Invincible

Il y a longtemps, Papillon avait rencontrer deux esprits.

Deux esprits opposés; deux souvenir d'une même personne, ou plutôt, deux trait de personnalité, a des âges différents d'un seul individu qui n'existait plus depuis fort longtemps.

Le jeune prince Arthas, plein d'espoir et de bonne intentions, avec son ours en peluche royal, et le Roi Liche, Arthas, conscient d'avoir bouleversé un monde qu'il a ravager personnellement, effrayant, noir et quia du mal à exprimer ses regrets.

Mais les deux sont lma même personne, il n'ont rien à voir à première vue, se rejettent mutuellement, mais ils sont le même.

Quelque chose devait les lier, les réconcilier leur permettrait de quitter ce monde en paix. Un paix avec lui même, une paix qui ne peut exister que si l'on s'accepte tel que l'on est, passé le seuil de la mort. Bien que la mort soit un concept que Papillon peine à comprendre.

Mais elle peut comprendre la paix, et elle est dépourvue de haine, crainte ou respect envers la personne d'Arthas, qu'il s'agisse du jeune prince, du Roi Liche ou du paladin de la Main d'Argent. Il n'appartient pas à son monde et elle se moque bien de celui dont il vient.

Après une longue enquête sur le personnage, passant par la Tour, par le Rêve et par les vestiges d'un monde révolus, elle finit par mettre la mains sur un point commun.
La seule chose qui unie les deux personnalité, à des époques pourtant lointaines.
Le réponse viens d'un livre de la Tour, Invicible, qui raconte l'histoire du cheval auquel le jeune prince c'était attaché. Attaché au point que la mort tragique de son compagnon l'avait poussé à devenir Paladin, voie qui l'a mené, après moultes tragédies et complots, à devenir le Roi Liche, période à laquelle il ramena son fidèle destrier de la tombe, pour le chevaucher à nouveau.

Elle devait trouver ce cheval, c'était la solution !
Pour ça, elle suivit les indices du livre jusqu'à la ferme des Balnir, lieu de naissance et de sépulture du cheval, au milieu des Clairière de Tirisfal, pays de la nuit permanente.
Partant du principe qu'un cheval perdu revient toujours à l'écurie, elle espérait trouvé là le fantôme du destrier, pour enfin le ramener à son cavalier.

Norfendre, le continent brisé.

Nuage et Papillon avaient pu y accèder, grâce à Natalia. Elle leur avait révélé la présence d'une faille dans le Rêve, des portes cachées qui permettent l'accès a des lieux inhabituels, invisibles aux yeux des non initiés.

Celle là, située sous l'aisselle de la statue colossale de la Vallée de jade, aboutissait dans un bosquet idyllique, situé dans une forêt de pins au climat pour le moins frais.
Des arbres aux formes féminines, des fantômes de grandes dryades souriantes, le tout surveillé par un vénérable treant. Le Rêve est partout, mais là, il s'agissait effectivement du monde réel. Un simple bosquet sacré perdu au confins du monde.

Là, le Treant et Natalia leur expliquèrent la route à suvivre : aller vers l'ouest, pour commencer, jusqu'à un premier refuge dans une épaisse forêt de pins.
Puis trouver la rivière qui borde un pays gelé et la suivre vers le nord, jusqu'à une grande muraille.
Traverser le pays le pays derrière ce mur, vers l'ouest, sans s'y attarder, pour rejoindre une forêt de cristal enchanté, par là il faudrait trouver un second refuge.
Traverser les montagnes au nord, pour rejoindre un chaos glacé et maudit, dans lequel se trouverai une immense muraille noire. Là bas se trouverait l'objectif de leur quête.

Leurs guides les mirent en garde contre les nombreux pièges et dangers sur leur route. Même un pays en apparence paisible pouvait cacher des choses qui les détourneraient de leur route, les perdant à jamais en territoire hostile.
Un peu comme dans lorsque l'on traverse le Rêve !
Ne pas perdre de vue leur objectif était donc la clé vitale pour la réussite de leur folle mission.


