Recueil du Barde

- CE MARAIS -

Ce marais, foyer éternel
Qui parfois m’appelle et me rappelle
Du silence mais aussi du raffut
De mes sœurs et mes frères disparus

Eux, qui ont soignés mes blessures
Elles, qui mes mots ont inspirés
Ces compagnons parfois azurs
Ou encore aux oreilles étirées

Ce marais, scène de ma jeune vie
Histoire de cœur, d’amour et d’amis
Tous serrés, autour d’un faible feu
Qui réchauffait mon monde marécageux

Des maisons, toutes hautes perchées
Des tas de gens comme couvertures
Une table brute, jamais rangée
Et une stèle comme seule lecture.

Ce marais, à jamais ma maison
Nid de mes peurs et passions
Un passé, qui me permet de vivre
Auprès d’amis, qu’il me faut suivre

Alors, ce marais, je le quitte
Alors, cette maison, je la laisse
A ces âmes qu’elle abrite
Ces Éveillés, qui jamais ne me délaisse.

- C'EST MIRACLE -

Un regard de Saphir aussi doux que perçant
Une robe noire, des mains de braises
Et dedans, un cœur passionné mais brûlant
Mais ne craignez rien, elle n’est pas mauvaise

C’est Miracle !

Perdues dans les livres toute la nuit
Buvant mots, en dévorants secrets
Elle apprends, sans le moindre ennui
De ce monde, les mystères les plus épais

C’est Miracle !

Des cheveux rouges qui volent au vent
De ses douces et longues aventures
Son pouvoir méconnu si puissant
Mais maîtrisé par une âme juste et mure

C’est Miracle !

Alors cette fille, ayez là d’vot coté
Restez bons et toujours elle s’ra là
Car ses fournaises sont pour les voyous
Et son rassurant feu pour ses alliés

C’est Miracle ! C’est Miracle ! C’est Miraaa-aaa-cleuh!

- HÉROS ÉVEILLÉS -

*Partie parlée, avec une voix grave et prenante dont seuls le conteur a le secret*

Ils.. ont laissés leurs foyers, sur le chemin de la destinée,
A travers les forêts, le marais, unis pour la liberté.
Forcés à prendre les armes, pour délivrer les malheureux.
D’un sort d’esclaves, insupportable à nos valeureux..
Et c’est le cœur brûlant, le menton haut
Que chevauchèrent ces grands héros !



*Partie chantée, accompagnée de longues et raisonnantes notes*

Ô Héros glorieux et puissants !
Ton combat, à jamais retentissant !
Épée au poing, pour les éveillés !
Que victorieuse soit cette épopée


Menés par le Juste du Nord, fier, le regard dans le lointain
Suivi du Troll, légendaire parlesprit païen
L’Humain Droit, à l’écoute de l’ordre, concentré.
Le Voleur, aussi discret et silencieux que son sobriquet.
Et fermant cette marche, la Rouge et la Rose,
Des arcanes et de la magie, les Virtuoses.


Ô Héros glorieux et puissants !
Ton combat, à jamais retentissant !
Épée au poing, pour les éveillés !
Que victorieuse soit cette épopée


L’ordre fut donné et la charge fut sans peur
Les démons, pris de cours et impuissants
Tombèrent sous les coups de nos défenseurs
Partout, le sons des sorts et de l’acier s’entrechoquant
Perçant finalement, l’imposante garde du malin
Pour arriver aux pieds, du gigantesque gardien…


Ô Héros glorieux et puissants !
Ton combat, à jamais retentissant !
Épée au poing, pour les éveillés !
Que victorieuse soit cette épopée


L’immense démon fondit alors sur eux
Déployant ses immenses ailes et hurlant, enragé,
Que nos courageux mortels osent l’affronter.
Mais alors nos héros s’unirent, repoussant l’affreux
Et c’est ensemble, contre cette vision d’enfer,
Qu’ils la firent tomber, par la magie et le fer.


