Grande Artéfactrice

Les dieux ne lui parlaient pas. Pas un signe.
Les esprits et fantômes qui la passionnaient tant avaient globalement tous disparus. Le dernier encore actif, Abercrombie, ne l'aiderait pas. Il prétendait qu'elle n'avait aucun don pour la magie.

Les autres avaient tous des pouvoir, des éclairs, des flammes, de la Lumière et des félins qui venaient se battre pour eux. Elle n'avait rien ... Sauf la science.

Tempérance entreprit donc de mettre en pratique ses connaissances techniques et son instinct pour l'optimisation des ressources disponibles.

Elle commença par le commencement : un gilet en cuir cousu main ... obsolète compte tenu des avancées en matière de blindage individuel offert par le plastron en écaille.

Elle pris son fil, son aiguille en griffe de scorpide et se mis a en coudre le bas : un sac.
Avec ça, elle pourrait transporter plus de babioles pour progresser dans ses recherches.
Elle ajouta une anse en lanière de cuir, suffisamment solide pour tenir la charge éventuelle et longue pour pouvoir porter le sac en bandoulière, puis renforça le fond avec un ... Renfort de cuir léger. simple, efficace. le gilet ayant une contenance suffisante pour y mettre la moitié de son corps, il devrait être assez volumineux pour les restes de bestioles.

Elle passa ensuite a une étape plus délicate : les jambières. Elle disposait de Chausses solide en toile, de fil en quantité et de peaux de crocilsiques. Compte tenue des connaissances acquises en travaillant sur le plastron, le travaille sur le pantalon paraissait désormais simple : tailler les peau, recouvrir les jambes du pantalon avec, les fixer solidement de sorte a ce que le contact soit optimal et recommencer l'opération de l'autre coté. L'avantage étant que cette fois, pour percer la peau, il suffit d'utiliser le couteau qui a servit à la détacher du corps de l'animal.

Après coup, le plastron d'écaille primitif pourrait subir le même traitement, on est jamais assez protégé. Elle profita d'un stock de peaux de crocos pour renforcer encore d'avantage le plastron primaire, autant et taillant allégrement dans les redondances les plus épaisses pour en conserver la souplesse tout en améliorant l’absorption cinétique avec une épaisseur de peau. Au final, le plastron avait certes perdu de la matière, mais gagné en résistance.


Les étapes suivantes de ses bricolages nécessitaient une approche plus expérimentale. Elle se contenta de quelques plans et essais sur les matériaux plutôt que de sacrifier des ustensiles rares.
Elle envisagea d'utiliser les longues et épaisses dents de des crocs de sabre pour en faire des armes de jet. En les affutant et en lestant l'autre extrémité, elles devraient avoir l'inertie et la pénétration nécessaire pour infliger des dégâts conséquents. Encore fallait-il trouver le bon élément pour le leste. Du bois semblait tout indiqué. Un bâton débité en tronçons ? des crocs de pierres de trogg ? Ils sont plus denses mais sont plats ... et on en trouve surtout dans la bouche des troggs.
Elle se contenta de préparer quelques crocs de sabres affutés et crantés, en vue d'essais à venir.

Enfin, elle regarda son bâton et son couteau à dépecer. La combinaison des deux formerai une arme effroyable, compte tenu du fait que le couteau est en métal, ce qui n'est pas à la porté de tout le monde. Toutefois, un couteau de ce type est un objet très rare. Le sacrifier pour une arme couterai au passage la capacité de s'en servir comme outil ... a voir. D'autant qu'il pourrait bien être plus tranchant qu'il ne l'est actuellement.

Le savoir faire de Tempérance se développait bien. Après le sac et les jambières très réussi, les essais avec les étoiles volantes en dents de félin furent plutôt concluants. Tout ce savoir faire se concentrait dans le coffre d'artisan de sa communauté.

Félicité n'avait plus rien développer de bon depuis des jours, elle essayer encore la magie et le contact avec le monde des morts .. Cette fascination lui prenait du temps, elle ressentait le lien qu'elle avait avec cette aspect des arcanes, mais ne parvenait pas à concrétiser ses expériences ....
Elle ne se rendait pas compte que le fait qu'elle soit elle même de nouveau vivante soit la cause de ses échecs. En plus, bien qu'assez égocentrique -et excentrique à la fois- elle était devenue altruiste, ce qui a une fichue tendance à repousser les ombres nécessaires à l'utilisation de nécromancie.

