A la reconquête de la Technologie

Elle était curieuse. Curieuse, certes, mais surtout intelligente. Sa curiosité n'était pas un bête goût pour l'inconnu. Elle voulait comprendre comment ça marchait.
De quoi ? Tout.
Elle chassait les bêtes pour manger, mais une fois la viande récupérée, elle les disséquait. Elle n'y comprenait pas grand chose, c'était un fouillis là-dedans...
Mais au moins Elle voyait à quoi ça ressemblait de l'intérieur.
Néanmoins ce qui attirait d'avantage sa curiosité étaient les bâtiments abandonnés qui "hantaient" ce monde.
Certains étaient en bois. Un bois sculpté, modelé, agencé de telle manière qu'il produisait des bâtisses solides.
Elle avait tentée de se construire une "mini maison" avec des branches trouvées par terre.
Mais le résultat n'était pas vraiment à la hauteur.
Tout d'abord Elle réalise que cela mettrait longtemps, et surtout beaucoup de branches.
Et puis surtout ses essais ne tenaient pas debout. Il fallait qu'ils parviennent à tenir en place.
Qu'ils tiennent bien, posés sur le sol, en un premier temps.
Elle tenta de les enfoncer donc dans le sol, et ça marchait un peu mieux. Mais ça ne suffisait pas.
Il aurait fallu que des mains sortent du sol afin de les agripper.
Elle pensa donc à y attacher des cailloux, afin d’alourdir ces branches, et les enterrer dans la terre.
Seulement il lui fallait de quoi les attacher. Elle entreprit alors de trouver des petits morceaux de cuir des bêtes qu'elle chassait afin de les utiliser comme attache.
Elle les bandait autour de la pierre et du bâton. Ca ne tenait pas à merveille mais c'était déjà ça.
Elle venait de créer des sortes de "fondations".
Il fallait ensuite que les bâtons tiennent entre eux, soit unis, et ne bougent pas chacun individuellement.
Elle entreprit alors d'utiliser le même système qu'elle avait utilisé pour attacher les cailloux, mais y rajouta cette fois-ci du fil grossier qu'elle avait trouvé, abandonné, qu'elle utilisa pour aussi faire tenir une fourrure d'ours tendue sur les bâtons.
Après quelques heures de travail acharné, elle avait enfin terminé.
C'est alors qu'elle constata combien son amas de bâtons était petit, misérable et ridicule.
Il ne protégerait pas de la pluie, elle y rentrait à peine, et il était extrêmement fragile.
Folle de rage de son constat, elle réduit en miettes son abominable maisonette.
Après avoir passée ses nerfs dessus, elle s'en alla dans la forêt verte, mécontente.
Les moyens dont elle disposait étaient ridicules. Ses idées étaient les bonnes, elle en était sûre, mais elle devait développer les outils nécessaires. Elle devait apprendre tout ce que savaient ceux qui avaient construits ces maisons.
C'est alors qu'en marchant, Elle planta son regard sur une étrange machine en bois, abandonnée dans un champs.
Ses yeux ne quittaient plus les roues qui se trouvaient dessus.
Elle se mit à sourire en les observant.

HRP: