Le lendemain duquel Ravage avait proposer l'idée de capturer un/une ombreux/se pour posséder une monnaie d'échange afin de récupérer les corps de Neige, Milly et Lerouge ; l'elfe, Harmonie et Fumée se mirent en chasse.
Faute de réussir à découvrir où se terraient ces pourritures, c'est toujours à l'aune de son sentiment de vengeance que Ravage entreprit d'assaillir la maison lugubre en espérant y découvrir quelque chose de substantiel à sa quête.
Aidé par Papillon, Force et Feuyice, la troupe réussit à détruire la porte qui gardait la bâtisse de leur intrusion, ce qui s'enchaîna ensuite sur une violente bataille entre les forces squelettiques et obscures qui y avaient élu domicile, et nos quatre comparses.
Solde de la soirée : une masse arrachée aux mains d'une de ces pourritures, aucune trace des ombreux, pas plus concernant les corps de leur défunt amis, une querelle physique entre Ravage, Force et Feuyice engendré par les brumes ténébreuses ainsi qu'une bâtisse misent en feu leur empêchant d'y retourner.
Bref, rien de bien réconfortant.
Aussi, au terme de l'évènement, Feuyice s'enfuie pleurer Neige et Ravage, fulminant de colère, en fit autant.
Encore affecté par les volutes sombres, il ne préféra pas rester en compagnie des autres et s'enfonça plus avant dans les terres où il gagna un sommet pour méditer, et puis, bien plus tard, s'endormit dans un sommeil tourmenté et très peu réparateur.
Dès son réveil, et malgré la fatigue, Ravage se remit en route et arpenta la forêt sombre, les terres de cendres et même le marais pour y découvrir traces de ses proies : rien.
C'est ainsi que le désespoir commença de le gagner. L'elfe connaissait bien certaines lois du monde naturel. Et l'une d'elle, la putréfaction, il l'avait vu à l’œuvre un nombre si incalculable de fois que les images de vers et de larves en bataillons de la mort eurent tôt fait d'animer ses pensées. Le Temps pressait la pointe de sa hache contre son cou, sentait-il parfaitement. Et c'est de cette prise de conscience que l'elfe regagna la maison lugubre de la forêt sombre, puis, le cimetière où s'était joué quelques semaines plutôt une bataille féroce contre les sbires du nécromant.
À l'aide de dards de scorpides et de bobine de fil grossier, il rallia ensemble différents morceaux de cuir pour en faire une large nappe en forme de banderole. Crève-coeur, sa dague, en main, il commença à déchirer minutieusement le cuir de manière à zébrer la nappe d'un texte. Voici ce qui fut écrit : "À l'adresse des Ombreux. Nous voulons récupérer les dépouilles de nos défunts Neige, Milly et Lerouge. Nous sommes prêt à négocier avant que tout ceci ne finisse dans un bain de sang. Prenez l'état de la maison sombre comme un avertissement."
Ainsi fait, Ravage sortit de son sac des fioles de sang qu'il dé-bouchonna et versa doucement son contenu dans les zébrures du texte pour le rendre plus visible. Une fois le sang coagulé, Ravage s'enfonça dans la crypte rapidement et déposer la nappe dans les escaliers, juste devant les portes métalliques.
Croyant être indétectable sous sa forme de "dissimulé", quelque chose dee surprenant arriva : avant même qu'il ne dépose la nappe, les sbires squelettiques se ruèrent sur la porte en poussant des croassements glauques, battant le fer du grillage de leur épées en des grincements métalliques.
Rav' les regarda un moment, stupéfait et dégouté, puis remonta à la surface aussi vite que possible.
- hrp:
Je n'ai pas voulu détailler d'avantage afin de ne pas surcharger le texte, mais je donne ici suite à l'anim d'avant-hier. Ma demande est simple : que soit considéré qu'une nappe de cuir ait été déposé devant les portes menant au repère du nécromancien dans la crypte de la forêt sombre, avec le texte écrit plus haut. Pour la réaction des squelettes, je pars du principe de leur nécrophagie ; l'odeur du sang sur la nappe ayant déchaîné leurs passions.