Début des hostilités

Percher depuis un rocher, le Worgen observe.




Les morts ont poliment reculer des frontières Sud. Frontière qui occupe l'attention de toute la meute, s'étonna-t-il en ricanant. Après tout, tel était le pacte. Les morts s'éloigne des terres de la meute et tout va bien.
Il ignore si sa Prêtresse à prit une décision définitive ou pas. Neutralité envers les cadavres ? Difficile de croire que le Dieu sauvage de la guerre puisse appuyer pareille décision.
Encore plus quand l'encre du pacte de la frontière sud n'a pas eu le temps de sécher que la frontière nord le déchire. Quoi ? Pensez-vous que TOUS ont les yeux vers le sud ?
Bientôt les morts seront dans le bastion sacré, mais ne le seront que pour une simple visite amicale ? Assez plaisanter. Le Chasseur prit le nécessaire pour le premier message d'une longue liste claire. Approuver ou pas par la meute.
Inutile de partir au frontière nord. Non, les morts font des visite "pacifique" au plein coeur des terres.
Enfin, plus maintenant. Après un déluge de flèche enduit d'huile enflammée et quelques coups de griffes. Et pour faire bon usage, finir le travail avec plus d'huile d'immolation.
Pour que la meute comprenne qu'il est plus que temps d'agir. Il prit tout de même un petit souvenir pour le bastion de l'ile. La tête d'un des géants un peu moins amochée que l'autre.

La forêt est le terrain de jeu idéal pour un Worgen et encore plus pour un ayant plusieurs cordes à son arc. Prochaine étape, guider les touristes insistant vers la sortie. Quitte à réduire la moitié nord de la forêt en cendre.

HRP:

La faux vibrait désormais nuit et jour. Toutes les faux du continent vibraient en harmonie avec elle. La prêtresse priait de toutes ses forces depuis maintenant plusieurs semaines et sentait les résultats. Elle put se se réjouir du réveil du chasseur Arlam. La place d’une prêtresse, même worgen, n’est pas sur les champs de batailles. C’est celles des militaires, des guerriers et des chasseurs. Morgenkriss restait devant la faux, priant sans cesse pour que de nouveaux worgens reviennent peupler les terres des worgens. C’est ainsi qu’elle pouvait aider le général Arlam dans sa lute contre les morts-vivants. Jusqu’à maintenant, les forces n’étaient pas équilibrées et se lancer dans une guerre ouverte était un suicide. Le pouvoir de l’ennemi est très grand qui parvient à soulever des villes entières du sol pour les faire voler dans les airs. Mais peut-être que le temps était venu maintenant car la faux vivrait et le son quelle émettait était semblable au chant du dieu, Goldrinn, renforçant le courage et la rage guerrière de tous les worgens.

(suite)

La prêtresse entra en forte concentration psychique pour pénétrer l’esprit d’Arlam afin de lui montrer l’image du pont à l’ouest de Moulin d’Ambre. Elle ajouta en pensée : « C’est trop près de notre maisons. Ils doivent partir. »

Mais ce qu’elle découvrit la rendit moins enthousiaste – si ce mot peut avoir un sens chez Morgenkriss. Le Chasseur était tombé en se battant hardiment contre les morts-vivants du Sépulcre et son âme errait maintenant dans l’entre-monde. Elle se rendit alors immédiatement sur le lieu de l’action et chargea le corps meurtri sur son loup. Au pas de course, ils repartirent au manoir de Fenris, évitant les postes de gardes grossiers des morts-vivants et, une fois sur place, La prêtresse entreprit avec détermination la cérémonie de résurrection sur le corps de son petit, rappelant son âme en celui-ci. Ce fut long et difficile mais, finalement, un souffle de vie revint animer la poitrine du worgen. Comprenant que la douleur serait grande pour lui si elle continuait, elle arrêta-là son rituel et se mit à le soigner du mieux qu’elle pouvait. Il faudra quelques jours pour effacer les traces morbides laissées les envahisseurs.

Durant plusieurs jours de suite, le Bleu resta de marbre sur le lit du bastion. Du mal à revenir ou autre chose ? Difficile à dire.
Toujours est-il. A l'aube d'un jour comme un autre. Le premier Worgen descendra les escaliers du bastion de Fenris aura une drôle de surprise. Le Bleu s'est évaporer sans laisser la moindre trace. Personne n'aura vu le jeune Worgen quitter le bastion. Et restera totalement introuvable.

Dans la forêt des Pins Argentés, on entendait de plus de hurlements de loups. Sans doute que le présence des puants, comme ils aimaient les appeler, y était pour quelque chose. Celle-ci avait été déjà bien réduite depuis leur première tentative d’invasion, le Sépulcre ayant été vidé de ses occupants indus. Mais cela était aussi provoqué par l’excitation générale due à l’augmentation en nombre des Ragelune car depuis que Morgenkriss avait récupéré la Faux d’Elune elle n’hésitait pas à s’en servir. Cette faux avait le pouvoir de faire revenir les worgens du Rêve d’Emeraude. Et il y en avait beaucoup. Tous étaient clairement et rageusement décidés à ne pas se laisser envahir par leurs ennemis de toujours des créatures qui n’avait aucune légitimité à arpenter ces terres, ni mêmes les autres, d’ailleurs.

Aussi, les représailles se précisaient. Désormais, les worgens ne se cachaient plus et montraient fièrement leur force tout en harcelant les quelques tas de chairs mortes encore présents par de petites attaques qui leur laissaient de terribles traumatismes glauques sur ce qui leur servait de corps. Notamment,la petite troupe qui occupait le pont des champs de Valgan, encerclées devant comme derrière. Ces idiots n’avaient pas réalisé qu’ils se trouvaient bien trop près de la maison des worgens, sur l’île de Fenris et sous l’oeil fantomatique de Fenrus le dévoreur qui veille sur toute la région.