Ô Héros glorieux et puissants !
Ton combat, à jamais retentissant !
Épée au poing, pour les éveillés !
Que victorieuse soit cette épopée


Ce fut l’occasion pour les prisonniers de s’enfuir
Guidés par la Louve, loin de la mort et de la guerre
Fuyant pour la liberté, l’esclavage ne sera qu’un souvenir
Et ainsi, cette vallée noire, à jamais, ils quittèrent,
Sous les regards protecteurs d'une Flamme et des Feux.
Marchant, enfin, seulement pour eux.


Ô Héros glorieux et puissants !
Ton combat, à jamais retentissant !
Épée au poing, pour les éveillés !
Que victorieuse soit cette épopée


Cette histoire mes amis, est celle d’Éveillés
Comme chacun d’entre vous, mais qui, ce jour là,
Ont décidés de se réunir et de combattre pour l'opprimé
Menés par leurs bons cœurs et par leurs âmes.
Devenant, un exemple d’histoire qui force le respect
De celles et ceux qui chérissent Liberté et Paix.


Ô Héros glorieux et puissants !
Ton combat, à jamais retentissant !
Épée au poing, pour les éveillés !
Elle est victorieuse ton Épopée !

- FILLE DE LA LUMIÈRE -

Deux… yeux… Blancs
Petits nuages de beau temps
Le long cheveux… Argenté
Comme le fil d’une épée

C’est ainsi que je vous la présente
Cette incarnation apaisante
Fille de la Lumière.

Du froid, elle ne porte que le nom
Vous réconfortant, jeunes oisillons
Véritable lumière dans nos nuits
Elle est une ange d’Ishmii.

C’est ainsi que je vous la présente
Cette incarnation apaisante
Fille de la Lumière.

Si votre chemin est seul et ardu
Et que tout espoir semble perdu
Toquez au Sanctuaire de la Forêt
Et peut être, l’espoir sera restauré

C’est ainsi que je vous la présente
Mon amie éblouissante
Neige de la Lumière.

- ET VOILA -

Et voila c’est la cascade...

Et voila c’est la cascade
Parfois d’eau ou de sentiments
Pendant que le sourire parade
Un grand sourire barbu qui ment.

Et voila c’est le rocher...

Et voila c’est le rocher
Qui te supporte et t’entraîne,
Avec cette chaîne de liberté,
Dans cette nuit pourtant sans haine.

Et voila c’est le temps...

Et voila c’est le temps
Qui, à raison, t’as tant ôter
Mais qui t’as laissé ce cœur béant
Que tu chante, pourtant incomplet.

Et voila c’est l’amour…

Et voila c’est l’amour
Lui que tu raconte et chéries
Mais qui comme les légendes de tes tours
Tu l’a juste regardé et il a péri.

Et voila c’est les larmes…

Et voila c’est les larmes
Qui orne ton regard de verre
Et qui coule pour cette âme
Où tu ne restera.. qu’un « hier »

Et voila c’est le cœur…

Et voila c’est le cœur
Qui ne va même plus
Chanter pendant des heures
Et pour ce soir, s’est tu.

- L'OISEAU -

Si je lui avais coupé les ailes
Il aurait été à moi
Il ne serait pas parti
x2

Oui mais voilà,
Il n'aurait plus été un oiseau
x2

Et moi,
C'était l'oiseau que j'aimais
x2

- PERDRE -

Je ne sais plus quoi en faire
De ce cœur qui m’attache ici
Celui là, que j’ai offert..
Alors c’est donc ça être en vie ?
Porter l’oubli, comme une pierre.

Porter l’oubli, comme une pierre...

Errant fatigué dans la nuit
Les yeux perdus sur cette forêt
Fredonnant des chansons sans vie
Ni disparu, ni éveillé
Juste une âme devant la pluie.

Juste une âme devant la pluie...

L’amour enfante les mots
L’émotion fait naître le son
La tristesse d’aimer un oiseau
La solitude pour religion
Là est le chant de l’idiot !

Là est le chant de l’idiot !

Alors j’en fait tout un drame
Je me cache pour aller pleurer
Et tout ça pour une dame
Puisque je n’ai su aimer
Je n’ai su déclarer ma flamme.

Je n’ai su déclarer ma flamme...