Elle se retrouva donc en possession de squelettes, d'os et de chose équivalentes sans avoir trouver quoique ce soit. Le tout dans sa petite maison au pieds de la tour.
Elle s'y était installée, attendant patiemment que les servantes du Maitre l'acceptent parmi elles. Pour passer le temps, elle avait récolter de la matière pour expérimenter des choses sans succès. Faute de mieux, elle se mis à faire du recyclage technique comme à son habitude.

Elle expérimentait des pièges depuis de semaines, sans jamais avoir réellement concrétisé ses recherches.
Pour ça, Tempérance c'était appuyé sur les propriétés de mémoire des formes et l'élasticité mécanique des matériaux : les vainqueurs étaient le bois, le cuir et ... les os. En fait les os étaient même n°1 de la liste, mais après un traitement de choc. Ils sont plus denses, ont une meilleur cohésion structurelle et sont plus résistant. Malheureusement, ils sont aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup plus durs à travailler ! Sans les taillé avec précision, traitement chimique -merci les scorpides et leur poison acide- et thermique pour les attendrir en les faisant bouillir et les durcir à nouveau, ce sont juste des .. os. Elle se contenta de prendre des note sur ses expérimentation avant de passé à autre chose.

Le cuir tressé en corde de lanières serrée s’avérât être un objet de grande classe, de par le sifflement et le claquement émit suite à un geste du poignet. En y ajoutant un manche et, soyons fou, des crocs de crocsilisques à l'autre extrémité, elle pourrait avoir une arme amusante.
Le cuir est plus rigide et résistant que les ficelles et autres cordes que l'ont peut trouvé dans le monde, ce qui lui donne des usages bien plus techniques.


Ses recherches en balistiques, notamment pour les shurikens, avaient démontrer que les projectiles en pointes souffraient d'un trop grand manque de précision , d'autant plus si on essais d'en augmenter la portée. En réalité ils allaient un peu partout sauf sur sur la cible, et encore jamais bien loin de leur point de départ. Il fallait en augmenter la stabilité. Les plumes apportée par Brume semblaient être adaptée.
Tempérance avait essayé de s'en servir comme fléchette, initialement, mais elles étaient trop légère pour parcourir plus de 2 mètres. En revanche elles volaient plutôt bien !
De fait, disposée à l'arrière des projectiles, elle volaient plutôt bien. Restait à trouver une pointe pour l'autre bout, l'idée étant d'avoir une arme mortelle et non pas un objet à énerver les gens à distance (le fouet occupant déjà ce rôle).
Des éclats de pierres ou d'os taillés en pointes acérées feraient l'affaire.
L'autre partie constituait en un objet capable de projeté ses flèches plus loin et plus fort que ne puisse le faire un bras.

C'est ainsi que l'arc d'os. En taillant et assemblant des os, en équilibrant l'artefact avec des fioritures décoratives en apparence mais utiles en réalité, en sacrifiant les revenants rampants dans les rochers pour leur voler leur ossements, ainsi que quelques lézards trainant derrière la maison, Félicité s'amusa à concevoir une nouvelle arme remarquable. Le fouet servant de corde et les os solidement fixés ensemble l'arc.

Ce que Tempérance pu constater après ce premier essai : Les os attendris, une fois re-durcis, devenaient cassants et rien ne permettait de les assembler ensemble de façon durable, si bien que le bois d'arc ne résistait pas à la tension de la corde. De plus, le cuir est plus solide, mais extensible. Enfin, les pointes et l’empennage ne suffisait pas pour les flèches. Il faut bien le fixer sur un bois de flèche.

Cet échec fut riche d'enseignement pour Tempérance, elle le prit avec bonne humeur, elle c'était bien amusée à raté son arc.

Blanche lui avait raconté qu'un jour, elle avait lancer un vieux bout de bois courbe et plat sur un rat qui la regardait de travers .. elle l'avait louper de beaucoup et mieux encore, le bâton se mit à voler en tournoyant, prenant une courbe étrange pour finalement lui revenir à la figure.
Elle l'avait détruit en pensant a un objet maudit doué d'une volonté propre.

