La naissance d'un Tauren

Hello, j'ai choisi un format en spoiler séparé en chapitre pour éviter d'avoir à scroll pour chercher quelque chose. Hum, je n'aime pas vraiment écrire des histoires, car j'ai l'impression de dire de la merde... Surtout niveau conjugaison ... Cependant, j'espère que vous allez tout de même apprécier ma manière d'écrire l'histoire de mon Tauren. Des bisous !

-Esprit ancestral (Rez) -> Chapitre 10
-Monture Kodo -> Chapitre 11

Ce soir-là, je me suis éveillé dans une crypte sombre mais paisible... Quelques fantômes erraient à l'intérieur, mais peu d'entre eux furent hostiles. Il y avait aussi d'étranges écrits sur des parchemins... Des dieux ? La Légion Ardente ?... J'en ai à peine retenu la moitié...

Après avoir trouvé la volonté de sortir de ces lieux, je fis la rencontre d'une femme... Fantomatique qui était assise sur une chaise. Elle s'appelait Emiade, ou bien Neige, elle était quelque peu transparente et blanche, toute blanche. Elle m'a guidé vers la sortie puis me suggéra de trouver une chapelle de lumière et de rejoindre la communauté des Hautemaisons, ce que je fis rapidement.

À mon arrivée, j'en surpris plus d'un... À cause de mon apparence, il paraitrait. Mais tous me vinrent en aide et m'accueillirent. L'une de ces personnes, nommée Papillon, me suggéra le nom « Kornos », celui-ci m'apporta un sentiment assez étrange... Comme si on s'était rapproché de mon réel nom avant l'oubli total... Sur le coup, j’ai préféré garder cette réflexion pour moi et me contentai d’accepter ce nom avec plaisir.

Premier jour. Je partis découvrir les alentours, récoltant au passage quelques plantes et cherchant de quoi me fabriquer une torche. Seoman m’avait donné une liste d'éléments à récupérer pour cela. Mais sans grand succès, je réussi seulement à récupérer de la graisse de sanglier après un combat... Laborieux. Cela dit, le soir, je pus discuter un peu avec Papillon... Après qu'une nouvelle éveillée turbulente soit arrivée. J'ai donc raconté à Papillon que la chasse est qu’une chose qui m'attire et en retour elle me parla de la Nature et de ses dieux, le Loup et le Cerf. Elle me parla aussi du fait de remercier la Nature et de ne rien gâcher de l'animal que l'on abat... Encore une chose qui me donne un sentiment de déjà entendu. C'est pourquoi je lui ai demandé s'il était possible d'avoir un entretien avec le grand Cerf... Ceci fut prévu pour le soir suivant, j'avais hâte.

Deuxième jour. Je repartis à la recherche d’ingrédients pour la torche. À ma grande surprise, je vis un autre être fantomatique, une femme, de la même race que Dame Epine rencontrée la veille, nommée Umbrua. Elle me parla des éléments et du fait que je serai un élu ou quelque chose dans le genre...

Une fois la discussion terminée, je ne pris pas le temps de retourner voir la communauté, je courus en direction de ce destin, la Vallée de la Tour du Maître... Mais ce fut un coup dur au moral, je n'avais rien trouvé. Mais cette femme m'avait aussi parlé d'une fontaine sacrée au sud de la jungle, je partis donc à toute vitesse en direction du sud.

Fort heureusement, il n’avait pas de grand danger sur le chemin et j’eus l'impression d'avoir une grande capacité physique, peut-être dû à mon passé, mon rythme fut donc rarement ralenti pendant ce trajet.

Une fois sur place, je jetai l'essence élémentaire, que m'avait confiée Umbrua, directement dans la fontaine qui m'aspira en un instant dans une sorte de chambre paisible. Le calme et l'harmonie comblaient ce lieu, ce fut fort agréable. À l'intérieur, un autre fantôme d'une race que je ne connais pas, il ressemblait à la race de Dame Epine mais... vieux ? Tourmenté ? Je ne saurai le décrire.

Cela étant, il me donna un livre qui se remplirait en fonction de mon avancée et de ceux qui suivraient la même voie que moi. Le livre des rituels chamaniques. J’ai passé l'heure suivante à lire les deux pages écrites… Mais surtout à tenter de retenir le Rituel de Purification, j’ai pensé que celui-ci pourrait servir plus tard. Puis je repartis en direction de la communauté, je m'y sentais plus en sécurité et j'avais tout de même prévu de parler au grand Cerf.

Sur mon trajet, je me fis sauvagement agressé par une énorme bête rampante. Je finis par l’abattre après un combat acharné avec pour seule arme, mon corps. Mais j'en ai subi les conséquences peu de temps après... Je fis donc une longue pause quelques pas plus loin, tentant de nettoyer au mieux mes blessures et de récupérer doucement. Je commençai à regretter le fait d'être parti sans aide...
Je finis par revenir à la maison commune plus tard dans la journée et achevai cette journée sur un lit pour me reposer.

Le soir, pas de rencontre avec le grand Cerf, mais Ravage me suggéra d'aller voir Flamme avant de chercher Frouff dans la Vallée de la Tour du Maître. Il ira même jusqu'à me chercher un équipement complet... Je lui serai éternellement redevable pour ce qu'il m’a apporté ce jour-là.