S’échappant dans des billevesées
Voulant s’éloigner des choix
Tu éluda par l’amitié
Celle que ton ardeur aboie
La Louve que tu as aimer.

La Louve que... tu.. as aimer.

- LE GARDE ET L'ESTROPIÉ -

C’est l’histoire d’un Garde,
Qui f’sait sa ronde pénarde..
Mais y a quelque chose l’intriguait
Ce barbu blond qui dormait !

V’la qu’un jour un peu curieux
Il réveilla le pauvre gueux
Et dit « Excuse moi cancrelat,
Mais tu passe tes journées à traîner là ? »

Le Barbu, d’apparence campagnarde,
Barbouillé lui dit « Fils, moi c’est Barde
Assieds toi, boit un coup et..
Je pourrais, si tu veut, tout t’raconter ! »

Le Garde fatigué d’sa dure journée
Accepta l’histoire de l’estropié
Alors le Barde conta son histoire
Comme s’il le faisait tout les soirs :

« Le Matin, j’me lève assez tôt
Pour aller voir l’Aube à la cascade d’eau
Puis j’vais m’pécher deux trois poissons
Et j’viens faire ma sieste sur le ponton

Enfin, une fois l’crépuscule arrivé
J’rejoint la Taverne, pour boire un godet
Puis je chante jusqu’au bout d’la Nuit !
Et j'rentre chez moi, vers minuit »

Le Garde soupira, et commença son sermon !
« Mais enfin ce n’est pas du tout bon,
Barde devrait s’engager comme moi
Et être fier de protéger les rois !

Et comme ça il se fera un peu d’sou
Et lorsque qu’il sera vieux et mou
Il pourra s’payer un peu de repos
Et relaxer tout ses vieux os ! »

Le Barde, un peu confus, d'manda
« J’voudrais pas paraître rabat-joie
Mais qu’est ce que tu f’rait tes jours
Une fois que tu sera vieux et sourd ? »

Le Garde éclata de rire et s’imagina
Sa petite vie tranquille qu’il raconta,
Le sourire aux lèvres et les yeux
Perdus dans ses rêves heureux.

« Le matin, je me lèverai assez tôt
Pour aller voir l’Aube à la cascade d’eau
Puis j’irai me pécher deux trois poissons
Et je ferai ma sieste sur le ponton

Enfin, une fois le crépuscule arrivé
Je rejoindrai la Taverne, pour boire un godet
Puis je chanterai jusqu’au bout de la Nuit !
Et je rentrerai chez moi, vers minuit »

On aurait cru qu’à ce moment là
Le Garde était dev'nu un aut' gars
Et lorsqu’il se retourna vers le Musicien
Il n'restait d'lui qu’une bouteille de vin !

Jamais le type ne revit l’Estropié,
Mais aux soirées des Tavernes du Compté
On raconte que l’ont peut y voir
Un ancien garde, tout les soirs !

- LA PLUME -

C’est l’histoire d’une jeune femme
A qui l’écriture donnait vie
Ses mots étaient son âme
Et tous lisait ses manuscrits

Mais un jour la page resta blanche
Et ses mots devenaient maux
Perdue et attristée, c’était l’avalanche
Et tout ses vers, devenait faux.

Mais c'est une nuit, qu'un magicien
Apparu, souriant, puis lui dit :
« Mon amie, sèche tes yeux opalins,
Je te prête cette plume et sa magie.

Elle écrira, les mots pour toi
Et tes histoires reviendrons »
Et sur ça, il disparu, la laissant là
Avec sa plume et son incompréhension.

Ainsi notre conteuse, s’essaya
A la création de son histoire
Et quel ne fut, sa grande joie
Quand le conte se fit voir !

Mais… Après plusieurs lunes d’euphorie
Le doute vint à notre douce amie
Et si il revenait la récupérer
Sa précieuse plume adorée.

Alors du monde elle se cacha
Donnant ses livres discrètement
Mais le chapitre de trop, arriva.
Elle croisa, le magicien par accident.