Tempérance n'est pas superstitieuse pour un sous, elle étudia la question du projectile auto-récupérable en se basant sur les explication de son amie.
Depuis qu'elle avait rejoint la tour, elle avait le temps, hormis quelques sorties pour assister les nouveaux venus -dont la plupart finissaient mal- elle pouvait se livrer à loisir à ses travaux.
Après quelques jours et quelques bâtons tordus sacrifiés pour la Science, elle finit par obtenir un résultat, qu'elle améliora encore et encore jusqu'à avoir un produit finit satisfaisant. Elle avait désormais une arme capable de frapper ses adversaires à distance avant de lui revenir en main, l'essentiel de recherche s'appuyant sur la méthode de lancer plus que sur l'objet en lui même : bien maitrisée, l'arme fauchait la cible à la tête avant de revenir sensiblement vers le lanceur.
Mieux encore, même en évitant l'arme au premier passage, le retour pouvait encore toucher par derrière, causant des dommages encore plus dévastateurs.

Dans la tour, la vie était calme .. peut être trop pour une habituée du monde extérieur, mais le lieux en lui même pouvait faire l'objet de recherches et d'aménagements en conséquence.
Tempérance s'appliqua donc à aménager, rafraichir et nettoyer les vieilles écuries. Elle avait une idée en tête.
Loin de vouloir acceuillir de nouvelles bêtes volumineuse et plus ou moins poilues, elle voulait créer un espace pour les insectes comme Drone, son fidèle ... heu ... moustique ? truc volant doté d'un dard et de mandibules. Il lui faudrait consulter les livres de la bibliothèque pour définir son espèce, cet insecte était devenu énorme et faisait peur à tout le monde.
Quoiqu'il en soit, elle voulait lui aménager un nid dans lequel il pourrait nicher et procréer. Un seul était déjà menaçant, une colonie complète de créatures semblables formerait une parfaite petite armée. Et puis, il semblait aussi que ces insectes produisait des substances nutritives et quelle avait tendance à altérer les matériaux de leur environnement pour en créer d'autre qui pourraient se révéler utiles.

Les autres créatures agissant de la même manière, c'était les araignées. Facile à nourrir, elle produisent un fil solide pour fabrique nids et pièges. Exploiter ce filon pourrait être productif, avec quelques soies d'araignées elle commença des études, notamment sur la résistance et la flexibilité de la fibre.

Enfin, ses histoires d'araignée lui donnèrent un tout nouveau projet de recherche !
En tapant dans un cocon dans les sous-sol infestés de ces créatures, Tempérance fut surprise de rester coller alors qu'une horde de petites araignées agressives en jaillissait pour l'attaquer !
C'était donc comme ça qu'elles nourrissait leur progéniture. Un piège. Très malin !

Ce n'était pas la première fois qu'elle se prenait les pieds dans un trou ou un tas de débris qui la maintenait coincée. Elle envisagea donc de créer un système similaire pour son propre usage, une arme passive.
Transporter des araignées semblait une idée ... hasardeuse. Elle se rabattit donc vers quelque chose de moins capricieux et plus fiable. Elle avait trouver des essences de feu en quantité suffisantes pour les utiliser dans son invention. C'était une substance brulante qui partait en flamme quand compressé, excité ou sollicité d'une certaine manière.
Il ne restait plus qu'a concevoir un système adapté qui bloquerait la cheville ou la patte ou toute partie du corps de ce qui marcherait dessus (ou le prendrait dans la tête suite à un lancer rageur en pleine figure). Avec l'essence de feu dedans, la pauvre créature-personne-chose qui se retrouverait piégée se verrait immolée sur place.
Elle mis la priorité sur le développement de cette nouvelle arme.

Le boomerang fut facile à fabriquer, un peu moins à régler. Mais le résultat fut probant.

Quelque temps plus tard, le Maître permis l'utilisation des anciennes écuries pour l'expérience de Tempérance, surtout après que Manon avait constaté que les insectes que voulait élever son amie étaient de redoutables armes contre les moisissures arcaniques. Un petit nid de moustique commença son développement en se nourrissant de ces moisissures.

Enfin, les essences de feux étaient bien difficiles à maîtriser et à stabiliser dans un dispositif déclenchable à retardement. Mais avec un peu de persévérance, Tempérance obtint un résultat qui lui grilla quelques poils mais qui pourrait éventuellement être exploité.