-Les Grisonnes
Trouver le premier refuge, au cœur de l'épaisse forêt nordique, ne fut pas un réel problème, même si la curiosité des deux druides les amener parfois à s'intéresser à une lueur dans le lointain ou a un panorama insolite.
Le piège ici venait essentiellement de l'environnement lui même. Le terrain était accidenter, une succession de falaises, crevasse et canyons.
La beauté des lieux aussi était aussi envoutante, pour des druides. Les deux ne résistèrent pas à passer leur premiers jours à explorer cet environnement. Des arbres séculaires, des habitations abandonnées, au charme rustique, des plantes nouvelles qui ne poussent que là bas …
Finalement, ils parvinrent tout de même aux abords de ce pays gelé, sans véritable mal, mais …

-La Désolation

Une odeur, une effluve familière sans qu'on puisse la déterminer, un sentiment de déjà-vue.
Le paysage glacé, enneigé et très encaissé qui s'entendait devant eux n'était pas des plus accueillant, mais il y avait une chose là bas qui attisait la curiosité.
Une chose qui les attirait, qui les appelait sans cesse.
Ce matin là, Nuage était partie en premier. Papillon, qui explorait de son coté, remontait sa piste, avant d'être appelée à son tour.
Elle traversa la rivière, suivit un chemin de montagne, dans une forêt décrépie, avec comme horizon, à droite comme à gauche, les ombres de ruines et bâtiments pour le moins inquiétants.
Finalement, longeant une crevasse enneigée, elle retrouva son amis Ours-Tauren-peluche sur le rebord d'une falaise devant ce qui ressemblait à …
Le Rêve d'émeraude !
En bas de la falaise, une forêt luxuriante, des oiseaux exotiques aux coleurs chatoyantes, une aura mystique sous les frondaisons. Un paysage tout droit sortie du Rêve d'Emeraude.
Ni l'un ni l'autre ne l'avait jamais vue auparavant, mais les deux étaient trouvaient l'endroit familier, comme si ils l'avaient toujours connu.
Mais impossible de s'y rendre. Ou plutôt, si, très possible de s'y rendre, mais impossible d'en ressortir une fois la chose faite.
Un des nombreux pièges cités par les guides
Il leur fallut une certaine force de caractère pour résister à ce lieux et tourner les talons .. mais derrière eux, impossible de retrouver le chemin.
Leur pas les menèrent vers une immense tour visiblement abandonnée, dans des montagnes et crevasses difficiles d'accès et enfin en vue d'une forteresse volante à l'aspect le plus sinistre qui soit.
Retrouver leur route ne fut pas de tout repos, mais le pire rester à venir dans la soirée.

-Zul'Drak

Finalement, remonter la rivière fut assez simple en soit. La muraille annoncée était plus impressionnante que ce qu'ils auraient pu imaginer.
En revanche, les danger caché derrière étaient encore bien pire que ça !
Un pays maudit, au sol putréfié et couvert d'un entrelac de ronces géantes.
"Les Dieux Sauvages ont infligés leur colère sur ce pays" jugea Papillon, connaissant bien la raison de la présence des ronciers géants.
La traversée fut difficile, non pas à cause de l'environnement, cette fois, mais à cause des vestiges enragés de ce qui avait infligé la douleur à ce pays.
Des spectres de tout types, des ombres, des fantômes et des cauchemars incarnés rôdaient partout, et ils étaient combatifs et bien déterminés à ne pas laisser les aventuriers traverser impunément le pays !

La fuite fut s'imposa rapidement comme la meilleur option, d'autant plus que plus ils avançaient, plus les lieux devenaient hostiles !
Des ombres rappelant vaguement la forme de trolls les agressant à chaque détours.
Si encore ils se contentaient d'être juste hostile, à la limite, mais non ! Ces choses faisaient usage de magie en plus du reste !

Les deux compères ne s'en sortirent qu'in extremis, atteignant un gigantesque escalier de pierre, descendant vers une énigmatique forêt spectrale. Une fois les derniers poursuivants éliminés et le leur souffle retrouvé, il entreprirent la descente.

-La Forêt du Chant de Cristal

Hors du monde.
Hors de la réalité.
Rien de ce qu'ils connaissaient ne ressemblait à ça, sauf peut être les zones les plus lointaines et étranges du Rêve.
Les arbres semblaient être fait de cristaux, ou de verre, mais c'était bien des arbres, avec des feuilles et des racines.
Le sol était lui même recouvert de ces feuilles, racines et brindilles, comme dans une forêt normale, mais c'était ici autant de tessons tranchants, comme des milliers de couteaux.

L'endroit lui même semblait disjoint de la réalité, comme si il ne devait pas être là, comme si une catastrophe apocalyptique l'avait collé ici par hasard sans raison particulière. Pas d'ennemis, mais une forte impression d'être observé, par quelque chose qui ne voulait pas d'eux ici, mais qui ne se montrerai pas.

