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 Née pour tuer, un grand Ravage.

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Kazael

Kazael


Messages : 56
Date d'inscription : 17/05/2015

Née pour tuer, un grand Ravage. Empty
MessageSujet: Née pour tuer, un grand Ravage.   Née pour tuer, un grand Ravage. Icon_minitimeDim 21 Juin - 19:44

Spoiler:



Ravage.

De son côté, après sa baignade, Ravage décida de rejoindre la chapelle. Il savait que Neige et Harmonie s’y étaient rendues. Leur parler pourrait être amusant? Il pourrait ainsi se moquer gentiment d’Harmonie… et apprendre à connaître Neige un peu plus.

Mais ce n’est sur aucune d’elle qui ne tomba lorsqu’il arriva là-bas, mais sur une autre humaine… complètement nue!

Tapis dans sa forme de traqueur invisible, il rôda autour d’elle et l’observa se démener à droite à gauche.
Il lui sembla que la petite était de bon cœur et décida de se montrer finalement. Toute surprise lorsqu’il se dévoila, elle sembla quelque peu sur ses gardes, mais lorsque l’elfe lui lança quelques vêtements, elle se détendit et accepta de le suivre.

Et hormis de courtes interruptions que firent Barde et un étrange gnome qui parlait aux pierres, Ravage pu continuer ce qu’il avait commencé, c’est-à-dire, aider la jeune demoiselle.

Il lui dévoila beaucoup de ce qu’il connaissait, l’avertissant des dangers de ce monde, de ce qui pourrait la tuer –soit pratiquement toute chose-, des différents lieux qu’il connaissait, des communautés, du marais… etc., etc. ce qui leur prit une bonne heure tout du moins.

Ensuite, comme il lui avait promis, ils firent demi-tour et regagnèrent la chapelle, ainsi donc, que Barde.
Là, ils y eurent quelques conversations, quelques moqueries. Barde désirait désespérément trouver un nom à la petite, mais demandant l’avis de Rieur, celui-ci, maladroitement, dit que rien ne l’inspirait en la regardant, ce qui généra quelques réactions… cela va sans dire.

Puis, comme pour couper court à ces chamailleries inutiles, Ravage proposa de nommer la petite Ironie.
Bien qu’elle sembla hésitante, elle finit par accepter tout en lâchant :

- Dans le pire des cas, je n’aurai qu’à me justifier en disant que c’est lui qui m’a trouvé ce nom pourrie.

Ce à quoi Ravage rétorqua en s’esclaffant :

- J’ai bien choisi le nom! Elle a du répondant cette petite!


Jusqu’à ce moment précis de la journée, tout c’était bien déroulé, cela avait été une journée active et amusante. L’elfe s’était entrainé durement, il avait aidé Rieur et Neige, puis Ironie, et avait même réussi à taquiner Barde au point qu’il en boude. Parfait, tout était par-fait!

Et puis ses mains se mirent à trembler, et son cœur à accélérer. Même Ironie s’en apperçu! Et Barde, de son oreille fine, encore plus!

Immdiatement, ce dernier lui dit de se calmer.

Et Ravage, de peur que la petite découvre son problème, feignit immédiatement d’avoir trop chaud, et qu’il ne lui fallait qu’un peu d’air frais.

Alors il sortit. Et courut. Et arriva au lac. Et fit un carnage des pauvres crocilisques.

Jusque-là, encore, il se dit que ce n’était pas trop grave… que son secret était préservé.

Mais…

Quand il revînt, calmé, il eut juste le temps d’entendre Barde conclure sa phrase en dévoilant son secret…
Cette fois, ce ne fut pas la rage de son problème, mais celle d’être trahi qui l’anima. Il fit savoir à Barde qu’il l’avait entendu, puis, disparut, fulminant.

Il alla se poser sur une pierre haut-perché et mis tout l’effort du monde pour se calmer.

Et plus tard, alors qu’il arrivait lentement mais surement à se contenir, la petite Ironie, maintenant seule, beugla son nom qui résonna un peu partout dans la vallée.

Elle le répéta… encore et encore.

Et comme il ne supporta plus sa jérémiade, il décida de réapparaître, ce qui déclencha un nouvel échange verbal dans lequel, alors qu’Ironie essayait de le convaincre que de toute façon, elle se doutait de son « problème » et que Barde n’avait fait que la rassurée sur le fait qu’il n’attaquait jamais les gens, Ravage s’éructa que le point n’était pas là, qu’il ne la connaissait pas, que seul deux personnes –maintenant trois- connaissaient son secret, et que tout deux avait promis de ne jamais le révéler. L’un l’avait couvert plus d’une fois… alors que l’autre, venait tout juste de s’ouvrir la trappe.