Tempérance avait parler d'urbaniser les installations trop modestes de Haute-maison.
Pour cela, il lui faudrait du bois, pour commencer ...
Les branches que l'ont trouvait dans le marais pouvaient être bien, mais elle restaient trop rudimentaires pour des constructions durables. Elle se mit donc à les améliorer, en les ponçant à l'aide de pierres suffisamment rêches pour en supprimer les défauts avant de les laisser sècher, pour les durcir.
Dans le doute, au pire des cas, il lui restait toujours une hachette pour débiter du bois directement sur les arbres, avec les forêts et le marais, les arbres, ce n'est pas ce qu'il manque !

Pour le reste des maisons, elle envisageait d'utiliser de la glaise et des feuilles, en quantité industrielles dans le Marais, bref, rien de compliquer ..

HRP:

Le bois pouvait être trouvé facilement. Là n’était pas le problème. Les maisons de Hautemaisons étaient structurées à partir de bois des souches d’arbre qui avaient été visiblement abattus. C’était sur des questions de quantité, d’outillage et de main d’œuvre que Tempérance butait. La hachette de révéla bien trop rudimentaire pour permettre une taille correcte du bois. Et le temps nécessaire, vu le manque de bonnes volontés pour l’aider dans sa tâche, serait si énorme qu’il faudrait sans doute une vie entière pour construire une seule maison telle que Tempérance l’imaginait.

Il fallait qu’elle revoit ses ambitions à la baisse, ou bien... Utiliser d’autres moyens plus... surnaturels ?

La découverte de la scierie du Val d'Est lui fournissait une nouvelle base pour le bois. Pour les habitations ... des cabanes peut être ? ...

Ou alors, le P.P. Plan Papillon (ou plan pourrit ?), qui consistait à faire pousser les habitations par la maitrise des magie de la nature qui faisiat la joie des habitant de Haute-maison.

A force d'effort et de sacrifices, Brume avait fait pousser Espoir, envers et contre tous, au beau milieu d'une vallée stérile et caillouteuse où seule la mort règne en maitre. Tempérance en connaissait trois capables d'utiliser les magie de la nature, ensemble elles arriveraient surement à faire pousser et modeler des maison-arbres, maison-buches ou même champi-maisons dans le marais.
Restait à voir avec les principale intéressées.

Quoi qu'il en soit, le bois simple qu'elle avait put trouver lui servirait bien dans ses expériences plus modestes, elle savait d'expériences, grâce aux branches magiques trouvées dans le marais, que le bois est un bon support mystique, peut être qu'en y ajoutant une part d'enchantement, elle pourrait en faire un objet utile du même acabit ?

Ce n'est pas le bois qui manquait. Les outils non plus, ainsi que les machines. Il fallait juste trouver un moyen de remettre tout cela en marche. Il restait toutefois un problème de taille : Le transport du bois sur une si longue distance.

Tempérance ayant reçut son cristal, elle pouvait dès lors commencer son étude.

Pour ça, elle s'enferma dans la bibliothèque secrète, au milieu de tous les ouvrages traitant de la science, des arcanes, des magies de tout types et ésotérisme en tout genre.
Elle s'arma de sa baguette magique et de ses différents livres pour commencer les expériences, ne sortant que de rares fois pour aller chercher des babioles et autres ingrédients pour ses essais.

Pour bien faire, elle oublia délibérément ses propres théories et avis sur l'objet. Elle devait partir d'une page blanche pour ne pas commettre d'erreur ou d'omission.

Il s'agissait donc la d'un cristal de mana à la stabilité douteuse, trouver sur une créature animée par la magie.
Maintenant, il fallait en apprendre le plus possible sur les origines et usage potentiel de cet artefact.

Avait-il été ajouté à la créature pour l'animer, ou était l'animation qui avait à terme engendrer ce cristal ?
Si il était à l'origine de l'animation, pouvait-il resservir pour animer autre chose de la même sorte ?
Servait il aussi au contrôle par une sorte de marionnettisme ou suite a un ordre de conduite induit ?
Ce cristal était il une sorte de batterie ? Et si tel était le cas, quel genre de chose pouvait-il faire concrètement ?
Qu'y a-t-il sous la robe du Maitre ?
Heu .. non. Une pause était nécessaire.

Pour répondre a ses question sur un objet initialement utilisé pour la nécromancie, elle se servit assez étonnament des savoir de la Divinition. Se faisant, sans s'en rendre compte, elle apprenait en même temps la magie des arcanes ....

La petite interruption causée par Barde, Almonen et Curieux pour la création des yeux artificiels de Barde fut une pause bienvenue dans les recherches de Tempérance.