Son monde s’écroula, lorsqu’il lui sourit
L’écrivaine, se confondit en excuse :
« Je me cachai de vous, mais vous voici..
Reprenez votre plume.. Elle est votre muse »

Le mage, hésita un instant puis éclata de rire
« Oh ma pauvre amie, voila le pourquoi !
De cette vie de misère et de délire
Que je vous voyais mener ici bas

Ce n’est qu’une plume d’oie
Et c’est vous qui êtes sa magie !
Aaah... Que je suis fier de toi,
Et de tes livres qui apaisent mes nuits. »

La jeune femme n’y croyait pas
Elle en tomba dans les bras de son ami
C’est l’histoire d’une jeune dame..
Qui préfère croire à la magie d’une plume… Qu’en la magie d’son âme.

- FILS DE RIEN -

*conteur seul, timbre de voix grave*
On est né dans une crypte, on est né fils de rien
On a rien d’mandé, même pas l’chemin
On a gagner nos terres, de froid et de pluie
On a connu la guerre, on a connu l’ennemi.

*Tout le monde en chœur*
Ho ! Hissez haut ! Et on l’a renversé !

On nous a dit : «Sui ces terres, vous vivrez librement. »
On a très vite compris, que ce s’rait pas longtemps
Quand tombent les copains affamés ou tués
Et quand frappe le dur destin des éveillés…

Ho ! Hissez haut ! Et on l’a renversé !

Mais not’ capitaine voyait encore plus loin !
Alors on a pris la mer, tous fiers marins
Partant pour le Nord et ses lointaines contrées
Partant pour des terres de mystères et de danger !

Ho ! Hissez haut ! Et on l’a renversé !

Mais on est d’braves gens, cherchant l’odyssée !
On fait rien d’mal, c’est l’aventure qui nous a trouvé.
Et on espère qu’au bout, un Tyran nous attendra
Que c’est à bras ouverts qu’il nous accueillera..

Ho ! Hissez haut… Et on va le renverser !

…

…

Et quand nous s’ront d’retour à la Taverne.
La mine déconfite, le pavillon en berne.
Parce que c’est qu’du vin qu’on aura ramener.
On le proposera, que ce s’rait not’ Tournée !

Mais…

Ho ! Hissez haut ! Et il s’est renversé !

- SUR LE GRAND PONT -

Nous sommes peu sur le grand pont
Yo ho, ho di ho !
L’Ombre à emporté les autres, par le fond.
Way eh, hey di ho !

Chanterousse était notre capitaine !
Yo ho, ho di ho !
Des terres rouges jusqu’aux côtes anciennes !
Way eh, hey di ho !

On a embarqué le fier Paladin
Yo ho, ho di ho !
Et la Mage aux yeux marins
Way eh, hey di ho !

Le cuisinier était l’Humain Bavard
Yo ho, ho di ho !
Et notre phare, le Lumière d’Ivoire
Way eh, hey di ho !

Nous sommes peu sur le grand pont !
Yo ho, ho di ho !
Et nous reviendrons !
Way eh, hey di ho !

- LE VAISSEAU NOIR -

On a vu dans les mers du Nord..
Yo-ho-hooo !
Où la brume flotte en surface..
Yo-ho-hooo !
Le vaisseau noir de la Mort.
...
Fuyez tous le navire maudit,
Dans la brume et la nuit...

Ce bateau navigue sans sillage.
Yo-ho-hooo !
Contre le vent, contre l’océan
Yo-ho-hooo !
Des âmes damnées comme équipage
…
Fuyez tous le navire maudit,
Dans la brume et la nuit...

Ses voiles sont noires, comme le charbon
Yo-ho-hooo !
Habillants ce navire d’Ombre
Yo-ho-hooo !
Elles flottent au vent comme des haillons
…
Fuyez tous le navire maudit,
Dans la brume et la nuit...

Dans le vent on entends les râles
Yo-ho-hooo !
Des perdus de la Faucheuse
Yo-ho-hooo !
Un chant plaintif qui vous hérisse les poils
…
Fuyez tous le navire maudit,
Dans la brume et la nuit…

Sa coque est marquées de cicatrices
Yo-ho-hooo !
Des navires qu’il a rencontrés !
Yo-ho-hooo !
Et qu’il a envoyé, tout au fond des abysses
…
Fuyez tous le navire maudit,
Dans la brume et la nuit.