Et c’était en cela, en le fait d’avoir brisé une promesse que Ravage fulminait.

Pour le rassurer, Ironie fit la promesse de ne jamais en parler à quiconque, « jamais », qu’elle avait prononcé avec tant d’insistance que Ravage lui donna le bénéfice du doute, disparaissant en grommelant un bonsoir.
Mais sa colère était loin de s’être apaisé… Oh loin de là.

Jetant un bref coup d’œil derrière lui, s’assurant que la petite ne le suivait pas, Ravage partit comme une flèche vers le marais. Et plus il courrait, plus il sentait ses nerfs se tordrent d’une envie, une seule, détruire.
Cela commença sur un Traqueur. Continua sur quelques dindons. Se poursuivit sur des Troggs, sur des Crocilisques. Rebondît sur un ou deux Léviathans…

Mais cette fois, rien ne sembla le calmer. Au contraire… plus il tuait… plus elle s’envenimait. Si l’on aurait pu le voir à ce moment… personne n’aurait pu croire que le gentil et un peu naïf Ravage vivait dans ce corps dépossédé.

Ses yeux, sombres, sa gueule, haletante, son visage, plein de sang, tout faisait penser à un monstre sanguinaire, aussi puéril et cruel qu’un Trogg, mais sans couardise et d’une faim insatiable.

Dans la tête de cette chose qu’on ne pouvait plus nommer Ravage, le peu d’esprit et de raison qui restait ne fut utile qu’à une chose : « Qu’est-ce que je tue maintenant…? »

Dans un flash, une sorte de réminiscence immédiate,  il parcouru mentalement les créatures qu’il connaissait. Par une chance qu’on ne comprendra jamais ce n’est ni à Douce ni à Ti-rat à qui il pensa mais aux créatures qui vivaient près d’Abercrombie.

Et de la rive, vers elles, il courut. Euphémisme… Il chargea! Se rapprochant à grandes enjambés, sentant leurs morts arrivé, sentant déjà leur sang chaud sur son visage… ça le rendait que plus fou et extatique. Et de cette envie, ces pas s’accélèrent, encore, toujours à tel point, qu’on aurait presque eu l’impression qu’il flottait sur la terre, la frôlant à peine du bout des pieds.*

Et lorsqu’il arriva  au lieu des créatures, il va sans dire que ce ne fut pas beau à voir…

Il sauta sur une première et l’éviscéra en moins de temps qu’il n’en faut pour qu’une goutte de pluie ne tombe du ciel sur la terre. Et il continua. Entre les larmes venues des cieux et le tonnerre, entre les cris des deux camps, Ravage se retrouva rapidement entouré, se battant toujours fou de rage. Mais les créatures étaient en surnombre, que ce soit de leur mort ou de leur vivant, elles étaient tout autour de lui. Alors Ravage, presque animalement intuitif, commença à viser des organes plus précisément que d’autres. Le cou, les yeux, les tempes, les viscères… stupéfiant les créatures qui se voyaient une à une éradiquer.*

Puis l’orage arrêta.

Allongé dans l’eau humide, le corps couvert de boue, de sang, du sien, beaucoup du leur, de sueur, de blessures, Ravage respirait lentement… Il s’était enfin calmé. Son visage était à moitié plonger dans l’eau de pluie et dans la terre granuleuse et mouillée. Lorsqu’il respirait, de petites bulles de sang et de toutes ces substances se formaient aux rondeurs de ses lèvres.

Dans une respiration difficile, il gémît alors un cri, un pleure, une complainte, tout ça à la fois… : « Pourquoi…m’avez-vous…fait…ainsi. »

Il s’endormit là.

Formant un cercle morbide autour de lui, des cadavres reposaient.

-----------------------------------

Ravage se leva quelques heures plus tard et versa une timide larme en regardant son œuvre. Pourtant, il n’avait jamais éprouvé de remord pour ces pulsions… mais cette fois, incompréhensiblement, c’était le cas. D'humeur maussade, d’un pas lent, boiteux, titubant, il  regagna Hautemaisons où il s’écrasa mollement, dormant d’un sommeil aussi perturbé que cette nuit l’avait été.
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