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 Le mythe Damoclès

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César de Bussac

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MessageSujet: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeVen 14 Mai - 0:56

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Le mythe Damoclès



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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeVen 14 Mai - 12:01

Le mythe Tepes - A la recherche de la science...

Attaché sur les murs froids de la crypte de nombreux écrits, tous aussi anciens que cette bâtisse qui semble s'effondrer sur elle-même. Les parchemins évoquaient le rôle prédominant des dieux et des titans dans la conception de monde. Une noble façon de raconter ou de trouver une raison mystique à la conception de toute cette vie. C'est aussi une habile manière d'échapper à toute recherche rationnelle de la vérité. Une création divine est un raccourci commode pour un pratiquant de la lumière. A vrai dire, les fanatiques du dieu de la mort n'en sont pas en reste aussi.

C'est pourtant dans cet endroit lugubre et plein de mystère, dans lequel se côtoie en harmonie la vie et la mort, que Tepes s'est éveillé. Il passa un temps indéfini à lire les inscriptions et à comprendre pourquoi il était revenu à lui-même dans un état de de non-vie... Et de non-mort. Il s'étonna cependant de sa capacité à parler, lire, écrire et de se mouvoir sans difficulté aucune. Il retrouva ses sens et son caractère, à se demander si tout cela est inné ou relève d'une intervention quelconque, ce dont il doute encore.

Quoiqu'il en soit, il était déterminé à quitter ces chemins tortueux et vides. Il lui fallait saisir l'opportunité de sortir pour découvrir le nouveau monde qui se cachait derrière ces barreaux de fer. Non sans mal, la quête fut un succès. A peine que Tepes fut libéré de ses chaînes qu'il fut face à la stupeur de la région qui l'entourait. Tout aussi éprise de mort, de solitude et de danger. A l'exception de cette petite chapelle face à la crypte dont l'aura lumineux s'élançait vers le ciel formant un ilot de "paix" dans une terre désolée. Mais, il se rappelle ne pas avoir apprécié les discours fanatiques des prêtres de la lumière. Tepes était convaincu que son choix serait porté par la chance et l'opportunité. En rien par un dieu qui se manifeste que lorsqu'il en a envie. Ce que Tepes souhaite avant tout, c'est découvrir le monde et s'intéresser à ce qu'il y a au-dessus... Contempler les astres et imaginer une magie si pure qu'elle pourrait transcender ombre et lumière.


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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeVen 14 Mai - 17:27

Le mythe Tepes - A la recherche de la science...

Intrigué par l'imposante Tour en désuétude, il ne put s'empêcher de s'y approcher découvrant par la même occasion un petit village détruit et lugubre. Aucune vie ne transparaissait, à l'exception de quelques âmes en déshérence dont Tepes ne se souciait guère. Il s'approcha de la porte d'entrée puis décida de faire le tour de l'édifice, animé par une intense curiosité.

Alors qu'il entama sa première exploration autour des faubourgs de la Tour, une voix caverneuse se fit entendre jusqu'aux oreilles de Tepes. Elle provenait des hauteurs, cachée derrière la Crypte. Rien de vivant, sans doute. La voix se rapprochait au fur et à mesure que Tepes avança vers sa source. Elle l'appelait d'un son difforme et il entendait successivement "Viens... Viens... Viens ?!". Derrière un arbre attendait une lueur sombre, comme une tâche indélébile. Cette lueur était percée par deux yeux jaunes. Elle était dotée deux bras s'élançant sur tout son corps et à l'extrémité deux imposantes mains acérées.

-"Je suis une ombre, et je t'offre l'occasion de servir le pouvoir de l'Ombre. Elle te garantira un grand pouvoir à la condition que tu en sois digne. Apporte-moi des cœurs de biche, et je te récompenserai à la hauteur de ton acte.", murmura-t'elle aux oreilles de Tepes.

-"Qu'ai-je à gagner à accomplir une telle entreprise ?" - S'interrogea Tepes, plein de songes.

-"Absolument tout... Ton esprit est plein de doutes, laisse-moi t'aider à trouver ta voie. Celle qui répondra à tes questions..." - affirma l'Ombre.

A peine éveillé, Tepes ne pouvait distinguer le bien du mal. Et encore moins comprendre l'intérêt de rejoindre la lumière ou les pouvoirs de l'ombre. Ce qu'il souhaitait surtout c'était d'avoir la capacité de se défendre, se nourrir, se vêtir... Il était à la merci du plus offrant face à cet état de faiblesse. Ainsi, après une courte réflexion, il accepta le marché et se mit en direction de rechercher des biches.

Alors qu'il se mit à marcher hors du défilé, il se rappela des anciens écrits et des différents dieux qui parsemaient l'univers et le rôle qu'ils jouent dans l'équilibre de ce monde. Il en déduisit instantanément qu'il avait fait la rencontre d'un partisan du dieu de la mort et de l'ombre. Surement le maître des lieux de la crypte. Celui qui offrit la chance à Tepes de sortir et d'accomplir sa destiné. C'est à partir de ce postulat qu'il fut attiré par ce savoir et comme une forme de remerciement de s'y engager pleinement.

Sorti de ce village détruit, il fit la rencontre d'une elfe de la nuit qui se présenta comme une messager, neutre de tout conflit et de toute coalition. Elle n'avait qu'un rôle, servir les éveillés et les guider là où ils souhaitent aller. Elle n'avait, dès lors, aucun jugement à faire sur l'ombre ou la lumière. Évidemment, Tepes se garda bien de dire où il allait et vers quel objectif il se destinait. Il n'empêche, qu'il fut agréablement surpris par ce mystérieux personnage qui l'accompagna vers l’Église -proche de la Tour- pour lui donner des vêtements et entamer -contre son gré- une nouvelle discussion avec les partisans de la Lumière. Il était ainsi prêt à se lancer dans l'aventure... Mais, alors qu'il croyait en forme, une intense fatigue lui parcourra le corps. Un moyen pour lui de réclamer une chambre à coucher et de s'y reposer une nuit complète. C'est ainsi, que la messager l'invita dans la Tour pour manger à sa faim et s'y reposer autant de temps qu'il souhaite. Il accepta chaleureusement l'invitation et passa sa première nuit de vivant au même endroit où il fut enfermé pendant des siècles et des siècles...