Une fois équipé, je partis en direction de l'Est pour chercher Flamme. Les maisons étaient vides, mais heureusement Flamme se trouva dans la dernière maison de la zone. Au début, elle paraissait un peu froide... Mais je suppose qu’il faut bien se méfier des inconnus. Puis je lui ai parlé d'Umbrua et du livre des rituels et c'est alors que son attitude changea vers le respect et... l'admiration ?

Après avoir pris le temps de parler un peu, elle m'emmena voir Frouff. Le trajet fut assez long, sur-tout après-avoir couru à travers ces mêmes terres plus tôt. Mais sur le chemin elle me parla des éléments et du fait qu’ils soient tout autour de nous que je devrai pouvoir les sentir... Mais sans succès, je suppose que je vais devoir m'entraîner avant d’arriver à faire cela.

Frouff me confia la tâche de lui ramener une essence de feu provenant des feu follets du Marais. Flamme m’accompagna dans cette direction, me montra l’emplacement de Krack, un élémentaire de terre et la direction où chercher pour les feux follets. Puis elle me laissa seul car il se faisait tard. Ce-pendant, je partis combattre un feu follet et récupérai son essence pour l’amener à Frouff qui la modifia quelque peu pour que celle-ci se mêle à mon être… Cette sensation si étrange, comme si une partie de moi venait de revivre… Étais-je un parle-esprit avant cette nouvelle vie ?...
Après quoi, Frouff me confia une nouvelle tâche, mais j’ai préféré rentrer dormir un peu.

Troisième jour. Je partis pour accomplir ma nouvelle tâche, celle de ramener un rondin de bois de feu à Frouff pour qu’il puisse me fabriquer un totem de feu. C’est alors que je pris la direction des Terres de feu de l’est dont j’ai pu apprendre l’existence au cours d’une discussion au sujet de Flamme. Sur le chemin, je vis quelques morts-vivants amassés près d’un pont, bloquant le chemin. Heureusement, il était possible de les contourner par l’eau ou même en prenant un autre chemin plus loin dans les terres. Une fois arrivé dans les Terres de feu, je fis le tour de cette région brûlée. Sans succès, j’ai alors décidé d’aller voir dans d’autres régions, au cas où je me serais trompé dans ma déduction.

Après plusieurs heures infructueuses, je revins aux Terres de feu, j’étais persuadé que ce bois devait se trouver là-bas. Un autre tour des terres totalement inutile… C’est alors que sur le chemin du retour, je vis un arbre calciné au coin d’une montagne… Je serai passé devant plusieurs fois sans même l’avoir remarqué… Il va falloir que je fasse plus attention. Je suis ensuite retourné voir Frouff pour accomplir ma tâche, il me fabriqua un totem de feu inactif et me dit d’aller voir le seigneur Irmansuul pour arranger cela. Mais j’ai préféré retourner au village me reposer.

Quatrième jour. Flamme m’accompagna dans les Terres Brûlées, au sud du Marais, pour rencontrer le seigneur Irmansuul, un Seigneur de Feu. Il me confia la tâche d’abattre quelque élémentaires d’eau et de récupérer leur essence pour imprégner mon nouveau totem de celles-ci. J’ai beaucoup hésité avant de me mettre à la tâche, car cela était contre les principes que je m’étais fixés suite à la discussion avec Umbrua. Une fois les essences ramenées, Irmansuul activa mon totem… Cependant, je ne voyais pas à quoi ce totem pourrait me servir. Je finis par retourner au village pour me reposer.

Cinquième Jour. Je partis voir Umbrua pour approfondir mon apprentissage. Elle demanda d’amener une essence de terre à Krack. C’est alors que j’ai décidé de m’arrêter dans un lieu regroupant de grands élémentaires de terres que Flamme m’avait montré auparavant. Un des élémentaires me demanda de ramasser une pierre dans la grotte pour me confier une essence de terre en échange de celle-ci. Je partis ensuite en direction de Krack avec cette essence acquise. Une fois sur place, il imprégna l’essence d’une magie provenant de la Terre-Mère, puis je repartis en direction de la Forêt Verte.  Umbrua modifia légèrement la pierre pour que celle-ci puisse se mêler à mon être… Comme pour l’essence de feu. Grâce à cela, je peux maintenant soigner mes compagnons grâce à la Terre-Mère.

Après cela, Umbrua me demanda d’aller chercher un rubis dans une mine abandonnée des terres de l’ouest. Heureusement, j’ai pu trouver une pioche sur place et je me mis à miner tout ce que je pus trouver sur place. Après quelque temps, je réussis à mettre la main sur l'un de ces rubis et le ramenai à Umbrua. Elle entama le même procédé que précédemment, imprégné le rubis de la Terre-Mère et le fit fusionner avec moi-même, ce qui me permet maintenant d’améliorer la robustesse de mes armes. Après cette journée bien remplie et fière de ces nouvelles capacités, j’ai décidé de rentrer au village et de m’y reposer.

Sixième Jour. Je partis voir Umbrua pour une nouvelle leçon. Elle me demanda d’aller chercher une essence d’air… Orageuse ?... Je ne me souviens plus vraiment du terme qu’elle avait utilisé. Elle me dit que je pourrai trouver cela auprès d’un élémentaire d’air dans les Terres brûlées… Heureusement que Flamme m’y avait emmené quelque temps auparavant.