Elle pris plaisir à plaisanter avec eux, même si son humour n'est pas forcément très bien compris par tous le monde (par personne en fait).
Les yeux en question s'avérèrent être des pierres à forte capacité magique, ressemblant à de l'ambre, de la taille d'un œuf, en forme de larme.
Elle utilisa ses outils et les techniques apprises dans la taille des gemmes, de sculpture et de bijouterie pour leur donner la forme d'yeux, tout en y ajoutant sa patte artistique particulière laissant paraitre le total artifice de la chose.
En procédant, elle commença à trouver l'idée et le concept des plus parfait : des organes artificiels, inaltérables, absolues et dépassant les capacités limités de la version naturelle. Avec possibilité évolutive de mise à jours technique permettant d'en améliorer encore le potentiel à l'avenir !

En quelque sorte, Tempérance se retrouva elle même dans ce travail, Félicité ayant elle même conçut des choses similaires dans l'ancien temps. En utilisant des méthodes plus sombres, certes, mais le faire pour Barde était pour elle comme se replonger dans un passé oublié, elle le fit comme si elle l'avait toujours fait.

Le lendemain, elle retourna à ses recherches sur le cristal de mana instable et désormais luisant.
Elle fit des essais avec du sang animal, avec son propre sang, en versant quelques goutes dessus, en le plongeant dans un bol de sang animal, en le mettant en relation avec un résidu ténébreux, avec des poussières et essences d'enchantement et avec une rune nécrotique.
Elle observa les réactions.

Selon elle, l'objet pourrait alimenter en énergie autre chose que des vieilles charognes décaties ....

Autre chose ? Sources d'énergie ? Une minute ... elle est dans la Tour ! Elle a déjà vue ça ! Elle s'empressa de se rendre au sommet dans belvédère juste à coté de la salle du maitre pour comparer son cristal à l'assemblage qui alimente la Tour en énergie magique depuis cet endroit.

Tempérance eut une idée en voyant la rune s'activer.
Elle avait certes décidé de ne pas se mettre à la nécromancie, mais là, la Science l'appelait !

Elle devait essayer !!
Elle pris tout son barda et se téléporta à la tour de la Forêt verte. Il y avait cette femme morte vivante dans le village de bucheron, celle qui rôdaient autour de la maison où se trouvait l'appareil à filer les fibres de lin et de laine.
Peut être qu'avec les bonnes injonctions, avec l'aide des connaissance qu'elle avait put tirer des ouvrages de la tour, elle pourrait lui donner des ordres contraires à ceux que ce nabot d'opérette lui avait donné précédemment ?

Elle devait essayer, mais l'entreprise était risquée ... pour commencer, elle devrait plutôt se concentrer sur une charogne décatie et isolée qui trainait plus loin. Si son idée était juste, elle agirait selon SA volonté à elle !
Si elle faisait fausse route, de toute façon Drone lui passerait à travers sans difficulté, sans parler du fait que Tempérance elle même était une combattante accomplit.

Pour la Science !

Maintenant que le problème des insectes était résolut, Tempérance avait tout loisir à s'occuper sur de nouvelles recherches.
Ca faisait un moment qu'elle avait abandonner des travaux en courts, mais ces derniers étaient toujours là à l'attendre.

Elle commença par organiser son temps, notion qu'elle avait naturellement, en inventant le concept de planning.

Ainsi, elle passerait 3 jours à travailler sur la golémomancie, pour aider Barde, certes, mais aussi pour elle même. Ses recherches resteraient secrètes.
Elle utilisera l’échiquier et l'observatoire comme laboratoire, leur proximité avec la bibliothèque et les appartements les rendant tout deux fort pratiques.

2 autres jours sont consacrés à l'amélioration des équipements. Il n'y a plus d'insectes pour lutter contre les moisissures, il faudra donc des armes, n'en déplaise au Maitre.
Justement, les armes, c'était un loisir pour elle, donc en créer de nouvelles ne posait pas un problème. Il s'agissait essentiellement de confection.

1 jours consacré à l'étude des principes magiques et à l'observation du monde, même si elle ne pouvait s'empêcher d'utiliser les outils de l'observatoire à peu près tout le temps, en faire une réelle étude lui apporterait beaucoup. Il fallait aussi qu'elle s'occupe des insectes restant et du moyen de communiquer clairement avec eux.