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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeDim 16 Mai - 11:13

Le mythe Tepes - A la recherche de la science...

C'est après une bonne nuit de sommeil qu'il sortit de la Tour. (Ayant pris soin de la visiter de long en large avant de s'en aller.) Il retrouvera à nouveau ce piteux village, cette odeur nauséabonde de poussières mélangées à des cadavres en putréfaction. Des mort-vivants devaient pulluler à côté de cette Tour... Il reprit ainsi son chemin en suivant le chantier du Défilé pour rejoindre, après des longues heures de marche, une forêt sombre et épaisse. Des loups gardaient par endroit les lieux... C'était sans doute ce clan de la Horde Blanche que l'elfe lui avait parlé la veille. Il arriva au centre du village contemplant l'imposant hôtel de ville, lui aussi lugubre. En son sommet, une horloge toute rouillée mais qui, étrangement fonctionnait parfaitement. Il regarda autour de lui, les worgens ne s'occupèrent pas de Tepes comprenant qu'il n'était qu'un simple éveillé. Le concernant, Tepes, hésita entre la gauche ou la droite, ne sachant réellement où il fallait emprunter les chantiers pour trouver des biches. Il prit le risque de continuer à gauche et s'enfoncer encore plus dans la forêt.

Après plusieurs minutes de recherche, il trouva une clairière proche du chemin. Dans laquelle se trouvait une cohorte de biches, cerfs et faons. Son objectif était clair à ce moment précis, en tuer suffisamment pour rejoindre les rangs de l'Ombre. Avant de les attirer dans un piège, il analysa leurs comportements et comprit rapidement que l'herbe verte qui poussait abondamment aux alentours était leur point faible. Il prit alors des mottes d'herbe et attira, comme un cavalier ferait à son cheval, l'animal hors des chantiers. Armé de son os, qu'il tailla pour l'occasion comme une sorte de dague, il planta ce dernier dans le coup de l'animal... Lequel s’effondra dans une mare de sang. Il fit de même à plusieurs reprises sur d'autres cervidés. Couvert de sang, il continua son entreprise jusqu'à son paroxysme en arrachant leur cœur encore chaud.

Laissant les dépouilles à leur triste sort, Tepes se nettoya près d'un cour d'eau et reprit le chemin inverse, en direction du défilé pour remettre à cette ombre, les objets tant espérés. Plusieurs heures de marche furent nécessaire... Rien de bien insurmontable pour le demi-elfe qui avait à l'occasion emporté quelques vivres supplémentaires.

De retour devant l'ombre ressemblant à un individu encapuchonné sous un drap sombre, il lui fit don de ses cœurs. En contrepartie, cette dernière lui offrit un emblème de l'ombre signe de son appartenance nouvelle. Il s'agissait en réalité d'une clé permettant d'emprunter des chantiers que seul les acolytes des magies noires pouvaient emprunter.

Ravi de détenir ce petit objet, il contempla avec attention les détails de cet emblème et de toute la puissance qu'il permettait d'obtenir. Tepes respecte cet objet... Il en a comprit tous ses enjeux...


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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeMar 18 Mai - 22:06

Le mythe Tepes - A la recherche de la science...

Il le savait... Cet emblème de l'ombre confère un pouvoir si grand qu'il faut être particulièrement sage pour le maîtriser. Il est ce qui a de plus dangereux. Alors, à première vue, rien n'y transparaît. Il s'agit que d'une simple clé qui est incapable de tuer, détruire ou souiller. Mais, cette clé ouvre les serrures d'une infinité de savoir. Tepes, éprit d'une curiosité inarrêtable, ne put s'empêcher de l'utiliser pour parcourir le portail des ombres. Il fit la découverte de multiples lieux où l'Ombre était maître. Il s'agissait de piteux endroits dissimulés, d'imposantes lugubres cryptes voire carrément des forteresses. Y gisent des mort-vivants par centaine... Que dire... Des armées !

L'immensité du savoir accessible noya Tepes au point qu'il se perdit dans les chemins damnés de Scholomance. Il parcourra pendant de longues heures -le temps lui avait semblé encore plus long- dans ces couloirs, ouvrant des portes les unes après les autres, à la recherche du portail de l'ombre qui pourrait le ramener vers le Défilé. Alors qu'il se retrouva dans une sorte de chambre funéraire, Tepes fit la rencontre d'un étrange esprit, ayant la capacité de changer son apparence physique à tout instant. Tepes, de nature curieuse, lança une discussion... Il lui expliqua qu'il s'était perdu dans ces chantiers et qu'il était à la recherche du portail des ombres.

Après une brève discussion autour des pouvoirs de l'ombre et des capacités qu'elle peut offrir, Tepes prit de la sympathie pour cet inquiétant esprit sombre. Peut-être un peu trop... L'aura, lui expliqua qu'il n'existe pas qu'un seul maître... Mais plusieurs... Et qu'il sous-entendait que par le pouvoir de l'Ombre nous étions surtout notre propre maître. Devenir un apprenti était certes une voie nécessaire pour maîtriser le pouvoir de l'ombre mais, que par circonstance ou opportunité. Une fois le savoir acquis, ce maître n'était plus d'aucune utilité.

Ainsi, la discussion continua entre les deux individus jusqu'au portail de l'ombre qui était particulièrement bien caché. Il se trouvait derrière un autel à l'abri des regards indiscrets... Comme-ci son emplacement était voulu pour forcer les jeunes âmes à s'égarer dans ces chantiers infinis. Avant d'emprunter à nouveau le portail, cet esprit sombre lui conseilla d'aller rencontrer un chevalier de la mort aux terres rouges qui pourrait aider Tepes dans sa quête de savoir. Il oublia cependant la deuxième partie de sa phrase : S'il le méritait.

Pour Tepes l'aventure commença sérieusement avec des indices quant au chemin à prendre...


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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeJeu 27 Mai - 9:37

Le mythe Tepes - A la recherche de l'ombre ...

