La fin des Eclaireurs.

C'était une chose à laquelle ils étaient prêt.
Isolés des autres communautés, exposés aux morts vivants, la communauté de la Lumière du Nord savait qu'un jour où l'autre, une invasion plus forte que la normale surviendrait.

Celle-ci c'est effectivement produite : La mort incarnée a sortie l'artillerie lourde et il n'a pas fallut une nuit pour que tout soit terminé.
Les présages indiquaient bien que l'Ombre se renforcée. Les morts s'organisaient, derrière une conscience unique plus rusée et plus puissante que tout ce à quoi ils avaient face. Scholomance avait un nouveau maitre, plus l'éveillé (bien qu'ancien) qui avait appris quelques bribes de nécromancie dans les ruines, mais bien une créature d'un autre âge qui en maitrisait toute les ficelles et bien plus encore.
Son ombre avait été aperçue, une créature ailée, accompagnée de lueurs verdâtre inquiétantes, chevauchant un destrier sortie des enfers. Une créature d'Ombre, une tâche noire dans la nuit.

Puis vint la Nécropole. Imposante masse de pierre volante, voilant le soleil et vomissant des légions sans fin de morts vivants. Elle était plus grande que le village qu'ils occupaient. Sa seule vue glaçant d'effroi quiconque la regardait.

Toutefois, la Lumière est bonne, surtout dans les pires moment. Elle est subtile dans ses actes pour venir en aide à ses fidèles, mais toujours décisive quand viens le temps.
Cette fois-ci, elle s'incarnat en la personne de Brave.
Ce dernier fut salvateur pour la communauté qui l'avait vue "naître" en venant au bon moment, au bon endroit. Une simple visite, motivée par une pulsion : parler au fantôme de Terenas Menethil II.
C'est dans les terres de Lordaeron qu'il put voir la citadelle de mort survoler l'ancienne capitale.
Le fantôme du roi assassiné l'a mis en garde et il a put transmettre le message à ses amis.
Une nuit, c'est le temps qu'il fallut à la communauté pour évacuer ses terres en toute urgence. Heureusement qu'ils avaient un bateau en état de naviguer. C'est plein à craquer que le navire pris la mer à l'aube, vers une destination lointaine, abandonnant ses terres à l'ennemi.

"Seul compte le peuple. Les terres peuvent être perdues et reconquises, elles ne bougeront pas. En revanche rien ne viendra remplacer le peuple. Il est préférable de fuir une menace qu'on ne peu vaincre que de mourir en l'affrontant, quelque soit les idéaux qui soient associés à ce geste. Le peuple doit survivre, même loin de ses terres."

A son départ pour le Nord. Le soleil n'avait pas encore franchit la ligne d'horizon. Mais n'était déjà plus très loin du crépuscule lors de son arrivée sur les terres des Eclaireurs.
Sa motivation à parcourir le continent du Sud au Nord n'était ni diplomatique, ni hasardeuse. Un besoin et des questions qu'il ne pouvait poser qu'à un seul "être" si l'on peut dire.
En dépit des mises en garde de Sally concernant une nouvelle présence obscure dans les terres maudite. Il était trop tard pour faire marche arrière.

Franchir le seuil des lointaines clairières de Tirisfal était toujours un passage émouvant à son coeur. Qui n'a jamais eu le coeur serrer en revenant sur son foyer natal ? Les souvenirs ici étaient si nombreux à défiler dans son esprit qu'il eu l'impression d'arriver devant l'ancienne salle du trône en un seul pas.
Et le revoilà enfin. Cet être unique, le dernier Roi de ce royaume aujourd'hui perdu dans l'histoire. Terenas Menethil II. Le fantôme illustre semblant condamner à attendre éternellement sur sa propre tombe.
Genou à terre et visage baisser. Être en présence du fantôme qui jadis était son monarque avait quelque chose de mystique. Après un temps de contemplation et de recueillement. Les mots finirent par sortir et une longue discussion commença. Le Paladin avait des questions profondes. Et le Roi trouva les mots, des mots fort de sens pour chacune.
Mais soudainement, le Roi perdit son regard dans les pierres sombre. Et ordonna sans détour à son interlocuteur de partir immédiatement, sans se retourner.
Le coeur du Paladin se serra en entendant cet ordre. Mais comment désobéir face à un ordre aussi direct de son monarque ? Après d'infinie remercie, il attrape son marteau et fit marche arrière au pas de course.
A peine franchis-t-il la salle du trône que sa perception dû à la Lumière s'affola. Une énorme masse d'énergie obscure, très proche. Il enfourcha son fidèle cheval.
Une fois à l'extérieur de la ville déchue. Il remarqua immédiatement un cavalier noir sur la colline en face. Etait-ce lui la source de toute cette énergie ? Non. Le sol autour de lui perdait en luminosité. Comme si le soleil lui-même venait de partir.
En levant les yeux au ciel, il découvrit enfin la source de toute cette énergie. Une horreur sortant tout droit de l'ancien temps. Une Nécropôle du Fléau. Revoir cette abomination volante fit remonter des souvenirs encore enfouie. Mais il n'était pas temps d'être troubler par le passé.
Après une course au grand galop, le Paladin revient à sa communauté d'origine. Annonçant sa terrible découverte. Malgré la puissance de leurs foi, les Eclaireurs étaient bien trop peu pour tenir tête aux créatures renfermant la Nécropôle.