Le dernier jour serai libre, elle songer s'en servir pour faire ce qu'elle n'avait pas eut le temps de faire durant la semaine, ou pour sortir embêter les Extérieurs. Ou embêter Manon. Ou lire des livres. Qu'importe, cette journée était dédiée à ses centres d'intérêt peu constructif, parce qu'il faut bien se relacher un peu de temps en temps.

Évidemment, tout les jours comprennent une heure du thé, c'est important, l'heure du thé !

Voici donc ses activités durant ses travaux :

-Golémomancie :

Elle ira chercher de l'argile dans le marais, elle a une bonne idée d'où en trouver. En fait, le lac en est tapissé !
Comme de par hasard, elle va préférer prendre celle qui se trouve là où a eut lieu le combat contre Murmure, qui a saigner dessus ... on ne perd pas de vieilles habitudes, les titans ne sont pas les seuls a avoir animés des matières inertes et celles des Dieux très Anciens sont toujours en activité ...
Évidemment, Tempérance ne s'en doute pas, elle aura peut être des surprises.

Ses essais se bases sur les écrits du livre de la tour d'Azora, mais elle expérimente aussi pas mal. Elle a les poussières nécessaires; les encres magique, la foi .. ah non, pour la foi, il va falloir un remplaçant, le sérieux et la méthodologie remplaceront la foi. De toute façon, Tempérance croit en elle et en ses capacités.
Pour le coup, elle connait une autre variante de statue animée : la statuette de soins décrite dans les arts de la joaillerie. Elle fonctionne parfaitement et en comblant les lacunes et information perdu du livre de golémomancie par le savoir enseigner en joaillerie et en ingénieurie, elle devrait obtenir des résultats.

Quant aux bases pour les essais, elle commencera par des modèles de statues admirablement sculptée -et oui elle est douée dans se domaine- de la taille de poupées de porcelaine.
Non pas qu'elle ne veuille pas faire plus grand mais les quantité d'argile déplaçable sont limité par le poids.
Pour le reste, si les premiers test sont concluant, elle dispose de cristaux de mana qui pourraient être un boost conséquent à l'efficacité de ses créations, d'enchantement et autres améliorations telles que des renforts en métal qui pourraient bien aidé à la préservation de ses créations. De même que le fait de les sculpter autour d'un squelette en métal ... Mais elle commencera forcément par le début avant d'essayer ses améliorations.

Le bras ? Quel bras ? Ah oui .. non mais ça viendra après ça.


-Science métallurgique et armement divers.

Cet aspect du travail-ci fait suite à l'annonce de l'ouverture de la Tour. Tempérance aime beaucoup les Extérieurs ... dans leur milieu naturel.
Elle n'a aucune confiance en eux quant à leur intentions vis à vis de la Tour.
Ils ont une fichue tendance à vouloir voler les savoirs qu'ils devraient inventer eux même, fichus mendiants ! Il faudrait donc envisager de protéger ses recherches et d'éliminer les éventuels parasites voleurs. -oui elle est parano !-
Et les parasites, les vrais cette fois, étaient de nouveau un problème. Tant que ses golems ne seraient pas en service pour les éliminer, elle devrait trouver d'autres solution.

Elle commence par un projet qu'elle avait abandonné depuis longtemps : l'arc.
Oui elle en a un, un arc de Hautemaison, primitif et à la fiabilité douteuse ... Mais depuis, il y avait la maitrise du métal. Et en prime, les magnifiques ouvrages sur la métallurgie dans la bibliothèque, qui décrivent très bien les propriétés mécaniques des différents métaux et alliages.
Tempérance part du sur une amélioration hors norme du principe d'arc : Un arc en cuivre et bronze lamellaire, les fines lames de métal composant les courbures de l'arc agissant comme des ressorts donnerait plus de puissance à la flèche. Seulement, la corde avait besoin d'être elle aussi améliorée.
Tempérance y ajoutera donc de la soie d'araignée en plus de la corde standard, pour la renforcée.

Les flèches sont un problème : elle disparaissent trop vite et négocier avec les extérieurs pour en avoir d'autre est devenu compliqué. Elle va donc se pencher prioritairement sur ce problème pour en concevoir d'elle même. Des meilleurs, il va sans dire, avec des pointes en métal affutées. Le reste étant acceptable.