Tepes était en route vers les Terres Rouges afin de rencontrer ce chevalier de la mort. C'était la première fois qu'il s'aventurait au-delà du Défilé et des Bois Sombres. Il découvrit une région éclairée et verdoyante voisine aux Terres Rouges. Ces dernières étaient d'ailleurs plutôt désertique et chaude. Un épais brouillard enveloppait les collines rouges. Armé de son emblème de l'ombre, Tepes n'eut pas de mal à rentrer dans ces terres, bien que les morts-vivants environnants le regardaient d'un drôle d'air.

Il s'engouffra vers le village Comté-du-Lac que l'Ombre mystérieuse lui avait indiqué depuis Scholomance. Il suivait donc les lieux prudemment dans les terres rouges, traversant un grand pont puis arriva dans un village peuplé d'immondices. Il fut froidement accueilli, le maire demandant sèchement ce que Tepes faisait dans le coin. Il répondit avec calme qu'il cherchait un chevalier de la mort. On lui répondit qu'il s'était établi dans un camp proche des frontières.

Après avoir refait le chemin inverse, il trouva sans difficulté le camp des morts. C'était un piteux campement entouré de morts-vivants et en son centre, des tentes de fortune. Le chevalier de la mort se trouvait derrière une épaisse table consultant des plans, sans doute. Tepes entra d'un pas affirmé, confiant qu'avec son emblème de l'ombre, il ne serait pas embêté par les gardiens, ni même par le chevalier de la mort. Il serait traité en "ami".

Stupéfait, le chevalier de la mort l’accueillit froidement lorsqu'il brandit son emblème et qu'il se déclara comme partisan de l'ombre. Le chevalier était furieux qu'un vivant, qui plus est, ait osé pénétrer les terres rouges. Tepes était pourtant plein de bonnes intentions, il voulait aider et se rendre utile pour les partisans de l'ombre. De plus, il pensait que ce dernier serait en mesure d'aider l'éveillé à trouver des reliques de la lumière, choses qu'il convoitait tant. Le chevalier sombre accompagna Tepes vers les faubourgs du Comté-du-lac et puis précisément sur les hauteurs du cimetière de la ville.

Le chevalier de la mort avançait le fait que les pratiquants de l'ombre sont la cause de cette putréfaction qui toucha le cimetière. En effet, il vit apparaître des goules, plus immondes les unes aux autres. Ainsi, il expliqua que si Tepes pouvait être utile, ça serait de rejoindre les rangs de l'auteur de ces malédictions qui est "Maladie", de l'espionner pour soutirer des informations et revenir le voir. Naïf, Tepes accepta sans vergogne sans se douter qu'il s'était mis dans un bourbier qu'il regrettera amèrement.

Souriant, le chevalier de la mort dégaina sa longue épée et transperça le torse de Tepes d'un coup net. Lequel s'effondra de la colline jusque dans le cimetière putréfié. Agonisant, Tepes voyait ses forces lui quitter pensant qu'il allait rejoindre la crypte qu'il avait quitté quelques jours auparavant. Heureusement pour lui, ou malheureusement... Une ombre apparaissait dans la brume verdâtre. C'était le fameux Maladie... Il tira Tepes hors du charnier et commença à le soigner sans dire un mot. Il fallait dire que le mot "soigner" était quelque peu sous-estimé. "Torturer" par brûlure était quelque peu adéquat. Il posa sa main sur la blessure qui se renferma subitement sous une intense douleur.

Tepes reprit peu à peu ses esprits et vit face à lui un mort vivant encapuchonné. Il avait un marque ressemblant à un corbeau. Ce dernier maintenait sa main sur le torse de Tepes ensanglanté... A FINIR


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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeJeu 27 Mai - 9:38

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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeJeu 27 Mai - 9:38

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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeJeu 27 Mai - 9:57



Ainsi parlait Damoclès...


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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeMer 14 Juil - 19:49

Ainsi parlait Damoclès...


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Comme à son habitude, Damoclès parcourut les épais sentiers de la forêt sombre, en errant sans but ni volonté. Il n'était plus que le fantôme de lui-même croisant les loups, les araignées voire même des morts-vivants qui dédaignaient à peine à le regarder. Il avait le terrible sentiment de ne faire plus qu'un avec cet environnement sombre et désolé. Pourtant, il n'a pas une chair putride et une allure décomposée comme les mort-vivants des Terres Rouges... Il a d'ailleurs toute sa tête, contrairement aux stupides squelettes qui envahissent les clairières de cette forêt.... Et, il est toujours intact et puissant... A la différence des immondes goules ou autres abominations.

Damoclès savait de quoi il parlait... Il passa de longues semaines à parcourir les forteresses les plus hantés par la nécromancie... A explorer tous les recoins des cimetières, là où aucune lumière n'avait de place pour s'exprimer. Il vit des armées de morts s'agglutiner dans des petits espaces, vides et immobiles à n'attendre que des ordres ne soient prononcés. Mais qu'attendent-ils ?!

Tandis que lui... Il traversa ces tas d'os, sans aucune force à la manière d'un rideau de soie. Il finit même par apprécier cette douce ignorance des morts. A se croire peut-être tout puissant... A sa manière.

Au cimetière de la Colline, il était stupéfait par le peu d'attention qu'on lui portait. Même un lapin -quelque peu téméraire, il faut le reconnaître- avait plus d'intérêt. Damoclès scrutait -assis sur une pierre tombale- une horde de goules et de squelettes courir bêtement derrière l'animal bien plus rapide qu'eux. Une fois sorti des grillages et que le petit mammifère s'enfonçait dans la forêt, les morts revinrent à leur place initiale, effleurant même Damoclès sans broncher.

S'il y avait bien une chose qui n'avait pas changé chez Damoclès s'était le doute qu'il avait en lui. Mais qu'était-il devenu ? Est-il un fantôme ? Impossible... Il pouvait sentir la matière s'opposer à lui. Est-il vivant dans ce cas ? Sans aucun doute, non... Il était froid et rigide comme un mort. Le seul indice marquant à son interrogation était ces deux yeux scintillants, qui transperçaient la brume et l'épaisse fumée qui entourait le cimetière. Il voyait absolument tout, il ressentait sans difficulté le grouillement des morts sous ses pieds ainsi que la chaleur du sang à la ronde. Il pouvait entendre le cœur battant des lapins, ainsi que le souffle court des faons.