Une fois l’élémentaire trouvé, il me don-na l’essence nécessaire et je pus remarquer un dragon gardant un étrange bâtiment… Mais je n’y ai pas vraiment prêté attention. Sur le chemin du retour, j’ai remarqué un genre d’ancien Fort, mais… enveloppé d’une sombre magie… Ne souhaitant pas faire attendre ma leçon, j’ai donc pressé le pas pour retourner voir Umbrua.

Cette essence me permit alors de combiner quelques éléments ensemble pour abattre un éclair sur mon ennemi et la possibilité de l’utiliser pour également me protéger… Deux choses plutôt utiles pour le moment.

Septième jour. Umbrua m’envoya voir le Sage, car celui-ci aurait une leçon pour moi et également une découverte plutôt dangereuse et surprenante à me confier. Le Sage m’apprit à utiliser un totem de terre pour faire trembler le sol sous les pieds de mes ennemis ce qui me permettrait de les ralentir et me confia qu’il aurait découvert des démons étant restés dans ce monde. Il me proposa de m’emmener sur place pour le voir de mes propres yeux, mais il me dit également que je risquerai fortement de ne pas m’en sortir vivant. Je pris peur sur le coup et décidai de retourner au village m’informer un peu plus.

Ravage m’emmena voir les anges d’Ishmii qui me demandèrent d’aller véri-fier, car il existerait plusieurs types de démons. Je retournai donc voir le Sage le lendemain pour que celui-ci puisse m’emmener sur place par la voie des esprits. C’est alors que ce voyage m’amena dans les Terres Brûlées et je fus surpris de découvrir que des démons se trouvaient dans le Fort que j’avais remarqué quelques jours auparavant.

Sans perdre de temps, je décidai de retourner au village et d’en informer Ravage. Suite à cela, nous avons élaboré beaucoup d’hypothèses, comme celle où Flamme et Irmansuul pourraient être corrompu par cet être maléfique.

Huitième jour. Je décidai d’aller parler à Flamme pour m’assurer qu’elle ne serait pas corrompue. Uktena, une parle-esprit de l’air, me suivit pour m’aider un peu sur ce coup-là. Après cette discussion, nous fûmes sûr du fait que Flamme n’était pas corrompue et c’est alors que celle-ci décida de partir en direction des Terre Brûlées pour en parler au seigneur Irmansuul.

Cependant, après un certain temps sans apercevoir son retour… Je fus pris de panique et pensai tout de suite au pire… Quelque chose lui est arrivé. Je partis à la recherche de Ravage pour qu’il nous vienne en aide dans cette recherche. Nous nous rendîmes aux Terres Brûlées en direction du Fort, pour y jeter un œil et essayé de trouver Flamme. Après une exploration de la zone, aucun de ces deux objectifs ne fut couronné de succès… Nous décidâmes de rentrer et d’attendre le retour de Flamme.

Neuvième jour. Nous trouvâmes Flamme dans la maison commune, elle était à notre recherche… Cependant, Flamme devint furieuse, car elle pensait que nous n’avions pas confiance en elle, alors que nous avions seulement cherché à la secourir d’un danger… Qui finalement n’en était pas un. Je réussis à la rassurer un peu, lui disant que l'on s'était seulement inquiété de ce qui aurait pu lui être arrivé. Après cela, une légère discussion et un peu de repos nous fera sûrement le plus grand bien.

Ce dixième jour fut calme, c’est alors que dans la nuit sombre, j’entendis Seoman interpeller une personne errant dans les environs. Je décidai de sortir voir en allumant une torche. C’est alors que je découvris une Elfe affaibli… Après qu’elle se soit effondrée au sol, je la pris dans mes bras et la déposai au chaud dans la maison commune et lui donna de quoi manger et boire. Elle s’appelait Kurigane, une nouvelle éveillée. Je me suis donc permis de prendre une légère pause sur mon apprentissage et de l’aider dans ses premiers pas. Je lui ai montré les environs et j’ai pu la voir commencer son apprentissage sur la voie de ce qu’ils appellent les « Arcanes ».

Deux jours plus tard, Kurigane avait déjà bien avancé dans son apprentissage, elle pouvait dorénavant invoquer des boules de feu et former une fine couche de glace pour se protéger. C’est alors que Ravage décida d’organiser un entraînement pour se préparer au danger… Mais il s’agissait d’un duel où je fus supposé combattre Kurigane. Je refusai alors d’asséner le moindre coup à l’un de mes compagnons, même si cela pourrait servir à s’entraîner. Après les avoir observé quelque peu, je ne me senti vraiment mal à l’aise dans ce milieu, je décidai donc de partir en direction du lieu que j’avais découvert quelques jours plus tôt.

En haut de cette montagne, je priai les éléments pour qu’ils puissent me guider sur cette étape… Sans réponse, du moins pour le moment. Ravage & Harmonie finirent par arriver, ils auraient suivi mes traces de pas. Après une petite discussion, nous aperçûmes une immense forme dans l’eau. Nous décidâmes de descendre le long de l’eau pour tenter d’entrer en contact avec la créature. Il semblerait que cette immense créature soit un Dieu des mers, nous discutâmes avec lui de ce qu’il pouvait bien faire ici ou même lui demander ce qu’il faisait dans l’eau. Je décidai de lui demander s’il pouvait m’enseigner quelque chose en tant qu’apprenti Parle-esprit. Il me dit que je devrais d’abord accomplir une tâche qu’il me confiera plus tard. Après quoi, il décida de partir et nous dé-cidâmes d’aller nous coucher.