Acceptable ? Ou pas ! Quel est le sagouin qui a travailler le corps de ces flèches ?! C'est dégueulasse ! -réponse : Harmonie-
Il n'ont jamais appris l'art du ponçage et du polissage ? Non ? Pas inventé ??
Ah oui, donc Tempérance s'y met aussi, entre deux, développer une meule pour travailler le bois et le sculpter. Avec le volumes de pierres dure qui traine dans les coffres, ça devrait être possible.

Enfin, le plus important de ses travaux. Le légendaire PIÈGE A FEU. Lors de ces derniers essais, elle n'avait réussis qu'a créer un chauffe-pieds soluble. Il faut dire qu'a l'époque, avec des essences de feu mineures et des os de mâchoire de lézards, ça ne pouvait pas aller bien loin. Mais le concept était fonctionnel. Innofensif mais fonctionnel.
Essayons maintenant avec des essences de feu supérieures, des mâchoires en métal, des systèmes de ressorts et une petite dose de poudre explosive, qui, projetée en nuage, pouvait créer une magnifique gerbe de flamme. Pas suffisant ? Les graines de lin passée au mortier font une excellente huile, qui en plus d'adoucir la peau, brule parfaitement bien ! Cette fois, elle avait les bon ingrédient pour concevoir son fameux piège de feu !
Elle s'y attela sans tarder !


-Étude de la magie :

Il s'agit principalement ... d'étudier la magie. Son fonctionnement, ses implications et ses variables.
Tempérance n'est pas inutile ni même nule à chier dans ce domaine, mais elle souffre d'un problème assez handicapant : elle ne peut pas matérialiser et manipuler la magie à partir du seul mana. En fait, elle ne peut pas lancer de sort comme le font les mages.
Toutefois, ça ne lui est pas impossible non plus. C'est une enchanteresse malgré tout. Elle peut créer des effets et sorts magiques si elle s’appuie sur du matériel. Ainsi, à l'aide d'un arc ou d'une arme à distance, elle peut créer des traits d'arcane à la place de ses flèches.
Elle peut aussi pratiquer des rituel et utiliser des artefacts magiques. Son étude se base donc là dessus, consciente qu'elle est de ses lacunes.

Actuellement, elle étudie les symboles sibyllin qu'elle a trouver dans le Carnet de Notes de la tour d'Azora. Elle tente aussi de décrypter les codes s'y trouvant.
Pour ça, elle utilise la bibliothèque et effectue des comparaisons avec les autres ouvrages traitant de magie .. y compris l'enchantement et la calligraphie, riches en signes et diagrammes complexes.

HRP:

Dernièrement, Tempérance a vue apparaitre de MAGINFIQUES destriers et étalons spectraux dans les écuries de la tour.
Il est temps pour elle d'apprendre l'équitation.

Elle décide donc d'essayer de les monter, prenant conseil auprès du concierge en charge des écuries ...

Ces fantômes de chevaux posaient un sérieux problème pour la monte : Ils n'était que des fantômes, juste une image sans consistance. Si bien que, dès qu'elle tentait de monter sur leur dos, Tempérance passait au travers et écrasait son auguste derrière lourdement sur le sol. Ce qui fit beaucoup rire Hastings, le gardien des écuries, tout fantôme qu'il est lui-même. "Faudra leur donner un peu de matière ou vous rendre plus légère" lui lança-t-il, mord de rire.

Golem : Avec l'argile des marais, le résultat n'était pas probant. Trop liquide, trop chargé d'impuretés de toutes sortes. C'était plus de la vase qu'autre chose.

HRP:

Tempérance a enfin trouvé de l'argile saine, elle est exceptionnelle ! L'argile, pas Tempérance, enfin, si, mais pas pour cette découverte : c'est Bouclerouge qui a mise la main dessus.

Désormais, la Tour accepte les dons d'argile, en échange de ce qu'elle peut fournir.

Ne restait plus qu'a la travailler, elle emmena son butin dans l'observatoire, histoire de la manipuler selon les premières étapes de la golémomancie, son précieux livre à ses cotés.
Donc des petites statuettes d'argile, de forme humaine, plutôt jolie, pas plus haute que le genou.

HRP:

Le problème des pièges de feu n'était pas dans leur fonctionnement même, mais dans le sensibilité. En porter sur soi était très risqué et aucune technologie connue ne permettait encore de le faire en toute sécurité. Mais il était possible d'en placer à des endroits bien choisis pour qu'ils se déclenchent en cas d'intrusion.