C'était donc ça... Le don que la Mort lui avait donné. Cet état de non-existence... A l'équilibre entre la mort et la vie. Il était effrayé et intéressé, comme à son habitude à la recherche de réponses. Sithyne de la Tour saura l'aider... Espère-t-il du moins...
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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeLun 19 Juil - 15:13

Ainsi parlait Damoclès...

Le mythe Damoclès 556710-porte-de-la-mort

Les semaines passèrent, Damoclès était en proche collaboration avec Sithyne de la Tour qui lui avait promis de lui enseigner tout ce qu'elle savait sur l'ombre. Ravi de cette nouvelle entente, Damoclès commença à réfléchir sur ses futures entreprises, et ce, avec la plus profonde conviction.

Son apprentissage continuait à la maison de l'Ombre, cachée des regards indiscrets et en sécurité de toute intrusion. Il voulait absolument maîtriser ses nouveaux pouvoirs pour devenir un réel chevalier... Un fidèle de l'Ombre... Peu importe le prix. Toujours conscient que la recherche aveugle de pouvoir pouvait lui mener à sa perte, il prit soin d'écouter scrupuleusement les indications de Sithyne, qui d'apparence du moins, paraît plus sage que lui.

Récemment, Damoclès et Sithyne se sont lancés dans une nouvelle quête : Obtenir une lame runique capable de capturer les âmes des vivants. Par la suite, Damoclès devinera que l'épée runique est l'unique instrument pour faire de lui un parfait "chevalier de la mort". Un privilège qu'il ne put refuser voyant toutes les opportunités qu'une telle arme pourrait offrir par la suite. Il était empressé de maîtriser ses attributs et de continuer à croire en ses desseins.

Pour cela, il eut quelques jours pour trouver un moyen de rencontrer la Mort à nouveau. Un lieu où la Mort pourrait se sentir "bien". La discussion fut brève entre Sithyne et Damoclès qui n'eut le temps de poser toutes ses questions avant que la gardienne de la Tour disparaisse subitement... Comme à son habitude.

Il réfléchit un instant, avachie sur les longues chaises de la bicoque de la maîtresse de l'Ombre. Gédéon semblait toujours ailleurs... Incapable de l'aider à ce titre. Puis lui vint une idée, un éclair de logique... Une petite étincelle de génie.

Damoclès avait pour habitude de se promener dans les longs couloirs de la forteresse de Scholomance. Il connaissait les moindres recoins. Lors de l'une de ses sinistres balades, caché dans les plus profonds sous-sols de la bâtisse en ruine, une chambre funéraire se cachait. Elle était jonchée de morts-vivants et de cadavres embaumés placés sur des espèces d'étagères de marbre. Au fond de cette salle, dans un petit renfoncement se trouvait un étrange autel de pierre. Il était entouré de bougie sur ses extrémités. En son centre était posé un crâne, sur la gauche une bougie noire nourrit par une flamme ardente et sur la droite une bougie des plus classiques se consumant sans fin. Damoclès pouvait ressentir la toute puissance de cet endroit, l'ombre était omniprésent. Puis, sur le chevet de cet autel se trouvait un livre poussiéreux, lequel précisait comment solliciter une rencontre avec la Mort. Il garda dans le coin de la tête cet endroit, sans se douter qu'il serait aussi rapidement utile dans l'accomplissement de ses tâches.

Après quelques jours de patience, Damoclès rencontra à nouveau Sithyne et lui proposa cet endroit. La gardienne était convaincue. L'initiation du rituel pouvait débuter. Les deux complices se rendirent dans les ruines de Scholomance, Damoclès en tête, en direction de la chambre funéraire. Sithyne laissa le jeune chevalier de la Mort commencer ses sombres besognes, respectant à la lettre le rituel d'invocation rédigé par une ancienne fidèle de l'ombre "Roxane".

A genou, Damoclès commença ses prières sous forme d'imploration. Dans une épaisse brume, la Mort apparut en son centre, debout sur l'autel et toujours drapée d'une aura ardente dissimulant l'ensemble de sa silhouette. La Mort était furieuse. Elle n'avait pas apprécié que l'apprenti chevalier de la Mort se soumettre pour demander quelque chose. Elle attendait une réelle conviction et de la dignité. Ployer le genou était une forme de faiblesse. L'elfe était particulièrement énervé à ce moment, une rage intérieure le démangeait, comprenant à l'instant son erreur. Il avait une hantise, qui était celle de paraitre idiot. Il cherche chaque jour à être le meilleur de lui-même et pour la première fois, il échoua.

Néanmoins, la Mort fut "bonne" et accepta cette entretien, sans doute parce qu'elle avait compris que c'était la première fois que Damoclès convoqua en personne la Mort. Sithyne était juste derrière à regarder les deux sombres entités se parler. Pour se faire "pardonner", il fit don d'une dizaine de reliques de la lumière qu'il brûla soigneusement en les approchant de la flamme ardente qui jaillissait de la bougie noire. Les reliques brûlèrent à l'instant se dissipant dans une épaisse fumée noire.

Damoclès expliqua à la Mort qu'il était à la recherche de la puissance afin d'accomplir ses entreprises. Représenter l'ombre et ce, peu importe les sacrifices qu'il devra faire. Il ajouta qu'il souhaitait obtenir cette épée runique, première étape de son apprentissage en tant que chevalier de la Mort. La Mort hésita un instant... Une rare occasion de la voir dubitative. Puis, elle accepta. Elle enseigna à Damoclès à incanter un "portail de la mort". Il était maintenant possession d'une précieuse clé permettant de se téléporter dans une imposante forteresse volante, qui était autrefois, le quartier-maître des chevaliers de la Mort. L'entrevue terminée, la Mort disparut sous un éclat de rire, humiliant encore plus Damoclès noir de rage.
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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeLun 2 Aoû - 14:47

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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeLun 2 Aoû - 16:01

Ainsi parlait Damoclès...