- A BIENTÔT -

« Mes frères ! Mes sœurs ! Levons nos verres.. en votre honneur ! »

Rencontré il y a des vies ou bien hier.
Nous avons partagé nos histoires
Alors buvons cette dernière bière,
Au plaisir, de tous nous revoir.

Ne soyez pas tristes mes amis.
C’est le cœur léger que je vais,
Conter vos récits dans d’autres vies
Mais je garderai vos secrets.

Alors mes frères et sœurs,
Fredonnez mes airs en marchant.
On dit qu’ ils effacent les peurs
Ou qu’ils charment les éléments.

Et la nuit, ouvrez grands les yeux
Et tendez bien l’oreille
En quête d’une lueur bleue
Ou du tintement d’une bouteille.

Jamais vous ne serez mon ennemi
Et je serais toujours prêt de vous
Car à jamais, je suis votre ami
Et il y aura toujours un « nous »

La nuit tombe maintenant sur vos foyers,
Ainsi s’achève cette belle journée.
La route m’appelle à nouveau
Et je vous dit « À bientôt ».

Je vous dit « À très bientôt ».

- MURMURE DE LA MER -

L’Aventure touche à sa fin.
Mais la voix du Barde jamais ne s’éteint
Laissez les vagues bercer votre sommeil.

Caché dans un monde de secrets,
Mettez le cap sur cet océan de scélérat.
Trouvez moi, par delà ces mystérieuses contrées.
N’ayez crainte !
Votre boussole est ma voix

Caché !
Le Cap !
… Sur vos rêves.
Caché
Le Cap !
… sera ma voix.

Les chants aux loin
Chansons magiques
Dans la nuit.
Ouvrez ses yeux
Et prenez les rennes
De votre vie.

Les mots, voyagent avec le vent
Et le Barde vous amènent la paix.
Laissez les vagues, guider votre destin.

Caché dans un monde de secrets,
Mettez le cap sur cet océan de scélérat.
Trouvez moi, par delà ces mystérieuses contrées.
N’ayez crainte !
Votre boussole est ma voix

Caché !
Le Cap !
… Sur vos rêves.
Caché
Le Cap !
… sera ma voix.

Murmure d’un pays hors de vues.
Si lointain.
Rejoignez moi, soyez celui
Qui décide.

Caché dans un monde de secrets,
Mettez le cap sur cet océan de scélérat.
Trouvez moi, par delà ces mystérieuses contrées.
N’ayez crainte !
Votre boussole est ma voix.

- LE CHEMIN -

Au revoir mes amis.
Que la paix vous emmène,
Sur la route où chantera le Barde.

Que l’amour vous montre, le chemin des étoiles
Où nous nous retrouverons bientôt. (x2)

- ÉCLAIREURS -

J'ai quitter mon feu, pour ici,
Pour une chanson, pour un ami.

C'est là que tout a commencé.
Tison, des flammes de mes pensées

Ballade des temps oubliés,
Conte d'un compagnon égaré.

Terres de lumière et de piété,
Cœur d'un frère, pays du passé.

Histoire de souvenirs emmêlés,
Aurores d'un destin d'Éveillé.

Regards d'or face aux souffles glacés,
Aux lames et larmes mal essuyées.

Merci pour ce dernier souper.
C'est vous que je m'en vais chanter.

Ô bastion de vie, cœur sans peur.
Le Barde te salue, Éclaireur.

- GUERRE -

Cette ballade est pour toi monde vicié.
Qui m’a emporté tant de précieuses vies.
Âmes sacrifiées pour une aveugle piétée,
Ombre et Lumière, entêtées ennemies.
Toi, qui entretiens cette guerre infinie.
Qui abat toujours ta lame revancharde,
Tantôt persuadée de ta justice avertie,
Sur une âme inconnue, demain blafarde.

Même si, irréfutable, tu t’es pensée,
Jamais tu n’aurait pu savoir à qui,
Seraient ces larmes d’enfant agenouillé,
A l’ultime chevet de son père occis,
Pour l’insupportable gloire d’un dieu béni
Ou pour une force s’enivrant de regret.
Car Ô jamais, le sang, versé ici,
N’étanchera nos éternelles soifs de paix.

