CARNET D'ARIDEN
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Arrivé le dixième jour du neuvième jour de l’an trente. Cet endroit est vraiment sinistre la magie omniprésente ici laisse penser que quelque chose d’anormal s’est produit qui a fait dépérir toute la région. Je vais l’explorer et tenter d’accéder à cette tour qui domine le défilé, au Sud. Pour le moment, je vais installer un campement ici.
12.9.30 - J’ai arpenté le coin. Il n’y pas grand-chose. J’y ai trouvé quelques oiseaux énormes et aussi sinistres que le pays. J’ai dû en abattre pour m’approcher de la tour. Il y a un camp d’ogres aussi. Ils barrent le passage qui donne accès au village en ruine que j’ai aperçu au pied de la tour. Je tenterai demain de l’atteindre à la nage.
13.9.30 - Les eaux sont froides et ne portent aucune vie. En y pénétrant, j’ai eu une sensation désagréable, un pressentiment qui m’a glacé le sang bien plus que l’eau. Il y a quelque chose dedans. J’ai pu franchir la rivière et atteindre le village mais je ne m’y suis pas attardé. J’y retournerai une autre fois.
14.9.30 – Il ne faut pas se fier à ce que l’on voit ici. Rien n’y est normal. Tout y défie la logique, tant dans l’espace que dans le temps. J’ai bien failli perdre la raison quand un fantôme m’est apparu et m’a terrorisé au moins que mes jambes, ne m’obéissant plus, m’ont précipité dans la rivière. A nouveau, j’y ai ressenti cette présence désagréable. J’ai aussi aperçu au loin un cavalier noir. Je ne sais ce qu’il est mais je n’ai pas très envie de la savoir. Demain, je retournerai explorer les ruines.
[Toutes les autres pages de ce carnet sont vierges.]