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Une sombre lueur scintillait des deux mains froides de Damoclès. Le chevalier de la Mort commençait à effectuer son incantation, concentré face à son objectif, ouvrir la porte de la mort. Selon Sithyne, cette porte lui donnera accès à un lieu où seul les plus dignes peuvent y pénétrer. A l'abri des interférences de la Lumière, des dictons des fidèles de la nature ou de la stupidité des vivants. Ce lieu se nommait Achérus, fut un temps... L'antique lieu de villégiature des chevaliers de la Mort, là où ils s'entrainaient, forgeaient armes et armures et s'organisaient dans le fracas de la mort. Après quelques longues secondes de concentration la porte apparue, nappée d'une fumée violette et en son sommet un crâne de liche. Damoclès s'approcha lentement, puis d'un pas certain traversa le portail.

Derrière ce rideau de fumé, une cité toute aussi sombre que sa porte se dessina. Elle était étrangement comme il l'imaginait. Noire... Métallique... austère... Cette forteresse semble imprenable, maîtrisant le ciel à la ronde, elle enveloppait une grande partie des plaines d'une cité humaine détruite. Sans doute un ultime assaut qui se déroulait durant l'ancien monde. Damoclès visita avec Sithyne cette place forte, qu'elle semblait déjà connaître. Sans doute parce qu'elle avait pu obtenir ce sort quelques temps auparavant. Le lieu était inexploité, personne n'y résidait. En son centre, plusieurs drôles de forge étaient disposées. Sithyne lui indiqua qu'il s'agissait de Forgerune. Des instruments spéciaux, uniques pour les chevaliers de la mort, permettant de créer leurs armes et armures spécifiques. Sa quête pour obtenir une épée runique touchait donc à sa fin.

Sithyne lui donna une épée runique émoussée, qu'il plaça ensuite dans la forgerune. Il en sortait une épée runique inactivée. Ensuite, il alla disposer l'imposante lame sur une enclume, elle aussi frappée par la magie runique, puis avec un marteau, Damoclès ensorcela l'arme. Elle était prête... Il ne manquait plus qu'à apposer le sceau de la mort depuis la forgerune. L'enchantement noir qui parcourait la lame devait être l'expression de la volonté du chevalier. Il plaça sa nouvelle épée dans la bouche de la forgerune, puis incanta à nouveau. Figé face à l'épouvantable forge, il libéra toute sa rage pour la concentrer dans sa lame. La rune s'activa et une aura rouge sang apparut signant par le fer et la magie sa volonté la plus profonde. C'est ainsi que Damoclès devint un chevalier de la mort...
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César de Bussac

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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeVen 13 Aoû - 11:08

Ainsi parlait Damoclès...

Continuant ses aventures, Damoclès était à la recherche d'un moyen efficace de défaire Maladie. Cette immonde mort-vivant qui lui avait maudit sa vie et conduit à prendre des décisions fortes sur son avenir. Evidemment, il se gardait bien de dire que c'est grâce à lui qu'il était devenu un chevalier de la Mort. Il voit, à travers de cette histoire de vengeance, un moyen d'acquérir plus de puissance en se forgeant une discipline de fer. C'est à cette occasion, qu'il put se rapprocher de la communauté des vivants. Toujours intrigué par leur manière de vivre, calfeutrée dans leur forêt verte à lutter contre les morts-vivants sans pourtant prendre le risque de les affronter de face. Une drôle de guerre selon lui...

Pour Damoclès, il voit davantage son futur dans les terres du nord là où la mort est reine. Pendant plusieurs semaines, il parcourut les sinistres forêts des maleterres de l'Est et de l'Ouest, des clairières de Tirisfal en passant par l'exploration complète de Fossoyeuse, la forêt des pins argentées, les montagnes d'Alterac... Il se devait connaître les moindres sentiers, les plus petites grottes, les monuments les plus remarquables et remarqués... Son imaginaire lui poussait à croire qu'en tant que chevalier de la Mort, il devait connaître le royaume des morts. Il est après tout un guide pour les armées damnées.

En dehors de ses explorations, Damoclès était affairé à une autre affaire, celle-ci plus inquiétante que sa lutte contre le seigneur Maladie. Alors qu'il méditait dans le cimetière de la colline du corbeau, comme à son habitude, une voix caverneuse se fit entendre. Il avait beau croiser le regard de gauche à droite, aucune silhouette à la ronde. Perdant patience, il exclama que cette voix se montre... Mais rien. Elle se présentait comme l'impératrice, réclamant le trône de Maladie et qu'elle voyait en Damoclès un champion utile pour sa besogne. Dédaigneux, Damoclès n'était pas idiot. Il avait compris que derrière ces perfides compliments, la créature qui lui parlait ne cherchait qu'à faire de lui une arme utile pour ses entreprises. Trop attaché à sa liberté et répugnant toute forme d'esclavage contre sa personne, il marqua le pas.

Cependant, sa curiosité malsaine l'empêchait d'aller envoyer balader cette voix qui le harcelait. Il voulait en savoir plus. Il mit fin à la discussion, promettant de l'aider si cette entité lui laissait tuer Maladie de ses propres mains. Sous un éclat de rire, elle accepta puis disparu soudainement.

Plein d'audace, Damoclès chevaucha en direction des Terres Rouges afin de rencontrer en personne Maladie. Il était évidemment conscient qu'il ne pouvait rien contre le puissant nécromancien. Ainsi, il trouva un prétexte qui était d'apprendre la magie impie par ses enseignements contre la promesse d'être un fidèle de son "trône". Arrivé face à la grotte qui lui servait de repère, Damoclès demanda Maladie, qui apparu derrière son nuage de peste. Sans réserve, le chevalier de la mort lui fit par de sa discussion avec cette impératrice et de sa proposition. C'est ainsi, à sa plus grande stupéfaction, alors qu'il est d'habitude dénué de tout sentiment, que Damoclès sentit à travers la voix tremblante de Maladie la peur qui s'échappait du célèbre nécromancien.