Ce cycle, brisons le, amis Éveillés,
Plus jamais si cruels ou pervertis.
Pose l’écu, et tend ta main dégantée.
La paix ne combattra pas, elle bâtis.
Surtout, mon ami, jamais n’oublie,
Que le haineux est souvent ignorant,
Mais l’Amoureux sage et érudit.
Ris Fort. Boit bien. Soit toujours bienveillant.

- ET SI -

Et si à la fin,
C’est triste, toujours.
Chaque lendemain,
Chante les beaux jours.

- BRAVACHE -

C'est vers l'horizon du septentrion
Qu'une bravache aube vespérale m'a soufflé

La fabuleuse existence d'un dragon,
Piquant, puis vexant, ma curiosité.

Que je périsse si, une épique chanson,
Je n'vais pas de sitôt lui partager.

...

Que cela ne tarde.
Parole de Barde

- L'FESTIN -

Quaaaaaaaaaaand.. *pause dramatique* la viande cuit dans la marmite !
« LES ENFANTS, À TABLE ! » cri l’Tonton !
Accourez, venez tous et bien viiiiiiite..
Il est l’heure du festin à HAUTEMAISONS !

- CE SOIR -

Ce soir, je la cherche mais n'entend que la guerre.
Ce soir, j’ai peur mais ce soir, je ne craint plus rien.
Le démon noir, froid, sans vie, va quitter cette ère.
L’époque ne sera sienne, un âge du bien.

A toi âme effrayée, je ne jette la pierre.
Craindre de la perdre, quel que soit votre lien,
N’est point ta faiblesse, mais bien ta lumière.
Cet amour, la guidera, contre le vilain.

Éveillés, en ce jour de combat, soyez fiers.
Vos écus, se lèvent au dessus d’un rêve commun.
Quiétude et repos pour nos amis, nos frères.
Et quelques vents de douceur pour le lendemain.

Une sage rage contre notre adversaire.
Anime et tord vos discours, armes au poing.
Ne sombrez pas dans cette dangereuse colère :
« Bataille finie sans âme, ne se gagne point.»

A toi futur prêtre, guerrier, régent, père ou mère.
A tes mots, n’insuffle que l’affection des tiens
Des sombres ruines, demain contons qu’elles fixèrent,
L’amitié durable d’un grand avenir sain.

A vous mes amis, je jouerai une dernière,
Chanson pour apaiser vos courageux desseins.
Fredonnons, souriants, nos mémoires d’hier
Ce soir, nous allons célébrer notre « demain ».

- DEMI LUNE -

Elle, ce regard blanc dans l’obscurité,
Froide main chaleureuse dans la nuit
Porteuse des mots, porteuse d’idées.
Coureuse du vent sans communauté.

La Lune la guide vers ses amis.
Demi Lune.
La Nuit l’attire après ses ennemis.

Fuyant le jadis des communautés.
Porteuses de ses maux, de son passé.
Froide, est la main tendue dans la nuit.
Et ce regard blanc, vers l’obscurité.

- LE ROI DES VOYOUS -

Chantons pour le Roi des Voyous,
L’Aventurier, le fameux bretteur.
Vêtu de vert et le menton roux.
C’est notre... Cambrioleur !!

C'est le plus grand des voleurs.
Et le tombeur de ses dames.
Il séduira toutes vos sœurs,
Puis partira… Sans verser larmes !

Quand il détrousse une femme,
Il lui glisse une fleur,
Lui fait même frémir l’âme !
Ah… Quel dragueur !

Il vient chez vous la nuit,
Pour vous r’garder dormir.
Puis y s’déplace sans aucun bruit ,
Et il vous pille… Dans un sourire !

C'est le plus grand des voleurs,
Et le tombeur de ses dames.
Et chaque femme à son heure,
Rêve de lui et.. d’un mariage !!

De l’Elfe, puis de la Magicienne
À l'épouse la meilleure
Il en fera les siennes !
Et Aube gagnera.. gagnera… ga-gne-raaaaaaaa… LEURS CŒURS !!