Je retournai au bord de mer en ce douzième jour pour lui demander qu’elle serait la tâche à accomplir. Il me demanda de partir dans la jungle à la recherche d’une stèle parlant de « Colère des flots » se trouvant dans des ruines surplombant une plage. Je partis aussitôt la discussion terminée et une fois la stèle trouvée, je restai sur place pendant deux jours, le temps de tout étudier et de retenir le plus de choses possibles. Les stèles parlaient de Trolls et de leur croyance envers des Loas. Il semblerait que les Loas soient une sorte de Dieu animal, comme un Tigre ou une Panthère.

Le soir du quatorzième jour, je dus me rendre à la fontaine sacrée de la jungle et y prier un élémentaire. Cependant, je fis une rencontre inattendue d’une Draeneï nommé Limiia. Quelques minutes plus tard, une Trollesse fit son apparition puis Ravage se montra également. Il semblerait qu’il ait deviné où je me trouvais. Limiia fut prise de panique et commença à agresser sauvagement Ravage à l'aide d'un arc et de son compagnon tigre. Je vins en aide à mon compagnon et nous finassâmes par achever cette pauvre Dreneï. La Trollesse, étant également le Dieu des mers, ne fut pas contente de tout cela. Je lui demandai s’il existait un moyen de la ramener à la vie et c’est alors que le Dieu m’enseigna une résurrection de l’esprit.

Il me demanda de me concentrer sur l’esprit de Limiia et d’essayer d’entrer en contact avec elle, ce que je réussis à accomplir après quelques instants passé à me concentrer. Il me fallait ensuite la convaincre que mon intention n’était pas mauvaise et que je souhaitais l’aider… Une tâche bien compliquée, car il semblerait que je ne sois pas doué dans la communication. Une fois ceci accomplit, je pus ramener son esprit dans son corps, mais elle fut très faible. Ravage et moi décidâmes de ramener Limiia chez elle pour qu’elle soit au chaud et en sécurité. Au fond de moi, j’espère revoir ce Dieu des mers un jour, peut-être au-rait-il autre chose à m’apprendre.

Une fois Limiia en sécurité chez elle, je décidai tout de même de lui laisser une lettre lui expliqua la direction à prendre si elle souhaitait rencontrer de nouveaux com-pagnons. Puis nous repartîmes en direction du village des Hautemaisons.

Quinzième jour. Je fis la rencontre de Natalia, une elfe ressemblant à Papillon, et d’une Humaine, il semblerait que l’Humaine soit une nouvelle éveillée. Ceci dit, ce fut, à mon goût, l’une des pires rencontres à ce jour… Elle n’arrêta pas de tirer sur ma queue ou mes tresses pour s’assurer du fait que je ne sois pas un fantôme.

Cependant, plus tard dans la soirée, Natalia raconta sa possibilité de faire voyager les personnes et nous proposa de nous rendre dans un lieu de notre choix. Kurigane, étant arrivée juste avant cela, proposa de nous rendre dans un lieu sujet à la magie des Arcanes. Mais cela n’enchanta guère Natalia qui refusa. Ravage décida de laisser le choix aux autres et c’est alors que je proposai de nous rendre dans un lieu pouvant m’offrir des connaissances sur mon peuple, les Taurens. Natalia nous emmena près d’un arbre qui nous permettrait d’entreprendre ce voyage.

Une fois assis contre cet arbre et le vide fait dans notre esprit, nous nous retrouvâmes dans une magnifique et immense plaine entourée de montagnes. Natalia dit que cette plaine fut autrefois un grand lieu du peuple Tauren. Nous aperçûmes une sorte de village placé sur plusieurs pics de montagne au milieu de la plaine. Une fois le moyen de monter trouver, nous visitâmes les lieux et nous pûmes découvrir trois tapisseries différentes dont l’une d’entre elle semblait être plus présente dans le village… Du rouge et blanc avec une sorte de symbole représentant un sabot… Je n’ai pu trouver à quoi ceci pouvait correspondre. C’est alors que Natalia nous emmena dans un lieu regroupant quelques parchemins lisibles. Sur ces parchemins, j’ai pu apprendre quelques mots de la langue appartenant aux Taurens, comme Mu’sha, la Lune, ou encore An’she, le Soleil et également un léger résumé de l’histoire de mon peuple… Ce fut très agréable de pouvoir contempler l'histoire de mes ancêtres.

Puis, Natalia nous montra des bêtes depuis le haut de ces montagnes, malheureusement, la nuit était vraiment sombre et je ne pouvais donc rien apercevoir. Ravage m’assura que je serai ravi de voir cela, c’est alors que nous descendîmes. Ces bêtes gigantesques étaient magnifiques à mes yeux, il semblerait qu’elles possèdent une grande force et celles-ci font même trembler le sol à chacun de leur pas. Il s’agissait de Kodos. Natalia nous raconta que les Taurens les auraient également utilisées comme monture…

Dès lors, je voulus tenter ma chance et m’avançai alors doucement en direction de la bête. Sur cette première approche la bête ne fut pas enchantée, elle essaya de m’effrayer en grattant le sol avec son sabot et en expirant fortement. Ne comprenant pas tout de suite comment l’approcher, je demandai conseille à mes compagnons en tournant légèrement la tête… Ce fut une grossière erreur, la bête profita cet instant pour me charger, par chance, elle n’eut pas assez de force pour me blesser grièvement. Ne voulant pas rater cette chance, j’ai donc décidé d’y retourner.

C’est alors que je compris peu à peu comment la calmer et me laisser l’approcher. Le Kodo finit par se poser au sol et me laissa le caresser puis même le monter… Mais ce fut le départ d’un long moment me broyant le dos et la hanche… J’essayais de m’accrocher au mieux sur le dos de la bête… Mais après quelques minutes de course acharnée, je finis par chuter.

Je fus déçu de cela, je pensai avoir raté ma chance, mais le Kodo revint me défier et me laissa la possibilité de recommencer une seconde fois. Je pris un meilleur appui sur la bête et après plusieurs minutes de course intense sur son dos, je finis par réussir à la calmer et pris peu à peu le contrôle sur la bête. Je rejoignis mes compagnons et descendis du Kodo… Mon corps me faisait vraiment mal après une telle épreuve.

On me demanda ensuite de lui donner un nom… Seulement, je souhaitais lui donner un nom provenant de la langue de mon peuple, mais avec seulement 4 noms à ma connaissance cela ne fut pas facile. Natalia semblait connaître cette langue et m’informa que « Lakota’mani » signifiait Trembleterre et c’est ainsi que se nomma cette Femelle Kodo. Soudain, elle se leva sur ses deux pattes arrières et retomba lourdement sur le sol faisant trembler la terre… Il semblerait qu’elle ait accepté ce nom avec plaisir.

Après un peu de repos passé à discuter Natalia nous rappela auprès de l’arbre avec ce nouveau compagnon à mes côtés. Après cette épuisante soirée, je pris la décision d’aller dormir et de décider que maintenant mon prochain objectif sera de lui confectionner quelque chose pour rendre son dos plus confortable.
*Le Kodo se trouve près du Lac Miroir et broute la plupart du temps. Kornos aurait prévenu le village de ne pas abattre cette grande bête.*

Ce seizième jour fut bien calme, j’en ai profité pour faire un peu de chasse et de collecte de minerais. Ces connaissances risquent de servir plus tard. Cependant, je vis de nouveau l’Humaine, celle qui me tirait constamment les poils, à la maison commune. Il semblerait qu’elle s’occupe d’apporter des lettres à d’autres personnes. Elle devait remettre une lettre à Ravage qui se trouvait à la chapelle, et comme ce fut calme, je l’ai donc accompagné sur place.

Après avoir livré la lettre à Ravage, nous discutâmes quelque peu ensemble pour nous présenter et soudain, l’Humaine parti en pleurant. Ne comprenant pas c qu’il se passait, nous décidâmes de la rejoindre et de lui parler. Il semblerait qu’elle ait pleuré, car elle n’avait pas de nom. C’est alors que Dame Epine lui proposa le nom de « Petit Lapin » et s’en suivit une discussion sur les « queues » dont je pense ne pas avoir tout compris…

Quelques instants plus tard, Dame Epine partit en direction de l’autel dans l’Abbaye, nous la rejoignîmes peu après. Mais, Ravage nous fit signe de ne pas nous montrer. C’est alors qu’il écouta la prière de Dame Epine souhaitant procréer pour peupler ce nouveau monde d’enfants. Une profonde discussion vint s’installer entre Ravage et Epine. Ne sachant que faire, je me suis installé dans un coin de la pièce, écoutant ces deux compagnons discuter entre eux. Dame Epine finit par s’en aller et semblait en colère contre les hommes qui ne veulent pas partager leur « semence », car elle souhaiterait peupler de monde de nouveaux enfants. Ne souhaitant pas participer à la conversation et ne me sentant pas à l’aise sur un tel sujet, je pris la décision de m’éclipser et d’aider l’Humaine à trouver un endroit où dormir puis d’aller me reposer.

Dix-septième jour, je fis le tour de la Forêt verte et des Terres jaunes à l’ouest pour chasser et collecter un peu de minerais. Ceci me prit une bonne partie de la journée, je ne revins au village qu’au soir. Ne trouvant personne, je voulus faire un tour à l’extérieur et c’est alors que j’ai croisé Ravage en sortant de la maison commune. Il semblait étrange… Comme si quelque chose le tourmentait. Cependant, il m’assura que tout allait bien. Nous décidâmes de partir à la recherche de Kurigane pour s’assurer qu’elle aille bien également.

Nous la trouvâmes à la Tour du maître en train de s’entraîner avec une gnome nommée Rune. Kuri-gane était en train d’apprendre un sort de bouclier pouvant absorber des coups au détriment de sa magie. Elle me demanda de la frapper à l’aide d’éclair, j’ai hésité quelques instants et Kurigane me demanda de lui faire confiance. Je l’ai alors attaqué avec des éclairs et après avoir subi quelques-uns de ces éclairs, elle finit par réussir à créer ce bouclier autour d’elle. S’en suivi un duel entre Kurigane et Ravage à l’extérieur de la Tour. Mais Ravage l’emporta largement dû à son expérience. Je soignai leurs blessures quand Rune me proposa un gâteau spécial qu’elle avait créé. Je pris une bouchée et c’est alors qu’une vague de magie pénétra dans mon corps et me redonna la force de continuer à soigner les autres.

Dix-huitième jour, Kurigane souhaita trouver Tempérance pour que celle-ci lui apprenne l’enchantement. Nous partîmes en direction de la Tour de Tempérance dans la Forêt verte, mais une fois arrivé sur place, les golems nous annoncèrent que Tempérance se trouvait à l’Abbaye.

Arrivés au village, nous entendîmes une voie parlant de Douce, nous nous dirigeâmes alors en direction de Douce pour nous assurer que tout allait bien. Une fois chez elle, nous vîmes Feuyice, la dresseuse de chevaux de la communauté. C’est alors que s’engagea une rencontre mouvementée entre les deux femmes, Kurigane et sa façon de nommer les personnes et Feuyice tentant de lui faire comprendre que son nom était bien Feuyice et rien d’autre. Une fois la discussion portée à son terme, nous partîmes tous les trois à l’Abbaye pour y trouver Tempérance.

Tempérance semblait être convaincue qu’il y avait un moyen pour que Feuyice puisse activer l’Orbe se trouvant dans l’Abbaye, car elle serait liée à Emiade. Je touchai l’Orbe pour voir si celle-ci était vraiment magique quand j’entendis Rubis me crier de ne pas la casser. M’éloignant de quelques pas, Feuyice me demanda soudainement de soulever l’Orbe pour voir si elle pouvait trouver une réponse en dessous. Mais cette Orbe était vraiment lourde, je la soulevai difficilement jusqu’à ce que Rubis me vienne en aide. Feuyice trouva une sorte de clef sous l’Orbe, Tempérance la prit en échange d’un peu d’or à Feuyice et essaya d’utiliser la clef contre l’Orbe.

Au contact de ces deux objets, Tempérance disparut et revint quelques minutes plus tard nous informant que cela menait à la maison d’Emiade. C’est ainsi qu’une dispute débuta entre les femmes pour savoir laquelle d’entre elles irait en premier. Pour ceux n’étant pas au courant, nous apprîmes qu’Emiade fut la sœur de Feuyice. À ce moment, Kurigane commença à pleurer et vint se blottir contre moi. Ne comprenant pas sa réaction, j’ai hésité un instant puis je finis par la serrer dans mes bras délicatement. Une sensation de froid finit par m’envahir… Kurigane était en train de se geler, de plus en plus fort, je l’ai laissé s’écarter pour ne pas finir en bloc de glace.

Je n’ai pas compris comment nous en sommes arrivé là, mais Feuyice alors que ceci était l’accès à la maison de sa sœur décédée, ne put y aller en première. Elle se mit sur la table arborant un air triste et coléreux et c’est Rubis qui eut l’honneur d’y aller en première, puis vint le tour de Kurigane puis le mien… Je n’avais alors rien demandé et je ne voyais pas en quoi ceci pourrait m’apporter quelque chose. Je proposai alors à Feuyice d’y aller à son tour, mais celle-ci refuserait la clef tant que tout le monde n’y serait pas allé.

Je partis alors observer la maison, mais comme je le pensais, cette expérience ne m’apporta rien mis à part la possibilité de voir un lieu d’habitation agréable, ressemblant quelque peu à celui-ci que j’ai trouvé dans les montagnes. À mon retour, je rendis la clef à Feuyice pour qu’elle puisse y aller à son tour. Après cela, elle vint m’embrasser sur la joue… Au jour où j’écris ceci, je n’ai toujours pas compris ce que cela pouvait signifier. Feuyice ne redescendit pas, nous décidâmes alors de rentrer au village, mais sur le chemin Kurigane demanda à Tempérance de la geler pour dormir… Une étrange décision.

Une fois de retour au village, Tempérance, Rubis et moi-même parlâmes quelque peu de minerai. J’ai alors montré un minerai à Tempérance, il s’agissait en fait de mithril. Elle prit alors le minerai, le transforma en barre de mithril et nous donnant quelques indices pour faire fondre ce minerai. Après une légère discussion, je partis dormir.

Ce dix-neuvième jour fut splendide. Rubis m’avait proposé un voyage dans des terres éloignées la veille. Il semblerait que dans les régions au nord, il y en ait une accueillant des élémentaires des quatre types. Nous partîmes vers l’Est, il nous fallait passer par les Terres Rouges. Rubis souhaitait en profiter pour éliminer deux ou trois squelettes là-bas et c’est ce que nous avons fait. Ensuite, le passage à travers les Terres de feu, Rubis ne fut pas accepté par les élémentaires de feu, ils essayaient de la pourchasser, mais il semblerait que Rubis puisse courir assez rapidement… Non sans mal. Étant Parle-esprit, je pus passer sans accroc, je pris le temps d’observer comment faisait Rubis pour passer à travers ces terres. Une fois la Montagne de feu et les Terres de feu traversés, nous arrivâmes dans une région comportant un immense lac. Nous nous arrêtâmes quelques minutes pour observer le paysage surplombant le lac. Puis après être descendu des montagnes par des chemins étroits, nous arrivâmes dans une région ressemblant quelque peu aux Marais, mais plus lumineux.