Se voyant en position de force, Damoclès insista sans vergogne, prenant à ce titre un plaisir sadique à le terrifier. Il expliqua qu'il était en possession d'un dilemme. Celui de rejoindre cette impératrice et s'emparer avec elle -tôt ou tard- du trône ou alors que Maladie lui enseigne tout ce qu'il sait en contrepartie qu'il refuse de rejoindre cette voix. Terrifié par la nouvelle, Maladie coupa court à la discussion, sans doute comprenant la menace et avouant être assailli de tous les côtés. Sous un sourire malsain, Damoclès comprit que l'épopée de Maladie pouvait prendre fin. Après avoir été verbalement menacé de mort par Maladie, Damoclès repartit en direction de la forêt sombre avec des nouvelles intéressantes. Mais que faire dorénavant ?
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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeDim 15 Aoû - 19:02

Ainsi parlait Damoclès...

Sur le chemin du retour, Damoclès n'avait pas suffisamment d'information concernant cette impératrice. Il était d'ailleurs toujours aussi dubitatif, si ce n'est plus, après sa première rencontre. Comment une telle entité pouvait autant terrifier Maladie ? Etait-elle si puissante que ça ? Alors qu'il chevauchait à pleine vitesse en direction du cimetière, il s'était dit qu'il lui fallait mentir pour connaître réellement les motivations de cette personne.

Une fois arrivé dans le cimetière de la forêt sombre, Damoclès marcha calmement vers la butée, puis exclama à la voix de se manifester. Un léger vent traversa ses cheveux qui flottaient d'est en ouest, et inversement. Sans hésiter, et d'un ton certain, il déclara :

-"Je dois vous avouer mettre trompé à votre sujet. Ma curiosité m'avait poussé à rencontrer Maladie pour connaître son opinion. Il était terrifié. Vous m'avez convaincu, votre puissance me semble réelle. Je suis par conséquent à votre service."

Sans doute, ravie par ces paroles, la voix caverneuse se mit à se présenter en plongeant Damoclès dans une sinistre vision. Ses doutes étaient sérieux. Sans surprise, il s'agissait d'un démon ressemblant presque à une succube. Enfermé dans une vision ardente, il voyait tout autour de lui des flammes démoniaques, puis en son centre, se trouvait cette démone accompagnée d'une cohorte de succube. Tout portait à croire qu'il s'agissait d'un démon supérieur, la menace était réelle et Damoclès comprit pourquoi Maladie était terrifié. Tout en continuant la discussion, la démone s'était laisser dévoiler son prénom : Tryxvinia. Elle lui avait promis d'avoir un trône et n'hésitait pas à le persuader par des compliments, essayant sans doute de flatter l'égo de Damoclès, qui lui, restait toujours aussi stoïque.

Puis, le chevalier de la mort continua la discussion, demandant ce qu'il devait faire dorénavant, supposant qu'un consentement implicite avait été donné dans une collaboration au service des forces démoniaques. Tryxvinia avoua être encore bloquée dans sa dimension, sans doute préférant manipuler ses sujets depuis le néant distordu que de se manifester. A quoi bon risquer sa propre personne... Néanmoins, elle cherchait à recruter les nécromanciens ayant travaillé avec Maladie, commençant par Contagion qui, selon elle, était la clé pour défaire le sinistre maître-impie. Elle ajouta qu'une gardienne de la Tour savait où Contagion se terrait. En effet, cette ancienne collaboratrice de Maladie s'était rebellée contre lui. Un réel allié de circonstance pour Damoclès, lorsque le temps sera venu.

En possession de toutes les informations qu'il jugeait et ayant pu voir tout le talent de manipulation de cette démone, Damoclès mit fin à la discussion prétextant qu'il allait se mettre directement à sa recherche. En réalité, il avait déjà pris la décision de trahir sa confiance envers cette entité gangrenée. Damoclès s'était juré de ne jamais être manipulé, choyant son libre-arbitre et sa vision du monde, il admettra jamais la soumission. Encore moins celle venant d'un démon... A nouveau sur son destrier, il allait en direction de la Tour avec la ferme intention d'endiguer cette menace.
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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeJeu 27 Jan - 12:49



***




Après s'être absenté pendant de nombreuses lunes, Damoclès s'aventura comme à l'accoutumé dans le cimetière de la Colline pour s'assurer que les communautés des vivants ne s'étaient pas décidées à passer à l'action. Fort heureusement... Rien n'avait changé. Les squelettes continuaient d'envahir les lieux dans un silence morbide, tandis que les corbeaux dessinaient des ronds au-dessus du cimetière. L'endroit était toujours aussi sombre... Sous ses pieds, il pouvait toujours ressentir la présence de la liche.

Il était néanmoins étonné qu'aucune personne n'était venu à sa rencontre. Cet étonnement cachait difficilement une certaine satisfaction à son égard, puisqu'il supposa que les vivants avaient sans doute d'autres choses à accomplir lui laissant plus de temps à peaufiner la mission que la Mort lui avait demandé d'accomplir. Il faut dire que sécuriser le cimetière de la colline n'était pas chose facile d'autant que ce sinistre lieu fut pendant longtemps -et demeure toujours, bien qu'il soit retiré dans les terres du nord- un bastion du Nécromancien.

C'est d'ailleurs à son sujet que Damoclès s'absenta si longtemps. Reclus dans Scholomance, ce gnome à l'esprit chimérique est devenu complètement fou. La disparition d'Azmii n'a pas laissé indemne ce petit bout de chair. Après avoir tenté de discuter avec lui, essayant de lui sous-titrer l'endroit où se cacherait le phylactère de la liche dénommée Roxane, le gnome lui exclama son admiration pour la maîtresse des ombres et sa terrible inquiétude de ne plus la voir. C'est entre plusieurs esclandres qu'il finissait pas avouer que l'objet n'était pas au cimetière de la Colline mais à ses côtés. Las de ses délires, Damoclès cessa la discussion et se mit à la recherche du phylactère... Peine perdu, l'objet était trop bien caché... Peut-être même que le Nécromancien l'avait sur lui ? Après tout... Ca pouvait être n'importe quoi... Une bague, un collier... Une relique.

L'agacement de Damoclès devenait de plus en plus envahissant, hantant ses pensées jusqu'à lui faire perdre son éternelle patience. Il voulait ce phylactère, peu importe la manière pour l'obtenir... Qu'importe s'il devait éliminer sur son passage des créatures de l'ombre.

