Le feu brûle. La Flamme flambe.

Action, réaction. Ce soir-là, Flamme avait très mal pris le comportement de ceux qu’elle pensait être ces amis. Elle le vécut comme une trahison et le feu ne pardonne pas. Il brûle tout ce qui s’oppose à lui. Elle alla immédiatement auprès de son protecteur pour lui demander son aide. Il fallait protéger la tour de la forêt verte des gens sans règle et sans foi. Il fallait montrer qu’on ne s’en prend pas au feu sans conséquence. Il fallait étendre le feu sur un rayon un peu plus large. Un seigneur élémentaire de l’incendie pourrait-il refuser une telle demande ? Des élémentaires de feu furent donc invoquer pour faire ce travail. Flamme pria toutefois Irmansuul d’ordonner à ses petits de ne pas incendier la forêt. Elle voulait juste une présence.

Après l’altercation avec Hazel, la chef des Hautemaisons, et malgré le bon moment passé avec Rubis, Flamme était si furieuse qu’elle se jura de montrer à cet impudente que le monde ne lui appartenait pas et que son arrogance poilue n’impressionnait pas les flammes qui pourraient devenir celles de l’enfer. Elle décida que la zone est de la forêt verte était le domaine des Flammes et que les partisans de cette folle de worgen devraient y laisser quelques plumes en cas de non-respect de cette décision. Elle n’en parla toutefois pas Irmansuul de crainte qu’il ne cherche à en profiter pour transformer la forêt en une annexe des terres brûlées où il avait son foyer.

Cette nuit, Flamme fût assaillit de cauchemar horribles.

Ses proches, notamment Rubis, y disparaissaient de façon tragique : elle n'en retrouvait qu'une carcasse calcinée dans son lit, à coté d'elle, Eris se noyait dans une frondrière, sous ses yeux, sans qu'elle ne puisse la sauver, a cause de son allergie à l'eau, Renard se faisait dévorer par des morts vivants, devant chez elle ...
Les élémentaires devant devinrent verts et ne répondaient plus a ses instructions, allant même jusqu'à l'attaquer sauvagement.
Elle essaya de se rendre à Haute-maison, mais n'y trouva qu'un village vide, comme si il n'avait jamais était été habité.
Elle essaya de rendre vers Irmansuul, mais les terres du feu étaient fermées, leur accès condamné. en grimpant la montagne à coté, elle ne vit derrière la barrière qu'un immense marécage, noir et humide.
La pluie se mit à tomber .. et sa robe ne la protéger plus. Même le toit de sa maison ne la protégeait plus, emporter par le vent.



Elle se réveilla en sueur. Mais les images ne disparurent pas. Les souvenir du cauchemar restant vivace et des flash des scènes vécues persistant lorsqu'elle recroisait les gens.
Quel était cette malédiction ? Était elle en train de devenir folle ?

A son réveil, ces mauvais rêves lui laissèrent comme un goût de déjà-vu. Ils l’obsédèrent toute journée comme un pas qui s’emboîte exactement dans une vieille empreinte laissée sur le sol quelques millénaires auparavant. Elle se persuada que tout ceci n’était qu’un rêve. D’ailleurs, il n’y a que dans l’imagination que l’on peut rencontrer des flammes vertes. Le feu est jaune et rouge, avec un peu de bleu de d’incolore à sa base, mais du vert ? Et que peut le feu contre le feu ? « Tout ceci n’était qu’un rêve ! Il ne pleut pas. »

Pourtant, d’autres visions de cauchemar lui revinrent la nuit suivante. Dans l’une d’elle, une créature hideuse et cruelle, entourée de flammes vertes, déchiquetait de ses griffes dégoulinantes de sang une sœur, un amour peut-être, enchaînée devant Flamme que la douleur paralysait. D’autres, des frères, assistaient à la scène en riant et en battant des mains. Ce rêve-là la terrorisa bien plus que celui de la nuit précédente. Elle en trembla toute la journée suivante.