En tant que Marche-rêves, ce genre de sensations est commune, et traverser des lieux aussi improbable qu'incompréhensible fait partie du quotidien, les Druides avancent dans l'étrange et l'encore plus étrange tout les jours, au point que même ce qui parait normal pour les autres leur devient étranger.
En s'accrochant drastiquement aux indication de Natalia, ils purent enfin sortir de cet enfer de quiétude tranchant, en faisant attention à chacun de leur pas, pour trouver ce qui ressemblait à un camps Sin'dorei, spartiate, pour des sin'dorei, mais suffisamment accueillant pour la nuit.
Le véritable calvaire les attendrait le lendemain.



-La Couronne de Glace.

Tournant dos à la forêt spectrale, les druides arrivèrent enfin dans une zone qui aurait pu leur paraitre paradisiaque : un vaste vallée boisée, pleine d'érables et de bouleaux, aux herbes haute dorée.
Des ruines elfique parsemaient ça et là le paysage.
Au loin, un immense rocher flottait dans le ciel. En s'approchant, il parut de plus en plus évident qu'il y avait là haut des constructions : une ville volante !
Encore une nouvelle énigme qu'ils n'auraient pas le temps d'approfondir. Au nord, une route enneigée gravissait la montagne.
Il allait faire froid, mais c'était le chemin qu'il fallait suivre.

A contre cœur les druides quittèrent la vallée pour les montagne gelées, traversant des ruines et vestiges de champs de bataille oubliés depuis toujours.
Le froid était mordant et le vent de face ne faisait qu'ajouter à leur peine, jusqu'à devoir franchir une ravine envahie par des incendies éternels, il regrettèrent assez rapidement le froid.

Le paysage qui les attendait derrière ressemblait lui à l'illustration même du Cauchemar.
Une sorte de village fait de pyramide et de tours hérissées de pointes, bâtie dans une pierre noire comme le charbon et suintant d'un liquide vert et visqueux, polluant la terre au point qu'elle en lâche des miasmes putrides.

il évitèrent largement l'endroit, contournant par la falaise et s'assurant de ne poser aucune patte sur zone corrompues. Mais plus loin, le décors qui s'entendit devant leur yeux rendit le village corrompu d'un coup beaucoup plus accueillant, en comparaison : une vaste étendue de chaos, de crevasse et de désolation, le glacier de la Couronne de Glace.

Les puissants vents le balayant portaient encore les miasmes et les mugissement des atrocités ayant eut lieux à cet endroit. L'endroit le plus froid du monde.
A partir de là, l'objectif était de trouver un immense mur noir.
Par chance, ce mur était là, devant eux.
D'aspect à peu près aussi atroce et hostile que le reste de la région, le rempart noir courrait à travers tout la région, entrecoupé par des montagnes.
Ce n'était que pointes, arches et balcons à l'aspect torturé, décoré par les gravures en forme de crânes et de grand feu froids qui brûlaient éternellement.

Loin sur ce mur, ils trouvèrent finalement un cheval, qui rôdait, seul, sur le mur.
Invincible n'était pas près à se laisser approcher aussi facilement. Il fallut que les druides rusent et luttent pour l'appâter et l'immobiliser.
Au final, il portait bien son nom. C'était une noble monture, mais aussi un fier combattant.
Le séduire comme un simple cheval ne serai pas possible, cette fois. Obtenir le respect du cheval se ferait par la force, sans quoi il n'écouterait pas.
Heureusement, les druides ont une arsenal complet pour gagner un combat sans sortir une arme. Un seul coup de l'épée de Papillon oblitèrerait le cheval définitivement, l'arme sacrée étant faite pour anéantir les morts vivant, démons et choses étrangère à la nature.
Le combat se fit donc à la seule force du poignet, de la foi et de la conviction, sans aucune arme.
Une fois Invincible calmé, à grand renfort de racines et d'éclat lunaire, l'elfe put lui expliquer ses objectifs en lui offrant des Larmes d'Arthas en guise de nourriture.
Elle ne put dire si Invincible l'avait seulement comprise, mais le cheval mort vivant finit par disparaitre, ne laissant derrière lui que ses rênes, que Papillon saisit, comprenant que l'esprit de l'animal était désormais dans cet objet.
Reste maintenant à apprendre comment l'invoqué, chose bien compliqué pour une adepte de la Nature.


-Le lieu le plus froid du monde

Les druides avaient terminé leur mission dans la région, mais au moment de repartir, ils perçurent un signal, une fragrance en provenance de l'Ouest.
Quelque chose en rapport avec le Rêve ? Encore ?
Ils décidèrent de céder à cet appel et de mener l'enquête.
Pour ça il leur fallut descendre sur le glacier.
La traversée fut sans doute la plus horrible de tout le voyage !
De la glace, des vents glacés, des crevasses s'ouvrant sous les pieds sans prévenir, des reste de corps desséchés, gesticulant encore par moment et un air à peine respirable tellement il était rare.
Le Pays où Rien ne Vie, l'endroit le plus froid du monde.
Trouver la passe vers leur dernière étape fut une épreuve plus dangereuse et pénible que tout ce qu'ils avaient connu dans leur vie d'éveillé, et Papillon a eut une très longue vie !