En plein tourment, le chevalier de la Mort décida de se concentrer sur sa recherche du thorium, il n'a jamais caché son ambition de se forger une armure digne de ce nom ; A la hauteur de sa fidélité pour Mariam. Il reprit le chemin en direction d'Achérus pour espérer faire créer une pioche emprunt de magie runique, espérant que ce pouvoir pourrait l'aider à percer les mystères de cet insaisissable métal.
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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeJeu 21 Avr - 14:31


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Damoclès pouvait se vanter d'y avoir été, d'être l'un des rares individus après l'effondrement à fouler le sol de ce continent de glace. Celui que l'on estimait à jamais perdu dans les affres du givre, du blizzard et surtout de la désolation. Pourtant, il contemplait les immenses couloirs de Ulduar, cette cité si particulière, qui se trouvait à la pointe septentrionale d'Azeroth. La température était si basse qu'un vivant n'aurait pu y survivre très longtemps. Le sol était recouvert de givre qui pouvait coller la matière et brûler la chair. Il fallait être mort pour s'y sentir chez soi. C'est sans doute par cette observation qu'il comprit que ce continent était fait pour lui... Il était vide, sans vie, jonché de cadavres et d'imposantes bâtisses dans lesquelles émanaient une puissance runique très sombre.

Accompagné au début par Sithyne, cette dernière l'abandonna dans les immenses plaines au pied de Dalaran à la suite d'une malencontreuse erreur. Sans doute parce qu'elle estimait que son utilité s'arrêtait aux portes du Norfendre. Pour Damoclès s'était une aubaine pour en apprendre plus sur lui. Accompagné du livre que la Tour lui avait donné, il se dirigea vers la couronne de glace. Le chef lieu de l'antique fléau de Arthas. Cette citadelle était immense, bien plus grande que la Tour du maître. Tout autour n'était que désolation, aucune lumière ne pouvait éclaircir ce lieu maudit à jamais. C'était donc ça la puissance du fléau... Une puissance qui coule dans les veines de Damoclès.

Inusable et infatigable, le chevalier de la mort -dont il aimait tant rappeler son titre- explora les recoins de ce continent, accompagné de son fidèle destrier tout aussi froid. Alors qu'il était fermement convaincu que la mort dominait ces immenses plaines enneigées, il finit par s'égarer dans ses épaisses pépinières qui étrangement abritaient la vie. Après tout, le cycle de la vie de et la mort était respecté, ces deux forces en présence qui luttent continuellement pour leur propre survie.

Cette aventure en Norfendre s'annonça comme une profonde introspection pour ce chevalier de la mort toujours en quête de réponse et de puissance. Avant d'atterrir sur les sentiers d'Ulduar, il s'était convaincu de rechercher de la Saronite et de trouver un moyen d'en extraire. S'il avait réussi à identifier le précieux métal du fait de son aura si noir, il avait tout tenté pour espérer obtenir si ce n'est qu'un  seul grain de ce métal maudit. Mais rien à faire, l'objet était trop solide, il fallait sans doute plus qu'une pioche pour réussir à se saisir de quelques minerais. Sans doute que les veines de Saronite devait faire appel à un savoir qu'il n'avait pas encore élucidé.

Capable d'effrayer autant les vivants que les morts, ce métal serait la clé de voûte de son objectif final. Néanmoins, s'il savait où en trouver, il se résigna à patienter encore quelques temps pour l'extraire. Il aura sans doute besoin de la coopération d'Azmii, de la Tour et de Sithyne. Il lâcha sa pioche, et s'abandonna dans les tréfonds d'Ulduar pour contempler l'œuvre des façonneurs. Cette cité était à la fois magnifique -même pour un mort dénué de tout sentiment- et dangereuse. Les chemins étaient étroits et truffés de pièges. Bien malgré lui, c'est dans l'un d'eux qu'il tomba... Il fut emporté dans un vide presque cosmique, il s'évanouit quelques instants pour se réveiller en un seul morceau dans la crypte du défilé.

Habitué du lieu, il se savait protégé de la providence de la Faucheuse, sans doute agréablement surpris de revoir son rejeton enfermé dans ces lieux. Pour Damoclès, cette étrange réapparition n'est pas le fruit du hasard... C'est à se demander si la Faucheuse n'a pas fait appel à lui. Il faut dire que lors de sa dernière rencontre avec elle, sur les marches de la citadelle de glace, Tanat lui exigea d'accomplir des choses plus urgentes que de rester vagabonder au Norfendre. Il s'imaginait que son retour fut précipité...

- "Soit", se disait il. "Je reconnais qu'il me fallait du temps pour répondre à certaines questions essentielles me concernant. Je crois en avoir obtenue une partie, ça ne suffit pas certes. C'est trop peu pour assouvir ma faim de curiosité et sans doute inutile pour l'accomplissement de ma quête, mais je dois reconnaître avoir eu l'opportunité de visiter des lieux inaccessibles et antiques. Si je n'ai pas réussi à extraire la Saronite des entrailles du Norfendre, je sais où elle se trouve et je compte bien revenir pour exploiter la puissance de ce dieu très ancien." Ajouta t-il dans les couloirs de la crypte. Il savait que la Faucheuse l'entendait, sans doute une manière pour lui de lui dire indirectement qu'il était à nouveau prêt à accomplir les missions qui lui ont été demandées de faire.

-"Me revoilà dans les couloirs de la mort, je dois dire que ce lieu m'est plus que familier. Je m'y sens bien, apaisé de ma colère. Si j'espère pouvoir me reposer à jamais, je doute bien que vous attendez de moi plus qu'un simple sommeil éternel. Allons... Je suis prêt à ressortir de cette crypte, je vous rendrai ce cimetière." S'exclama Damoclès dans d'un ton calme et monotone.

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MessageSujet: Re: Le mythe Damoclès   Le mythe Damoclès Icon_minitimeLun 27 Fév - 12:19

De l'eau a coulé sous les ponts depuis que Damoclès est devenu un chevalier de la Mort. Le monde n'est plus ce qu'il est, encore plus divisé que jamais, plus binaire qu'auparavant. Dans une telle période de trouble, Damoclès est avide de questionnement, car c'est ce qu'il est avant tout, un être de pensée et de doute.