Les sages paroles du Roi Terenas lui revint à l'esprit. "Seul compte le peuple. Les terres peuvent être perdu et reconquises."
Cette terre pouvait être perdue, mais pas les Eclaireurs. Suite à une discussion lourde, la retraite des Eclaireurs était officielle.
Les réfugiés étant inviter à fuir vers le Sud par l'océan. Le Paladin leurs promis la bienvenue à Ruisselune en attendant.

Lui reprit la route tôt avant l'aube. Prévenant deux Eclaireurs plus loin dans les montagnes du Sud.
Mais une nouvelle certitude en tête. Les divisions et conflits grossiers déchirant les communautés du Sud. Les dernières lunes de paix et de calme.
Les éveillés se sont reposer sur leurs acquis. Et en l'état actuel, ils ne feront probablement pas le poids contre une telle menace.

Ophra, en parcourant ses terres, constata que des créatures mort-vivantes obstruaient ses frontières. Ce n’était pas admissible ! Il fallait faire quelque chose. Elle trouva toutefois un passage pour se rendre jusqu’en Arathie. Dès qu’elle sera rentrée, elle rameutera tous ses petits pour organiser une offensive. Les Pins Argentés ne sont pas le Bois-de-la-Pénombre et les cadavres animés n’ont rien à faire là.

Les morts-vivants ont pu observer qu’une créatures chevauchant un loup noir arpentait les terres de Hautebrande d’ouest en est, puis d’est en ouest. Ce qui les étonna puisse que les frontières étaient gardées. On la vit passer notamment près de la colline de Darrow où une goule purulente, inquiète pour le peu de chair qu’il lui restait sur les os, en informa ses congénères.

Une garnison de Ragelune fraîchement réincarnés et fermement décidés à montrer qui est le maître des lieux, fait maintenant face aux non-vivants à la frontière Hautebrande avec les Pins argentés, avec à leur tête Morgenkriss dressant fièrement la Faux argentée pour les encourager.

C'est un combat éternel qui risque de survenir à la frontière des Pins Argentés.
D'un coté, les morts vivants, pouvant être relevés à volonté et soutenue par une terrible Nécropole et les San'layn.
De l'autre, des worgens déterminés, qui peuvent être appelés et invoqué grâce à la Faux d'Elune, sans qu'on puisse y voir une limite.

En réalité, les morts, dans ce genre de situation, augmenteraient la pression sur les frontières pour mieux contourner par les revers les plus improbables. Mais là, ils ne bougent pas.
Tant que les worgens n'attaquent pas, les goules restent inactives, n'interférent que pour empêcher le passage.

Il semble que leurs ordres soient de ne pas attaquer. Peut être comptent ils discuter ? Ca discute un mort ? Et ça écoute un worgen ?

Un chevalier de la mort est un être compliqué. C'est d'autant plus vrai quand il s'agit de Vladomir qui est difficile à situer tantôt proche tantôt éloigné. Il poursuit ses intérêts qu'on ne comprend pas toujours très bien, et n'hésite pas à se retirer s'il estime que sa propre existence est menacée. Il est ce qu'il est, un être complexe, sans doute trop subtile pour les morts-vivants et trop changeant pour les vivants.

Alors qu'il s'était fait silencieux pendant de longues semaines, sans savoir où il se cachait, le chevalier réapparut sans dire un mot aux frontières des pins argentées séparant les clairières de Tirisfal et Fossoyeuse. Derrière lui, une cohorte impressionnante de morts-vivants, de géants et de squelettes en armure. Il était accompagné de quelques goules qui l'entouraient. Ce groupe sans vie avançait sans dire un mot jusqu'à l'entrée de la forêt des pins argentées.

Le chevalier de la Mort fit un signe à ses comparses de s'arrêter. Le groupe tassait les uns derrière les autres attendaient le prochain ordre de leur guide dans un calme livide.

"Goules, allez couper du bois et faites des barricades." - Ces dernières s'exécutèrent avec frénésie.

"Le reste répartissez vous le long de ce chemin. Protégez les frontières de Tirisfal à la demande de votre Reine Lana'thel". - A leur tour, géants et squelettes s'engagèrent en ligne à dessiner un mur de cadavres.

Ces troupes étaient initialement cloitrées dans le cimetière de Vladomir, ce qui le dérangeait sensiblement. Il s'était engagé à faire de cet endroit un terrain neutre. Toutefois, Vladomir n'avait pas dissimulé ses intentions au Prince Valanar. S'il avait jugé pertinent d'aider la Reine Lana'thel à consolider son empire, ce mouvement de troupes est aussi une occasion rêvée de conserver son influence dans le cimetière. Un bien pour un mal.

Et puis, après tout, les communautés du sud pouvaient être rassurées, le bois de la pénombre est dorénavant vidé des influences de Lana'thel.

L'équilibre est respecté !

HRP: