Les folles aventure de Loklic

Il me regardait de ses grand yeux vicieux. Ses griffes étaient encore recouverte du sang de sa précédente victime. Son instinct le poussait à tuer tout ceux s’aventurant sur son territoire et ses intentions étaient clair, j’étais le prochain sur la liste. Je n’avais qu’une branche pour me défendre mais hors de question de fuir. Je le foudroyait du regard. Ce serait lui ou moi. Le vent soufflait dans les terres mortes, emportant avec lui l’odeur pestilentielle des cadavres en décompositions.

Nous nous jugions du regard, le premier mouvement serait décisif dans ce genre de combat, chaque coup serait pour tuer. Deux maitre de la mort se faisant face. La bêtes lança l’assaut en premier, impatiente de se repaitre de ma chair. Il me fallut toute ma réactivité pour plonger de côté et éviter son saut toute griffe sortie. Mais à peine les pattes posées au sol, voilà qu’elle rebondissait pour m’attaquer à nouveau. Son agilité était remarquable, aussi grande que sa soif de sang. Une machine à tuer amélioré par tous les dons de la nature. Je m’étais à peine relevé qu’elle lacerais ma chemise, cherchant à me mordre de ses longes dents aiguisées.

Je réussit à la repousser d’un coup de pied. Je devait reconnaitre que sur son terrain, la bête avait l’avantage. Il fallait que je trouve un terrain ou je pourrais inverser la situation. Je m’enfonçais dans l’une des grotte de la région, la créature à ma poursuite. Elle crut m’avoir piéger dans un cul de sac mais c’est exactement ce que je voulais lui faire croire. Son assurance la poussa à charger sans réfléchir. Je me retournait usant de ma branche comme une masse. Elle se brisa sur le crâne de la créature qui fut obligée de reculer. Si puissant était le choc, ça ne fit que l’enrager. J’étais désarmé face à ce monstre de muscle et de folie meurtrière. J’ai ramassé un cailloux pendant qu’elle se relevait. Je la regardait de toute mon assurance.

« La mort frappe à ta porte ! Et elle s’appelle Pyr !  Retiens bien ce nom, c’est le dernier que tu entendras ! »

Cette fois, je ne lui lassa pas le temps de prendre l’avantage, je la chargeait dans un cris de guerre. Nous nous sommes percuté dans un choc violent, roulant au sol dans un déchainement de coups de griffe et de dents. Elle me fit lâcher la pierre, mais je la mordit en retour ! Sa force était grande et on pouvais entendre les bruit de lute dans toute la caverne. Avant qu’elle ne réussisse à m’arracher un œil, je récupérait un bout pointu de mon bâton et l’enfonçais dans sa gorge pour l’ouvrir. Son sang gicla de partout et il fallut encore de nombreuses secondes avant qu’elle ne s’écroule. J’avais vaincu !

Des dizaines d’yeux rouges s’illuminèrent dans l’obscurité de la grotte, j’avais vaincu le monstre, mais sa famille chercherais à présent à se venger. Retirant le bois souillé du cadavre, je me mis en garde.

« Approchez ! Vous partagerez tous le même sort ! »

Fois de Pyrricion, ces rats se souviendrons longtemps de ma venue !