Harmonie c'était encore fâchée avec tout le monde, un énième fois. Comme d'habitude, elle partie s'isoler dans les Plaine de l'ouest : vastes espace, petite maison, jardin, océan et soleil. Tout ce qui lui fallait pour oublier le monde.
La vérité, c'est qu'elle était accros à ça, la quiétude, la mer et le soleil. Rien la rendait plus heureuse. Rien ? Peut-être pas ... Mais elle ne le savait pas encore.
Toutefois sa ville manquait de vie. Elle aurait aimé avoir un marché animé et un salon de thé, si seulement elle avait pu le concevoir dans son amnésie.
A défaut elle avait des projets. Et une chapelle pleine de meubles, tableaux et bibelots.
Elle commença donc à meubler la maison commune, l'auberge, avec les tables, chaises et tapis, pour en faire un lieu d'accueil plus chaleureux. Elle alluma un feu dans la cheminée, fit les poussières et laissa même un des coffres vides pour les dépôts de ressources communes.
Un autre coffre, le plus petit, noir, rejoignit la forge, elle récolta les outils primaires pour les y stocker, créant le coffre d'artisanat similaire à celui de Haute-maison. Elle y copierait les plans éventuellement pour qu'il soit utilisable sur place.
Elle conserva un dernier des coffrets pour son usage personnel, dans sa maison, où elle pourrait y stocker ses propres ressources à elle, ses vêtements, son barda ....
Elles essaya de décorer l'auberge avec les tableaux aussi, pour ... la décoration. Elle passa un temps à les admirer, observant le style et la méthode. Elle comptait peindre une fresque des ages dans la chapelle vidée, sur les murs, peut être même le sol et le plafond ? Des sauvages de la Forêt Verte avaient cassé des fenêtres, elle devait trouver un moyen de les combler avec ce qu'elle avait. Surement des pierres ou des planches, elle ne le savait pas encore.
Puis elle se souvint de ce pouvoir de Papillon, les racines. Pourquoi ne pas virer l'ancienne divinité de ce lieu, la Lumière, pour laisser la place à la nature ?
Avec des plantes, des racines et des peaux de bêtes, elle pourrait consacrer la chapelle à sa propre croyance !
Elle finit donc par décider les choses ainsi : la Chapelle serai consacrer au culte de la nature, car la régénération des terres fertiles qu'était les plaines devait bien partir de quelque part et ce lieu de culte ferait un bon point de départ. Ça demanderait du travail.
Les tableaux trop grands pour l'auberge rejoindrait l'hôtel de ville, un bâtiment assez vaste pour faire office de musé.
Les statues seraient réparties entre l'auberge et l'autel de ville, pour leur donner un semblant de vie.
Dans le lot des statues en question, l'une d'elle lui inspirait le plus grands des respects .. voir même l'inspirée. Pour ne pas dire plus.
Il s'agissait d'un grand guerrier aux cheveux rebelles et au visage dur. Elle plaça celle-ci dans l'auberge, sous l'escalier.
La statue du prêtre prit la place de l'orateur dans l'hôtel de ville-musé.
La statue de l'elfe doré trouva sa place à l'entrée de l'auberge, dans le coin de la grande salle, de sorte à ce qu'il accueil les visiteurs avec son salut-méditiation perpétuel et son implacable silence.
Les autres meubles et décoration rejoignirent l'auberge, meublant l'étage et décorant le bar et les tables. On fait avec ce qu'on a ..
Biensure, Harmonie et ses petits bras auraient le plus grand mal a déplacer ces pièces d'oeuvre en chêne massif et en marbre. Ce serai plus simple si elle pouvait devenir une sorte de grosse créature avec des bras comme des cuisses ... Ha ben oui. Elle fait son réaménagement sous forme worgen.
Une fois la chapelle vidée, il ne restait plus que cet étrange objet .. Une sorte de boite a fente.
Harmonie la regarda un long moment, perplexe, avant de la manipuler et l'étudier dans tout les sens possible sans la casser. Ce truc devait bien être utile à quelque chose ....
- HRP:
Il s'agit de rendre vie à Ruisselune, le topo est simple : l'essentiel de ce que contient la chapelle va dans l'auberge de sorte à avoir un lieu de vie équipé.
S'y trouve en prime un Coffre de guilde.
Dans la forge : un coffre d'artisanat de Haute-maison
Chez Harmonie : un coffre de banque perso !
Devant l'auberge : boite-à-lettre. Harmonie n'a pas pigé ce que c'était, elle enquête.
Pour l'hôtel de ville : les gros tableau contre les murs et la statue de Bénédictus à la place du Bourgmestre.