HRP:

Les poupée, un mâle et une femelle, prenaient forme. On les prendrait pour des vraies s'il ne leur manquait un peu de vie et la parole.


Il fallait encore trouver la formule du rituel pour les animer.

Tempérance, maintenant qu'elle a la formule de conception des golems, tente de créer un premier modèle complet. Elle lui ajoute une baguette magique (sort de projectile des arcanes) pour lui permettre d'accomplir la mission qu'elle lui attribue : Chasser les moisissures arcaniques.

Par la suite, elle en concevra d'autres pour la soutenir, mais elle attend déjà de voir ce que donnera le modèle n°1.

HRP:

Maintenant qu'elle avait la matière, la méthode et le savoir, Tempérance pouvait s'amuser à loisir pour créer ses golems. Ce qu'elle fit, évidemment.

Mais les ordres simples étaient limités, par définition. Elle eut toutefois la sagesse d'étudier les récits et rapports dans les livres du Monde Ancien pour en découvrir plus. Les Titans avaient créés des peuples, littéralement, sur cette base, la suite d'ordres logiques devaient être donc soit extrêmement longue -plusieurs décennies pour en mettre une au point et appliquer une copie systématique avec quelques variables pour les modèles suivant- soit conçue de telle sorte qu'elle était permissive et malléable dans sa composition même, comme une sorte de symphonie contenant toutes les notes mais pouvant être jouée avec n'importe quel instrument.

Elle finit par en conclure que la deuxième solution était la bonne, ou s'approchait d'avantage de la réalité.
De fait, il ne s'agissait pas concrètement d'utiliser une suite d'ordres et d'instruction, mais plutôt un script complexe avec des Renvois, des Et/Ou, des Si et des valeur algorithmiques résumant les tâches à accomplir en matière de valeur, de volume, de temps d'action, de coopération et de réparition des tâches. Au final, les tas de pierres trainant la patte dans la Mer de Cendres étaient pour le moins des ratés bâclés par la situation d'urgence qu'impliquait la guerre civile...
D'ailleurs, elle nota quelques part qu'il faudrait aller corriger ça, leur situation étant des plus déplorable, au final.

Elle s'entraina donc sur ses modèle à venir.
Au lieu de leur donner un ordre simple comme "va chasser les moisissures", elle leur donna une suite d'instructions, basées sur un planning des tâches, en tenant compte des actions simultanée des autres golems présents au même moment.
Ce qui donne :

Code:

Si Aube ou plus
patrouille de observatoire à bas de bibliothèque
si moisissure rencontrée : élimination immédiate
si livre souillé rencontré
prendre livre si pas dans mains de golem/mortel/spectre/gardien du feu
trouver gardien de feu
donner livre à gardien de feu
reprendre patrouille
si position = bas de bibliothèque
patrouille bas de bibliothèque à appartements du Maitre
reprendre instructions 3 à 8
Si position = Appartement du Maitre
Patrouille depuis appartement du Maitre vers Observatoire
reprendre instructions 3 à 8
Si crépuscule ou plus
revenir Observatoire
Attendre instruction Tempérance jusqu'à Aube
Si instructions Manon/Rosa/Tempérance/Maitre
Stopper protocole en court
Attendre ordre  Manon/Rosa/Tempérance/Maitre
Exécuter Ordre  Manon/Rosa/Tempérance/Maitre
Quand tâche  Manon/Rosa/Tempérance/Maitre terminé
Reprendre protocole étape 1
Si instruction Extérieur : ignorer
Si agression : riposte
Si golem autre agressé : riposte
Si  Manon/Rosa/Tempérance/Maitre agressé : riposte
Ne pas sortir de la tour SAUF ordre Tempérance
Si sortir SANS Tempérance : Autodestruction

Ainsi elle conçut la première équipe de nettoyage. Bon, pas très grande faute de volume important d'argile. Mais ce protocole primaire, si il est fonctionnel, donne une suite d'automatismes aux Golems. Mieux encore, elles pourra donner aux modèles suivant l'ordre de suivre le même protocole que la catégorie de golem désigné ! -Ainsi fut créé le copier/coller-

Si ces protocoles s'avèrent fonctionnels, elle établira ceux nécessaires au Bras de Barde, construction bien plus compliqué de par sa nature de prothèse ...