Arrivant à la frontière de cette région et celle des éléments, une immense ombre nous survola. Nous nous cachâmes sous un arbre pour nous préparer à un combat et ainsi éviter une attaque dans notre dos. Quelques minutes passèrent, il semblerait que celle-ci ne fît que passer au-dessus. Nous courûmes en direction du pont et finalement arriver dans la région des éléments… Ou des plaines élémentaires, Rubis souhaiterait la nommer ainsi. Ces plaines ressemblaient quelque peu aux plaines de mes ancêtres, des arbres, de la verdure, des montagnes, des lacs… Tout était agréable.

Nous nous dirigeâmes en premier vers les élémentaires de l’air, ceux-ci étaient représentés par un émissaire nommé Foehn. Un élémentaire très amical, me faisant vaguement pensé à mon étant d’esprit et une sensation que j’ai eue lors du voyage dans la ville de mes ancêtres. J’ai retenu surtout deux choses de cette discussion… Premièrement, il faut se méfier des élémentaires demandant une dévotion, un rituel ou même un sacrifice de la part des Parle-esprit. Deuxièmement, une phrase « Tout ce qui Est est vivant » … Je suppose que ceci est une sorte de salutation, car l’élémentaire d’eau là dites aussi.

Ensuite, vint le tour des élémentaires d’eau, celui-ci n’avait pas de nom et il parlait la langue commune plutôt que le Kalimag. Je lui ai parlé de l’erreur que j’ai produite au nom du Seigneur Irmansuul et c’est alors qu’il se mit à rire fortement… Il semblerait qu’Irmansuul ne soit pas bien vu chez ces élémentaires, surtout en tant que Seigneur.

En troisième, vint la Terre, l’émissaire se nommait Falaise, elle semblait d’abord nous juger avant de nous adresser la parole. Elle était assez lente dans ses paroles, elle me confia que jusqu’ici, ils étaient satisfaits de mes actes et que s’ils ne l’étaient pas, la terre disparaîtrait de sous mes pieds… Cela semble bien terrible. Elle me dit également que cette région se nommait le Trône des éléments, ce nom me plut plus que celui que proposa Rubis. Après cette légère discussion nous partîmes en direction du dernier élément, le feu.

À mon arrivée, il me demanda qui devrait-il punir entre moi et Rubis pour être venu le voir en dernier… Je pris peur sur le coup, je ne savais que faire ou répondre. Mais finalement, il s’avère que ceci était une blague… Un grand soulagement m’envahissait à ce moment. Il me dit que nous n’avons pas respecté « la danse », il s’agirait de s’adresser aux élémentaires dans cet ordre : Terre, Feu, Eau, Vent mais pour cela il faudrait d’abord être un maître Parle-esprit, ce que je ne suis pas. Et cet émissaire, nommée Pyroclast, me dit qu’il savait déjà qui j’étais depuis mes premiers pas dans ce monde, car chaque respiration fait appel à l’air, chaque pas la terre, chaque battement de mon cœur l’eau et la chaleur de la vie au feu, c’est au final l’union des éléments qui permet à toute chose d’exister dans ce monde. Pyroclast sert « l’Avatar de Feu » mais il semblerait que celui-ci ne soit pas assez fort et sage pour endosser le rôle et c’est alors que je lui ai demandé ce qu’il pensait du « Seigneur Irmansuul ». L’émissaire se mit à rire aux éclats et me dit que celui-ci ne pourrait en aucun cas être nommé Seigneur. Il m’expliqua ensuite que si mon totem de feu ne servait encore à rien, c’est parce que le Parle-esprit ne serait pas assez puissant ou qu’Irmansuul n’aurait aucune légitimé à accomplir une telle chose et que si je reviens avec les autres Parle-esprit, Pyroclast activera nos totems de feu pour nous, car celui-ci serait bien plus puissant qu’Irmansuul, sa simple présence pourrait effacer le « Seigneur » de ce monde. L’émissaire me raconta aussi l’histoire que j’ai pu lire dans le livre écrit par Uktena dans l’Abbaye.
Après cette discussion et ce voyage, nous nous reposâmes chez les éclaireurs, une autre communauté habitant dans les contrées du nord.

Vingtième jour, je pris le chemin du retour seul car je ne voulais pas rentrer au village trop tard… Et je ne vois pas grand-chose dans la nuit pour peu qu’elle soit vraiment sombre. Au moment où je me rapprochais des Terres brûlées, Rubis finit par me rejoindre et nous reprîmes la direction du village. Une fois de retour au village, nous trouvâmes Ravage en train de parler à Kaya et nous lui racontâmes ce que nous avons pu voir dans la région des éléments. Ravage parti chercher Feuyice chez Dame Epine et Tempérance nous rejoignit, moi et Rubis, et nous parla de son golem d’entraînement près de la forge… Je me demandais justement à quoi cette chose pouvait servir.

Après plusieurs minutes, nous décidâmes de partir à la recherche de Ravage et nous vîmes Ravage, Epine et Feuyice en train de discuter au sujet de la maison d’Emiade. Après une dispute, Ravage parti avec quelques larmes aux yeux… Je ne fus pas sûr de la manière de réagir à cela, j’ai alors hésité quelques instants puis fini par partir à la recherche de Ravage. Cependant, je pus l’apercevoir à travers le voile de la nuit, fort heureusement, il finit par revenir peu après, mais… En colère.