Cependant rien n'arrive par hasard, et pour Damoclès cette quête de sens a été exacerbée suite aux récents événements qui ont remis en doute beaucoup de choses le concernant, au point même de remettre en cause l'utilité de son existence. "Après tout, voilà que la lumière s'installe impunément sur les terres de la mort... A quoi suis-je réellement destiné ?".

Voyant Brave s'approcher de plus en plus de la crypte de la Tour, il était soudainement étonné de voir autant de monde graviter autour. Juste de quoi susciter une curiosité maladive pour ce non-mort. Voilà qu'approcha le parangon de la lumière à dos de cheval, ignorant que sous cette capuche de thorium se cachait Damoclès toujours en vie. La discussion fut brève, puisqu'en réalité, le chevalier de la Mort comme le Paladin n'avait rien à se dire. Et pourquoi faire d'ailleurs...

Puis, plus au loin, descendait dans la vallée entourant la Tour, une torche géante. C'était Flamme qui arrivait, toutefois avec plus de hâte. Tout ceci était louche. Flamme expliqua au Mort, dont les relations étaient bien plus cordiales qu'avec Brave, qu'il y a une volonté de contrôler les sorties de la crypte, afin de guider les éveillés vers la Lumière. Un affront pour le chevalier de la Mort qui n'apprécie en aucun cas que des vivants viennent s'interférer aux portes du royaume des morts. Il voyait d'un mauvais œil de contrôler, dès la sortie, le destin de ces éveillés. Et puis, il voyait ça comme une ingérence supplémentaire des paladins sur des domaines qui ne sont pas les leurs. La Faucheuse confirmera bien plus tard à Damoclès que ces paladins n'ont pas été autorisés à s'installer.

Quoiqu'il en soit, il souhaitait en discuter avec Froide. Damoclès était remonté, hargneux et sanguin. On ne devait pas compromettre à ses intérêts. Toutefois, il était épris de doute, et il se devait de savoir si cette ingérence fut autorisée ou tout du moins tolérée par le Maître. Parce que, si c'était le cas, pour Damoclès, tout le sens de son engagement était fragilisé. Il se devait de savoir la relation qu'il pouvait y avoir entre le Maître et la Faucheuse pour autoriser une telle chose sans qu'il n'y ait de conséquence notable pour ces paladins.

Il entra donc dans la Tour, accompagné de Flamme, et se séparèrent à l'étage. L'une devait voir Manon, l'autre Froide qui était généralement dans les couloirs de la bibliothèque. Damoclès souhaitait savoir le lien qu'il y avait entre la Tour et la Mort, et qu'elle ne fut pas sa surprise !

Froide, lui dévoila un secret de la Tour au sujet du Maître. Ce dernier n'est pas plus différent des non-morts. Ce dernier était un être qui était mort avant la grande absorption. Il fut ramené ensuite par la Faucheuse. Ce qui explique que tous deux ont assisté à la Grande Absorption, tous deux ont été témoins de la disparition de toute vie. En revanche, la Faucheuse, elle, est plus ancienne que le Maître.

De cette révélation, des centaines et centaines de questions émergea dans l'esprit de ce chevalier. Perturbé, Damoclès ne parla pas de l'intérêt des paladins pour la crypte, oubliant au final l'essentiel qui était pour lui devenu si futile. Il tâcha cependant à écrire une lettre à destination du Maître pour lui avertir des conséquences néfastes que cela va engendrer. Mais pour ce dernier, cela n'avait que peu d'intérêts, ce n'était pas ses affaires.

Dans ce cas, si la voie diplomatique n'était pas possible, Damoclès se chargera de cette affaire à sa manière, s'il doit nettoyer de long en large cette vallée de ces paladins il le fera. Ca fera à des âmes en plus pour la Faucheuse !

Cependant, il était toujours intrigué des révélations de la Gardienne. Il souhaitait s'entretenir avec la Faucheuse cette fois-ci pour connaître réellement le sens des engagements des éveillés et l'utilité de sa présence. Ainsi, il se rendit dans son fief, au cimetière de la colline aux corbeaux pour interroger sa Maîtresse. Comprenant la gravité de la rencontre, elle apparut face à lui.

Damoclès demanda promptement le lien qu'il y a entre la Mort et le Maître. Laquelle confirma les révélations de Froide mais alla plus loin. Elle révéla également les événements du passé, et plus particulièrement de la Grande Absorption, ce dont Damoclès était très curieux. Il avait besoin de comprendre ce qui s'était passé pour connaître le sens de son existence. Ainsi, la Faucheuse expliqua que l'absorption est une oeuvre du Vide qui a tout aspiré. Le Maître était déjà mort à ce moment mais en était témoin. Elle expliqua également que c'est le Maître qui dispose des capacités pour faire revenir de la crypte les éveillés d'une manière encore inconnue pour le mort-vivant. Toutefois, la Faucheuse expliqua que la Tour était un carrefour tellurique. C'était suffisant pour comprendre que le Maître disposait de "clés" pour accéder au Vide. Et ces gardiennes devaient garder, du haut de la Tour, un passage vers le Vide. Ainsi, le lien entre la Mort et le Maître étaient pour lui plus que évident. Le Maître est revenu à la "vie" grâce à la Faucheuse. Ainsi, il existe une sorte de pacte entre le Maître et la Mort, tout comme il en existe un entre l'Ombre et la Mort. Une affirmation qui était en lien avec celle de Froide, qui chuchota que en tant que chevalier de la mort, nous étions sous la protection de la Faucheuse et indirectement du Maître.

De ce constat, Damoclès était toujours plein de questions, mais beaucoup dépendent de la volonté des gardiennes de divulguer toujours plus sur l'histoire de la grande absorption. Peut-être arrivera-t-il à connaître le fin mots de l'histoire ?

Puis, viens la question de la crypte. Pour la Faucheuse ce n'était pas dérangeant mais pas non plus souhaitable. Concrètement, elle laissa la liberté à Damoclès de choisir ce qui était le plus "juste" tant que cela sert ses intérêts. Pour ce dernier, il devait éliminer cette menace. Il informa sa Maîtresse de ses ambitions à moyen terme, laquelle agréa sans hésiter. Les temps changent, et c'est le moment pour Damoclès de montrer qu'il est réellement.
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