Par miracle ou par chance, ils finirent par trouver une passe dans la montagne, après s'être perdus non loin de l'ultime forteresse du mal absolu, qui finit par les mené à … une jungle !


-La Créatrice de Toute Vie.

Cette jungle, chaude et insolite, grouillante de vie, au pieds de l'endroit le plus froid du monde, où n'existe que la mort, intrigua fortement les deux druides.

La bas, à la source d'une rivière chantante, entourée de fleur, se tenait un fantôme immense.
Une gigantesque femme, au cheveux verts, les attendait là.
Elle se présenta comme Freya, Forgée par les Titans, Gardienne et créatrice de Toute Vie.
Elle leur parla du Rêve, de son origine, un laboratoire pour y développer les formes de vie qui habitent le monde aujourd'hui, tant les plantes que les animaux.
Elle leur parla de G'hanir, le Premier Arbre, à l'origine de tout les autres, des fruits desquels naquirent les Dieux Sauvages qui guident les druides et bien d'autre révélation, bien difficile à comprendre pour les jeunes adeptes de la nature.

Après cette rencontre et un bref repos pour récupérer de leur émotions, les druides se séparèrent là.
Nuage entrepris d'explorer la jungle primordiale de Sholazaar, quand Papillon retournait dans le monde des éveillés, avec les rênes d'Invincible et une nouvelle quête.


-Epilogue.

Papillon a obtenu les Rênes, contenant l'esprit de la Monture du Prince Arthas.
Mais elle n'a aucune idée de comment forcé le cheval spectral à en sortir. C'est le domaine de la Tour et, compte tenu de la volonté exceptionnelle du canasson, elle n'y parviendra sans doute pas seule.
Pourtant c'est une étape obligatoire pour l'invoquer devant l'esprit disjoint de celui qui était à la fois le seigneur du mal et l'espoir des hommes.
Peut être la Tour pourrat-elle l'y aider ? Pour l'instant, Manon n'a pas l'air d'être plus avancée, mais Manon n'est pas la seule Fille de la Tour.
Il faudra retrouver cette Froide de la Tour, qui l'avait aider à localiser Invincible la première fois. Elle à l'air de s'y connaitre en matière de morts et de fantômes.

Manon avait soufflé aux oreilles de Sithyne - de Froide, pardon - cette étrange aventure de Papillon. Certaines choses restaient à vérifier, notamment la réalité et la portée de l'action de cette Natalia qui n'arrêtait pas de défier le Maître. Un problème restait pour le moment sans solution : Comment Papillon pourrait rencontrer Froide si la première restait planquée dans sa maison de la forêt verte à papouiller sa progéniture, si mignonne soit-elle ? Rencontrer Froide n'est pas chose facile pour un papillon de cette espèce. Qui allait choisir quel terrain ?

Toujours dans le cadre de cette aventure, Papillon décida d'en parler à Aube, pour avoir un avis neutre sur la question.
Le risque de ramener un ennemi ingérable par les éveillés était grand, mais celui de purger le monde de l'esprit de celui qui était le Fléau l'était tout autant.

Aube, en entendant le nom de Menethil, fit le rapprochement avec un fantôme des temps anciens qu'il avait rencontré dans les ruines de Lordaeron, il y a longtemps. Les deux décidèrent donc de se rendre là bas pour interroger l'esprit et avoir un avis plus éclairer sur un sujet que ni l'un ni l'autre ne maitrisait.

Le fantôme de Terenas Menethil II leur apparut, mais ses propos et mises en garde furent terribles. Le Mal qu'avait fait Arthas était incurable et il avait toute les chances de reprendre le dessus sur sa bonne conscience. En résumé, devenir le Mal était sa destinée, il ne pouvait y réchapper et même si la libération de son esprit tourmenté avait lieu, l'Ombre trouverai une voie pour le corrompre et le relâcher sur le monde. Sauf si on lui opposait une force équivalente dans la Lumière.

Il confia alors une mission aux deux éveillés : trouver avant tout des héros de la Lumière, des Rois, des Chevalier, des âmes nobles et altruistes du monde passé, avant de tenter toute manipulation du coté d'Arthas.
Voilà qui changeait toute la donne.

C'est donc forts de ce nouvel objectif qu'Aube et Papillon repartirent vers Haute-maison.