Ravage gronda alors Feuyice qui donna la clef à Epine et parti en pleurant en direction du Bois sombre et c’est alors qu’une nouvelle dispute éclata entre Ravage, Tempérance et Epine… Encore une fois, je ne savais pas où me mettre et ne me sentais pas à l’aise. Je crois que ceci fut le déclenchement de la petite voix que j’ai dans la tête me proposant de partir et de laisser les Hautemaisons entre eux, car j’ai l’impression de ne pas faire partie du même monde.

Vingt-et-unième jour, je pris un marteau pour la forge dans le coffre commun… Même si je n’aime pas prendre aux autres et encore moins sans avoir une permission. Je partis ensuite récolter le plus de minerais possibles dans les endroits que je connaissais déjà… Ceci me permit également de réfléchir un peu sur mes doutes, Partir ou ne pas Partir… J’hésitais encore.

De retour au village avec un sac remplis de minerais de cuivre et d’étain, je pris le temps d’apprendre la forge et la fonte auprès des nains de la forge. J’avais déjà commencé à apprendre quelques jours auparavant, et il me semble qu’après avoir passé plusieurs nouvelles heures auprès des nains, je finis par rattraper le niveau des armures que m’avait forgé Ravage. J’en profitai également pour échanger les peaux de bête, que j’ai pu obtenir en chassant, contre du cuir auprès de Kaya pour pratiquer le travail du cuir.

Après plusieurs heures passées à apprendre auprès de ces artisans, je pris une pause dans la maison commune où Harmonie finit par me rejoindre. Elle vit que quelque chose n’allait pas alors je lui ai parlé de la dispute entre Ravage, Tempérance et Epine. Harmonie me dit que ceci arrive régulièrement et que ce n’est pas pour cela que la communauté va s’effondrer. Ceci me rassura légèrement, mais je pense toujours au fait de partir… C’est pour cela qu’il me faut apprendre le plus possible sur l’artisanat. Ravage fit son arrivée et nous raconta qu’il a pu ouvrir les portes de la maison d’Emiade. Il y aurait trouvé un livre sur la lumière, un sur l’enchantement et le journal de la Demoiselle et maintenant, il nous fallut retrouver Dame Feuyice.

Nous engageâmes la recherche dans le Bois Sombre, commençant par le cimetière… Un sombre endroit. Fort heureusement elle ne fut pas dans ce lieu, je partis ensuite en direction du lieu des élémentaires… Rien. Je fis ensuite le tour de la région mais, sans succès, mais pendant ce temps Ravage et Harmonie alla en direction du cercle de montagne au milieu de la région. Le temps que je puisse faire le tour de la région, ils l’avaient trouvé dans un coin de bâtisse. Ils essayèrent de la raisonner, de s’excuser… De la ramener au village en somme. Je restai derrière, silencieux, ne sachant toujours pas intervenir sur ce genre de sujet… Je me sens bien inutile lors de ces discussions. Finalement, nous pûmes la ramener au village avec quelques accrocs vocaux sur le chemin, mais nous pûmes tous nous reposer après cela.

Durant le vingt-deuxième et vingt-troisième jour, je suis resté discret, ne me montrant que peu au village pour travailler encore un peu la forge et acheter de la teinture à Sissie quand elle put en produire. Le reste du temps, je chassais, pêchais ou continuais de travailler sur la sculpture du bois. J’avais commencé cela peu de temps après être rentré du voyage avec Natalia sur les terres de mes ancêtres. J’essayais de sculpter des totems comme ceux que j’aie pu voir sur place… Un travail plutôt ardu.

Lors de cette vingt-troisième lune, je fus attrapé par Epine et sa fille Dornaa, car il semblerait que j’ai abattu un arbre trop proche de chez elle. N’ayant pas vraiment le choix, je leur avouai que j’essayais de sculpter le bois pour fabriquer des totems et que j’avais choisis un arbre plutôt au hasard. Celui-ci avait une épaisseur moyenne et une bonne longueur, je pus en tirer trois grands rondins pouvant être sculpté à la taille que je recherchai.

Cela faisait plusieurs jours que Kornos passait le plus clair de son temps à s'occuper de son Kodo, à faire des allés-retours dans la jungle et à faire des haltes auprès des élémentaires de terres dans le Bois Sombre pour s'occuper des rituels. Mais voilà maintenant plusieurs jours que ni le Tauren ni son Kodo n'a été aperçu...
Personne ne sait réellement où ils pourraient se trouver. Ses connaissances pourront seulement émettre des hypothèses comme le fait qu'il se serait installé dans la même région que les élémentaires du nord, sans doute pour apprendre de nouvelles choses ou, dans un cas plus tragique, celui-ci se serait fait attraper par les agents du crépuscule qu'il cherchait tant ou encore qu'il se serait fait absorbé par ces monstres de la ville...

Une nouvelle disparition du côté des Hautemaisons...

Je vous fais encore une fois de gros bisous & vous remercie pour ces bons moments RP (et aussi HRP) ! S'il y a besoin d'une meilleure disparition, n'hésitez pas à demander. Je laisse donc mon Kornos dans les mains de nos soyeux MJs.
En espérant vous revoir un jour. Kiss !